Automne malade

« Automne malade Le poème « automne malade » est extrait du recueil alcools, publié en 1913 par Apollinaire.

Ce poème est écrit en vers libre et sans ponctuation, selon une technique commune à tous les poèmes d’alcool. Dans ce poème automne malade Apollinaire décrit l’automne, il en fait son principal thème.

En effet, toutes les références que fait l’auteur ont pour but de décrire l’automne. Ce poème fait partie du parcours modernité poétique. Comment le poète, à travers cette déclaration d’amour à la saison, évoque-t-il la fuite du temps ? Tout d’abord, du vers 1 au 7, le poète s’adresse directement à la saison. Puis, du vers 8 à 13, il associe la mort de l’automne à la privation d’amour.

Enfin, du vers 14 à la fin, il se livre à une réflexion sur la fuite du temps. 1• Le poète s’adresse directement à la saison. - Le titre est une personnification de l’automne. La majuscule en fait une allégorie de la saison et l’adjectif épithète « malade », connotés négativement, fait naître la pitié du poète qui semble au chevet d’un proche souffrant. - Le poème s’ouvre sur une apostrophe : « automne malade et adoré ». C’est aussi une personnification de l’automne. Oxymore entre la maladie et adoré = l’automne est redouté par la maladie. - Vers 2, emploi du pronom personnel « tu », Apollinaire s’adresse à l’automne. Emploi du futur qui prédit quelque chose de violent. L’idée de la mort est introduite « tu mourras ». Allitération de la consonne « r » = lente dégradation de la saison. - L’emploi du futur antérieur au vers 3 « quand il aura neigé » souligne la progression du temps et le caractère certain de la mort et de la fatalité. - Vers 5, le poète exprime sa pitié avec une nouvelle apostrophe « pauvre automne ». Il souligne ensuite le contraste de cette saison : la « blanche » et la « neige » connotent le froid et la pâleur mortelle mais elles sont associées à des termes connotés positivement comme la « richesse » et « les fruits mûrs ». 2• Le poète associe ensuite à la mort de sa saison préférée, la privation d’amour. - Vers 8, le complément circonstanciel de lieu « au fond du ciel.... »