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Présentation de l'éloge du carburateur de Mattew B. Crawford

Publié le 23/03/2025

Extrait du document

« L’Éloge du carburateur, écrit par Matthew B.

Crawford, est un essai philosophique publié en 2009. Matthew B.

Crawford est un philosophe et universitaire américain dont les réflexions portent sur le sens du travail et de l'individualité dans les sociétés modernes.

Il est actuellement chercheur à l'Université de Virginie à l’institut pour les études avancées de la culture.

En parallèle de cette activité, il fabrique des pièces détachées pour des vieux motocycles dans une banlieue industrielle de la ville de Richmond, dans l'État de Virginie. Structure du livre : L’essai est organisé en sept chapitres qui abordent divers aspects de cette thématique : du plaidoyer pour les arts mécaniques aux contradictions du travail de bureau, en passant par l'éducation et la pensée en action. Constat sur la Société de la connaissance : La « société de la connaissance » est une expression mise en place par Peter Drucker économiste autrichien pour désigner les sociétés du XXI -ème siècle où les nouvelles techniques d’information et de communication, l’accès au savoir s’est démocratisé (télévision, internet).

Notre société tend vers une : La "société de la connaissance », c’est à dire que le travail intellectuel efface peu à peu le travail manuel. Cette société induit certains phénomènes : - Pénurie de main d’œuvre dans le secteur de la construction et dans celui de la mécanique automobile. - déclin de l’usage des outils -Inflation des diplômes (J.

Schumpeter : « l’expansion de l’éducation supérieure au- delà de la capacité d’absorption du marché du travail réduisait souvent les cols blancs à accepter des travaux inférieurs ou des salaires moins élevés que ceux des ouvriers, les mieux rémunérés.

» -La quête de symboles de réussite (diplômes, bourse,) devient plus importante que l’apprentissage des savoirs effectifs.

La fonction des notes l’emporte sur leur usage pédagogique. Critiques du livre sur la « société de la connaissance » : La conception est faite en amont et la réalisation pratique de l’objet technique en est indépendante.

Cette séparation du “faire” et du “penser” est à l’origine de la décrépitude du travail intellectuel et manuel. -La dévalorisation du travail manuel : Crawford critique la tendance de la société à reléguer le travail manuel à une activité de moindre valeur intellectuelle.

Selon lui, le travail manuel, comme la mécanique ou la réparation, est non seulement complexe mais aussi enrichissant, car il exige une capacité à résoudre des problèmes et à interagir avec le monde physique de manière créative. Remplacer intégralement un bien ou louer les services d’un expert pour le remettre en état lorsque celui-ci est défectueux sans chercher par soi-même = dépendance collective) Cela conduit à une forme de déqualification similaire à celle des chaînes de production industrielle. -Technologie et déconnexion : L’auteur critique l’influence des technologies modernes, qui favorisent une culture du multitâche, du paraître et de l’efficacité au détriment de la réflexion profonde.

La technologie n'est plus un moyen d’améliorer notre compréhension de l’univers mais un outil de conformisme et de dépendance (Exemples : constante affirmation de soi, narcissisme possession d’objet =extension de notre propre volonté) + manipulations marketing=conformisme, ->Érosion de l’indépendance du jugement d’esprit des citoyens, célébration des potentialités plutôt que les réalisations concrètes, Aliénation du travail moderne : Selon lui le travail de bureau assujettie à la société de consommation moderne tend à aliéner les travailleurs.

Crawford observe une hiérarchisation accrue dans le travail intellectuel, où une élite restreinte monopolise les vraies décisions créatives.

Tandis que la plupart des "cols blancs" se limitent à des tâches standardisées et appauvrissantes.

Ces travailleurs intermédiaires sont ainsi des diffuseurs plutôt que des créateurs.

Ce qui naturellement mène à une perte d’autonomie et d’épanouissement personnel dans le travail.

Il devient insensé, littéralement.

On est finalement à face une vision réductrice de l’intelligence comme « capacité de traitement de l’information ».

Manipuler des abstractions n’est pas la même chose que penser.

-> Réduire le savoir à des règles, des lois, des formules.

Élimination des éléments cognitifs. -Cela conduit à une forme de déqualification similaire à celle des chaînes de production industrielle.

La carrière d’un individu dépend de ses relations personnelles entre autres parce que les critères d’évaluation sont ambigus. Culture d’entreprise= séparation vie pro/ perso vient à s’effacer, personnalité en jeu, Autorité par le biais du travail des grandes entreprises, « technologie.... »

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