Zumthor - Atmospheres (Fiche de lecture)

« FICHE DE LECTURE ATMOSPHERES 1/ Identité De l’ouvrage (titre, auteur, édition) Titre : Atmosphères. Auteur : Peter Zumthor. Edition : 2008 Birkhäuer. De l’auteur (qui il est, ce qu’il a fait et écrit, exemple de ses réalisations) Né en 1943 en Suisse, Peter Zumthor a suivi une formation d’ébéniste, de créateur visuel et d’architecte à l’école des arts appliqués de Bâle et au Pratt Institute de N.Y.

Il a depuis 1979 son propre bureau d’architecture en Suisse, et enseigne aujourd’hui dans une prestigieuse académie d’architecture en Italie.

Hormis « Atmosphères », il est notamment l’auteur de « Penser l’architecture ».

Ses publications portent essentiellement sur son métier, et ses différentes interprétations de l’environnement.

L’Abri pour les vestiges gallo-romains (Coire, 1986) et les Thermes (Vals, 1996) font partie de ses principales réalisations, lui devant sa renommée mondiale. Du moment (circonstances de l’écriture de cet ouvrage, de l’époque, à l’aide de la préface de B.

Labs-Ehlert et indications p.74). L’ouvrage de Zumthor se base sur sa propre conférence donnée le 1 er juin 2003, au château de Wendlinghausen.

Intitulée « Atmosphères. Environnements architecturaux – ce qui m’entoure », il est traduit par Yves Rosset et rédigé par Catherine Dumont d’Ayot.

Dans sa préface, B. Labs-Ehlert raconte les circonstances de l’écriture du texte, peu rédigé, pour « préserver la caractère direct et spontané ».

Il fait, à l’époque, partie intégrante d’un programme, porté sur l’architecture du fameux château appelée « Weserrenaissance », interrogeant sur l’évaluation de la beauté.

Lié au projet « Poetische Landschaft », il met en commun l’art et le lieu de façon instructive. Résumé et enjeu du livre et des 9 chapitres. Comme son nom l’indique, « Atmosphères » questionne sur l’environnement, ce qui nous entoure.

Comment passer de la réflexion esthétique sur les atmosphères à une pratique architecturale des atmosphères ? Cette œuvre a pour enjeu de nous expliquer la notion d’atmosphère dans le monde de l’architecture de manière logique.

Pour cela, Peter Zumthor bâtit son analyse sur 9 chapitres : « Le corps de l’architecture », qui a pour enjeu d’expliquer le squelette, la base de l’architecture, directement associé au corps d’un être humain. « L’harmonie des matériaux », qui a pour enjeu d’expliquer la complémentarité, l’équilibre entre certains éléments au sein d’un environnement (et leurs relations, réactions entre-elles). « Le son de l’espace », qui a pour enjeu d’expliquer le fonctionnement de l’environnement, son rapport à l’ouïe (fonctionne comme un grand instrument), et aux souvenirs. « La température de l’espace », qui a pour enjeu d’expliquer l’influence d’une température sur l’ambiance et l’atmosphère créées.

Zumthor justifie pourquoi il faut être à la recherche de la bonne tonalité (comme en musique, les gammes tempérées). « Les objets qui m’entourent », qui a pour enjeu d’expliquer le sens du détail, de l’organisation et de l’utilité d’un ensemble d’éléments dans un environnement.

L’architecte regroupe ces termes dans le « sense of home ». « Entre sérénité et séduction », demandant une réflexion plus approfondie.

Ce chapitre a pour enjeu d’expliquer que l’architecture est un art du temps.

Tout ce qui, dans ce domaine, nous dirige dans un environnement, vers la flânerie, grâce à la perception du proche et du lointain.

Zumthor décrit la façon dont le calme et la sérénité définissent un usage déterminé. « La tension entre intérieur et extérieur », qui a pour enjeu d’expliquer la relation entre le dedans et le dehors ; (les liens qui délimitent et définissent des environnements précis, qui leur donne presque un aspect humain) ce qui, malgré la transparence, peut délimiter un espace, et nous faire voir ce que les autres ne voient pas. « Paliers d’intimité », qui a pour enjeu d’expliquer la proximité et la distance selon les échelles dans un environnement, définis par la taille, la dimension, l’échelle, la masse de la construction par rapport à nous.

Ce chapitre présente nos différentes sensations perçues (à l’échelle humaine) selon ces changements. « La lumière sur les choses », qui a pour enjeu d’expliquer la façon dont les jeux d’ombres et de lumière peuvent définir une atmosphère, un environnement, la profondeur, les surfaces, et les accentuer.

Ce chapitre étudie les différents types de lumière et leurs différents effets sur l’environnement. Thèmes principaux/points importants à retenir.

Ce qui fait que le livre est important.

Enumérer ce qui touche P.Zumthor le jeudi saint 2003 (p.15). S’appuyer sur cette description pour représenter un lieu qui nous a aussi touchés. Ce qui touche Peter Zumthor le jeudi saint 2003 sont les éléments suivants (p.17): « Tout.

Tout, les choses, les gens, l’air, les bruits, les sons, les couleurs, les présences matérielles, les textures, les formes aussi.

Des formes que je peux comprendre, que je peux essayer de lire, que je trouve belles.

Et quoi encore ? Mon état d’âme, mes sentiments, mon attente d’alors, lorsque j’étais assis là. Si je devais donner un exemple de lieu qui m’a aussi « touché », je choisirai un banc, au cimetière du P.L.

17h au printemps, fin de l’aprèsmidi.

Peu de gens et peu de bruit, un espace parfait pour méditer. Certains viennent pour s’y recueillir, rendre visite à un proche défunt. D’autres, pour se promener, ou pour y être tout simplement.

La fraîcheur des arbres, du vent ; liés à la tiédeur du soleil ; un son très calme, et une lumière pure qui apparaît entre les feuilles des arbres protecteurs ; la simplicité liée à la sûreté.

Les arbres, l’herbe et les buissons dansant ; La verdure environnante inspire la sérénité.

Tout autour, des cercueils ornés de sculptures qui, grâce aux rayons du soleil, semblent renaître.

Leur présence n’est pas menaçante, au contraire ; on se sent protégé ; Le temps semble s’arrêter en compagnie des esprits ; C’est tout simplement beau, et on s’y sent bien. A propos de la photo de Hans Baumgartner, donner les points singuliers qui caractérisent l’atmosphère dont parle P.

Zumthor. L’atmosphère dont parle P.Zumthor se caractérise par des points singuliers, notamment présents sur la photo de H.

Baumgartner, « Maison d’étudiants ».

Cette photographie en noir et blanc représente un café dans lequel discutent des étudiants des années 30.

Zumthor s’en sert pour accompagner son questionnement sur « la magie du réel ».

Il y relate l’intensité et l’ambiance mise en avant.

Après lecture, on associe directement les éléments de l’image à ses différents chapitres.

La présence, l’intensité et les effets produits par la lumière dans cette pièce en est un parfait exemple.

Rendue possible grâce à la taille de fenêtres, elle renvoie à une atmosphère pure et.... »