la passion amoureuse dans la tragédie classique

« Sujet : la passion amoureuse dans la tragédie classique analyser le dramatique de la passion amoureuse dans la tragédie classique ainsi que l’importance du rôle du confident dans l’expression de cette passion en prenant appui sur les traits majeurs de cette scène d’aveux et sur l’ensemble de vos connaissances et lectures. À respecter impérativement : • se restreindre au domaine de la tragédie classique et ne citer aucun autre genre • vos connaissances et lectures doivent donc ne s’appuyer que sur d’autres tragédies classiques • ne pas tomber dans le piège de l’analyse de texte (il ne s’agit pas de décortiquer la façon dont la langue de Racine permet d’exprimer le dramatique de la passion amoureuse) • il faut dégager les constantes qui composent le dramatique de la passion amoureuse dans une tragédie classique PLAN : INTRODUCTION Rappel des constantes majeures d’une tragédie classique (époque et traits caractéristiques, la bienséance et l’absence d’actes violents sur scène, la passion d’un amour impossible, la lutte tragique contre cette passion, la fatalité divine en référence aux tragédies grecques, l’issue fatale)) comme dans Phèdre de Racine et son amour passion impossible pour Hippolyte son beau-fils. Comme dans…...(citer un autre exemple de passion tragique issue de la tragédie classique) Annonce du plan : dans un premier temps nous montrerons les composantes dramatiques d’une passion amoureuse à travers l’étude de la scène d’aveux de Phèdre ici présentée ainsi qu’en se référant à d’autres scènes de la tragédie classique. Dans un second temps, nous soulignerons l’importance du personnage de confident dans la tragédie classique qui permet de libérer l’expression d’une passion tragique et torturante.

La scène d’aveux de Phèdre à sa servante et confidente Oenone permettra d’en illustrer l’importance ainsi que d’autres scènes similaires que nous évoquerons. DEVELOPPEMENT 1ere partie : les composantes dramatiques d’une passion amoureuse 1.a / à travers l’étude de la scène d’aveux de Phèdre / acte I - scène III • la tragédie d’une passion amoureuse impossible et condamnable La situation évoquée dans cette scène est tragique pour les deux personnages, Phèdre et Oenone.

Phèdre aime son beau fils Hippolyte d’un amour impossible et coupable.

Oenone est terrifiée de l’apprendre.

Le champ lexical de la mort et de la souffrance s’applique aussi bien à Phèdre qu’à Oenone (citer lignes Oenone –« délivrez mon esprit de ce funeste doute » l.3, - Oenone - « et quel mortel ennui contre tout votre sang vous anime aujourd’hui » l.31-32 – Phèdre : « tu vas ouïr le comble des horreurs.

l.46 ; Oenone - « Juste ciel ! Tout mon sang dans mes veines se glace.

Ô désespoir ! Ô crime ! » l.65-66- Phèdre : « pourvu que de ma mort respectant les approches...

»l.114). • La passion amoureuse est traitée comme un crime et la tragédie consiste à ne rien pouvoir faire pour y remédier : L’aveu de Phèdre revet l’aspect d’un crime inavouable et condamnable (« tu vas ouïr le comble des horreurs »l.46) - « j’ai conçu pour mon crime une juste terreur »l.108 • La passion amoureuse tragique trouve son origine dans une malédiction divine Phèdre est victime de la haine de Vénus Phèdre - « Ô haine de Vénus ! Ô fatale colère ! Dans quels égarements l’amour jeta ma mère ! »l.19-20 – Phèdre « puisque Venus le veut, de ce sang déplorable je péris la dernière et la plus misérable.

»l.34-35 (rappel de l’histoire de la famille.... »