Le malentendu d’Albert camus
Publié le 15/10/2022
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Le malentendu d’Albert camus
- Le XXème siècle, période illustrée par l’essor du surréalisme, se définit par
une liberté accrue d'imagination, ce qui engendre des textes originaux et
poétiques.
Le malentendu est une pièce théâtrale en trois actes écrite par
Albert Camus en 1943, en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale.
C’est
dans ce contexte de guerre, et de désespoir, que la pièce est représentée
pour la première fois en 1944, alors que la France est à ce moment la encore
sous occupation allemande.
- Le Malentendu d’albert camus, met en scène trois personnages principaux,
Jan, la mère de Jan, et Martha la sœur de Jan.
L’intrigue qui va se nouer
autour de ce cercle familial se déroule dans une petite auberge, quelque part
en Europe centrale.
Rêvant de faire fortune, et d’aller vivre dans un meilleur
endroit.
Martha et sa mère ont pris pour habitude d'assassiner les clients de
leur auberge afin de les dépouiller de leurs argent.
Le frère de Martha parti
depuis vingt ans, et revenu anonymement dans cette auberge, sera
finalement pris pour cible, et tué.
Quand Martha, et sa mère découvrent qui
elles ont tués, elle finissent par se suicider
- L’auteur cherche à dénoncer à travers cette œuvre l’absurdité de la condition
humaine, selon lui l’homme est à la recherche constante d’un sens au monde,
a son existence, et à ses actions, conduisant parfois à des actes extrêmes
pour les obtenir.
Camus nous met en garde contre cette volonté parfois
aveuglante.
Quelques fois, afin d’atteindre sa satisfaction personnelle,
l’humain peut être animé par une énergie capable d’aller au crime.
Et c'est à
travers cette mise en scène, ou Jan se retrouve finalement victime d’une
mécanique qui se retourne contre lui en toute transparence, qu’Albert Camus
va renverser les rôles, passant d’une vision compatissante de la mère, et de
la soeur a la recherche éperdu du bonheur, à une vision meurtrière, et
haineuse des deux femmes, envers lesquelles un sentiment de culpabilité, et
de dégoût peuvent se construirent.
- Pour moi cette œuvre, est bien plus qu’une simple pièce de théâtre, c’est
une philosophie de vie très importante, dans laquelle on se retrouve tous
mêler qu’on le veuille ou non.
L’aspect réaliste de cette œuvre, nous désiste
de la vraie réalité, on considère presque les actes meurtriers des deux
femmes, comme quelque chose de normal, et leur simple volonté d’une vie
meilleure, créer un lien compatissant entre le lecteur et les personnages.
J’ai
particulièrement aimé cette œuvre, car il y a un....
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