Analyse linéaire Les fleurs du mal: ELEVATION

« ELEVATION Le sonnet élévation est le 3ème poème du recueil FdM et il fait partie de la 1ère sous partie Spleen et Idéal. Auteur : Charles Baudelaire (1821-1867), poète du 19e siècle, n'a pas de mouvement propre à lui, à la fois classique par la forme de ses poèmes (la plupart du temps en alexandrin),héritier du mal être romantique, en quête de la beauté parfaite parnassienne et précurseurs du symbolisme par ses correspondances. Mouvements du texte : Quatrains 1 à 3 : le poète s’adresse à son esprit Quatrains 4 à 5 : Maxime de bonheur (heureux celui qui peut, comme le poète...) Problématique : En quoi la création artistique permet-elle au poète d’atteindre l’Idéal et d’échapper au spleen? Analyse linéaire : - V1 : parallélisme de construction avec la répétition de au-dessus - Elévation débute en montant (on passe de étangs à vallées) - V2 Enumeration : toute la nature est surplombée - Avec le déterminant “des”, l’auteur montre qu’il s’est élevé, car plusieurs étangs ou autres éléments sont visibles - V3-4 : élévation extrême et presque hyperbolique (élévation stellaire) - V5-8 Des correspondances entre élévations et sensations - V5 Mon esprit tu te meus avec agilité : esprit du poète est personnifié, - V6 Comme un bon nageur qui se pâme dans l’ombre : continuation de la personnification, l’esprit vit une sensation agréable avec pâme - V8 Avec une indicible et mâle volupté : volupté renvoie au plaisir sensoriel et mâle rappelle que c’est l’esprit du poète - V9 Envole-toi : personnification, rapproche-toi de l’idéal - Miasmes morbides : synérèse : le sol est décrit de manière très péjorative et on le mentionne vite pour l’oublier - V10 Va : comme si les mots pouvaient se transformer en action grâce à la poésie - V11 Comme une pur et divine liqueur : référence aux dieux de l’olympe et à l'ambroisie - V13 Ennuis, vastes chagrins : isotopie de la souffrance morale - V14 isotopie du poids/lourdeur : les soucis humains empêchent l’élévation - V13-18 Heureux celui : anaphore (le deuxième est en ellipse) :.... »