Le contrat Social, Rousseau Livre I : La base de la théorie du Contrat Social
Publié le 05/06/2024
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«
Le contrat Social, Rousseau
Livre I : La base de la théorie du Contrat Social
Objectif : « Je veux chercher si dans l’ordre civil il peut y avoir quelque
règle d’administration légitime et sure (…) Je tâcherai d’allier toujours
dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l’intérêt prescrit »
Le Livre I de "Du Contrat Social" de Rousseau établit les fondements de sa
philosophie politique, en explorant la transition de l'état de nature à la
société à travers le contrat social, tout en insistant sur la primauté de la
volonté générale dans l'autorité politique.
Dans le premier chapitre, Rousseau expose l'objectif de son œuvre, qui
est d'explorer la nature du pouvoir politique légitime.
Les chapitres suivants discutent de l'état de nature, où les individus
naissent libres mais sont ensuite enchaînés par la société, et de la
souveraineté, qui est inaliénable et repose sur la volonté générale.
Rousseau souligne également les pertes et gains que les individus
rencontrent en passant du contrat social, tel que la liberté naturelle cédée
contre la protection de la communauté : il montre l’origine des société qui
remonte à la première : la famille.
La condamnation des autorités naturelles
Aucun homme ne tient de la nature une autorité, quelle qu’elle soit, sur
les autres hommes.
L’autorité du père sur ses enfants disparaît dès que
les enfants n’ont plus besoin de lui pour assurer leur survie.
L’esclavage et
la force, même quand ils sont acceptés, ne peuvent se justifier au nom
d’une prétendue supériorité de certains individus, parce qu’ils sont une
négation de la volonté libre de ceux qu’on assujettit : « Céder à la force
est un acte de nécessité, non de volonté ; c ’est tout au plus un acte de
prudence.
En quel sens pourra-ce être un devoir ? ».
Définition du pacte social
Un pacte par essence est consenti librement.
L’autorité politique ne peut
avoir pour origine que le consentement unanime de ceux sur qui elle
s’exerce : « Tout homme étant né libre et maître de lui-même, nul ne
peut, sous quelque prétexte que ce puisse être, l’assujettir sans son aveu
», « aveu » doit ici être compris au sens de « volonté ».
Ce consentement
est fixé par un pacte social, « l’acte du monde le plus volontaire ».
Selon
Rousseau, les clauses de ce contrat se réduisent en fait à une seule :
« L’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la
communauté ».
Le mot « aliénation » prend dans la phrase le sens
juridique de « transmission volontaire ».
Ce ne sont pas seulement ses
biens que l’individu lègue à la communauté, ce sont surtout ses droits
individuels : le mot « associé », qui se substitue au mot « individu » dans
la formulation, souligne avec force que dans une telle société l’individu,
avec ses égoïsmes et ses intérêts particuliers, connaît une authentique
promotion morale et se métamorphose en citoyen animé par le seul
intérêt général.
L’accumulation des termes « totale », « chaque », « tous
», « toute », affirme avec force que ce contrat social exclut toute
exception ; ainsi, « la condition est égale pour tous ».
Chacun
abandonnant tous ses droits individuels, aucune personne n’a plus à
craindre d’être assujettie par une autre personne, la liberté est donc
garantie pour chaque associé.
L’homme acquiert en réalité un statut
ambivalent, il est à la fois citoyen et sujet, citoyen parce qu’il constitue
une
partie de la souveraineté, sujet parce qu’il obéit aux lois votées par cette
souveraineté dont il est membre.
Le citoyen-sujet vit dans la dynamique
de la volonté générale, qui n’est pas la somme des volontés particulières
toujours subjectives et égoïstes ; la volonté générale, objective, s’élabore
« dans le silence des passions », dans le but unique de servir l’intérêt
général.
La souveraineté est donc celle du peuple, de la communauté, qui dicte sa
volonté générale à tous ses membres.
Chapitre 2 : des premières sociétés
La famille est la plus ancienne société : et jusqu’à l’indépendance des
enfants elle se maintient naturellement, sitôt cet Age révolu s’il reste uni
ce n’est que par convention.
La famille est le premier modèle des société politique.
Il n’y a pas d’esclave par nature « s’il y a des esclave par nature c’est
parce qu’il y a eu des premier esclaves contre nature : la force a fait les
premier la lâcheté les a perpétué »
Chapitre 3 ; du droit du plus fort
Le plus fort ne l’est jamais éternellement : si la force fait le droit, toute
force qui surmonte la première succède à son droit
La force ne fait pas le droit, car on est obligé d’obéir aux puissance
légitime.
Chapitre 4 de l’esclavage : Si aucun homme n’a d’autorité naturelle et que
la force ne produit pas le droit.
les conventions sont la base de toute autorité
La force ne fait pas le droit, car on est obligé d’obéir aux puissance
légitime.
Chapitre 4 de l’esclavage :
Si aucun homme n’a d’autorité naturelle et que la force ne produit pas le
droit.
les conventions sont la base de toute autorité : Le fait de s’aliéner est
illégitime, renoncer à sa liberté c’est renoncé à sa qualité d’Homme
Ainsi de quelque sens qu’on envisage les choses le droit d’esclavage est
nul non seulement parce qu’il est illégitime, mais aussi absurde et qu’il ne
signifie rien
ces mots s’excluent soit d’un homme à un homme soit d’un homme à un
peuple
Chapitre 5 : qu’il faut toujours remonter à une première convention
le tyran eut il asservit la moitié du monde n’est toujours qu’un particulier ;
son intérêt séparé de celui des autre n’est toujours qu’un intérêt privé si
ce même homme vient à périr son empire après lui reste épars et sans
liaison, comme un chene se dissout en un tas de centre après un incendie
Chapitre 6 : Du pacte social
Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous
la suprême direction de la volonté générale : et nous recevons en corps
chaque membre comme partie indivisible du tout .
le peuple ensemble de citoyens comme participant à l’autorité soumis au
lois comme sujet
chapitre 7 :Du souverain
Afin que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme cette
particularité ; que si un individu ne veut pas se soumettre à la volonté
générale il y sera contraint par tout le corps : on le forcera à être libre
Chapitre 8 : de l’état Civil
Le changement de l’état de nature à l’état civil a produit des
changements : en instaurant la moralité et la justice
Ce que l’homme perd par le contrat social c’est la liberté naturelle et un
droit illimité à tout qui n’a pour borne que la force l’individu
La liberté civile qui est limitée par la volonté générale et la possession qui
n’est l’effet que du droit de la propriété
La liberté morale qui rend l’homme vraiment maitre de lui
Chapitre 9 du domaine du réel
Le système social ne doit pas détruire l’égalité naturelle
Le pacte fondamental substitue au contraire cette égalité morale et
légitime à ce que la nature avait pu mettre d’inégalité physique entre les
homme et que pouvant être inégaux en force ou en génie ils deviennent
tous égaux par la convention et le droit
Livre II :
Du Bon Souverain Le Livre II du Contrat Social de Rousseau se penche sur
la question de la souveraineté, des différentes formes de gouvernement et
de leur relation avec la volonté générale ?
Le Livre II approfondit la réflexion de Rousseau sur la souveraineté et les
différentes formes de gouvernement, en les liant étroitement à la notion
de volonté générale, un concept central dans sa philosophie politique.
Structure :
Rousseau détaille les différentes formes de gouvernement,
notamment la démocratie, l'aristocratie et la monarchie.
Il discute
également de la notion de souveraineté et de la manière dont elle
peut être incarnée dans un État.
Rousseau se concentre sur la démocratie directe, où les citoyens
participent directement à la prise de décision, soulignant son
importance pour la réalisation de la volonté générale.
Rousseau examine l'aristocratie, où un petit groupe détient le
pouvoir, et les problèmes potentiels qui en découlent.
Enfin, il traite de la monarchie, soulignant ses avantages et ses
inconvénients.
Les caractéristiques de la souveraineté selon Rousseau
Elle est inaliénable.
La volonté générale souveraine ne peut être
cédée à quiconque.
Rousseau condamne tout régime politique fondé
sur la représentativité : la souveraineté ne peut en aucun cas être
exercée par un député élu par les citoyens, le risque de voir la
volonté générale supplantée par les intérêts particuliers est
beaucoup trop grand.
Il conteste les théories de Montesquieu qui
défend les régimes représentatifs, et en particulier la Constitution
anglaise ; pour lui « toute loi que le Peuple n’a pas ratifiée est
nulle ; ce n’est point une....
»
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