Fiches de lectures cursives
Publié le 13/06/2024
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LECTURES
CURSIVES
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t
De
Lectu
re
Poésie
Poème entre XIXe et XXIe siècle sur le carpe diem et la vanité
Art littéraire jouant sur les sons, les rythmes et les images permettant
d'évoquer ou de suggérer des sensations, des impressions et des
émotions.
Il
existe
plusieurs
genres
de
poésie : la poésie lyrique, dramatique ou encore pastorale.
Synonymes : poème, vers
Philippe de Champaigne, Vanité, 1644
Alexandre BECHERER (XXe- XXIe siècle)
Vanité - 2009 Peinture aérosol
Nous proposons ces deux tableaux représentant le capre diem et la vanité
pour montrer qu’en fonction des siècles ceux-ci peuvent être représentés
avec différents styles.
Nous retrouvons toujours certains éléments comme
le crâne, les fleurs ou flammes et les mêmes couleurs chaudes.
Poème n°1 :
I.
Biographie de l’auteur
Sabine Sicaud est une poétesse française née le 23 février
1913 dans une famille aisée.
Celle-ci reçu une éducation
majoritairement littéraire, comme cela convient aux jeunes
filles de l’époque.
Elle commence à écrire des poèmes en 1919
sur des agendas publicitaires.
A l’âge de onze ans, elle
remporta le second prix au Jasmin d’argent de 1924 pour son
poème « Le petit cèpe ».
En 1925, elle remporta quatre autres
prix, dont le grand prix des Jeux Floraux de France, pour le
poème « Matin d’automne », écrit quand elle n’avait que neuf
ans, en 1922.
Son premier recueil de poèmes, « Poèmes d’enfant », fut
publié en 1926 dans la revue littéraire « Les Cahiers de France » précédé
d’une préface d’Anna de Noailles.
Malheureusement, pendant l’été 1927, elle se blessa à un pied qui
dégénéra en une ostéomyélite, une gangrène des os.
Après une année de
fièvres et de douleurs, elle mourut à l’âge de 15 ans dans la maison
familiale le 12 juillet 1928.
Ses poèmes vont être publiés posthumes en
1958 dans le recueil Les Poèmes de Sabine Sicaud.
II.
Pourquoi ce choix ?
J’ai choisi ce poème parce qu’il a été écrit par une femme ce qui était
assez rare à cette époque.
Puis en faisant quelques recherches j’ai
découvert que cette femme n’avait que 15 ans lorsqu’elle l’avait écrit.
Ce qui m’a interpelée lorsque j’ai vu ce poème c’est qu’il était inachevé
alors qu’il est déjà très long.
Ce poème de la dernière année de sa vie représente bien la vanité et le
carpe diem par le ressentiment de son regret, elle aurait voulu « tout
voir » et faire beaucoup de choses avant de mourir, elle aurait voulu
profiter de la vie, voyager, faire de nouvelles connaissances.
Je trouve qu’elle a une très bonne écriture pour son âge, elle est d’une
étonnante maturité et cultivée, elle parle, par exemple, déjà d’amour
comme si elle était adulte.
C’est curieux comme les occupations ont
changé d’un siècle à un autre.
Poème n°2 :
Vanités
Hélas ! combien de fois j'ai déjà vu le cierge
S'allumer tristement auprès d'un cher cercueil,
Et suivi l'huissier noir qui frappe de sa verge
Le pavé de l'église aux tentures de deuil !
Notre existence brève est une étroite berge,
Et nous des naufragés sur ce rebord d'écueil ;
À chaque instant, un flot en prend un qu'il submerge :
Et nous nous déchirons dans la haine et l'orgueil !
Auguste Angellier, Le chemin des saisons (1903)
I.
Biographie de l’auteur
Auguste Angellier est né le 1er juillet 1848 à Dunkerque.
Il fit
ses études à Boulogne-sur-Mer.
Alors qu’il était en train de
préparer un concours au Lycée Louis-le-Grand de Paris en 1866,
il fut accusé d’un mouvement de révolte et fut expulsé.
Il décide
alors de partir en Angleterre où il réussit à obtenir le poste
d’enseignant dans un petit pensionnat.
Lors de la guerre de 1870 Auguste décide de s’engager
volontairement.
Il part à Lyon et Bordeaux mais suite à une
infection respiratoire grave, il fut renvoyé à Paris.
Après la guerre il
poursuivit ses études et obtenu sa licence peu après.
Deux ans plus tard il commença à enseigner au Lycée Charlemagne, mais
très rapidement, il décida de repartir en Angleterre.
Là-bas, Auguste
fréquente les milieux littéraires et fait la connaissance de plusieurs
écrivains et littéraires.
Il développe une sensibilité de poète.
Il obtient en 1881, le poste de maître de conférences.
Puis entame alors
une carrière de professeur d’Anglais à la faculté des Lettres de Douai
avant d’être transféré à Lille en 1887.
Après 12 ans d’enseignement, il soutient ses 2 thèses, chacune d’elles
porte sur un poète.
La majeure était destinée à l’Écossais Robert Burns, et
la complémentaire à John Keats, rédigée en latin.
Il reçoit ainsi le titre de
Professeur et devient président du jury d’agrégation d’Anglais de 1890 à
1904.
Puis fut nommé doyen en 1897.
Auguste Angellier s’éteignit à 63 ans, le 28 février 1911, à Boulogne-surMer.
II.
Pourquoi ce choix ?
J’ai choisi ce poème parce que je trouve qu’il retransmet bien le thème de
la vanité, tout d’abord par son titre mais surtout par les termes que le
poète emploi, comme le « cierge », le « cercueil », la « mort », le
« deuil » et « l’existence brève ».
Il compare la vanité à une noyade avec le champs lexical de l’eau
« naufragés », « flot », « submerge ».
Grâce à la ponctuation que le poète utilise, les points d’exclamation, le
poème parait plus vivant.
Il fait référence aux anciens poèmes qui étaient
dit à haute voix avec des intonations.
Je l’ai également choisi car il est assez récent, le langage est
contemporain et même s’il est court je trouve qu’il est fort en émotions.
Poème n°3 :
I.
Biographie de l’auteur
Esther Granek est une poétesse belgo-israélienne francophone
née à Bruxelles le 7 avril 1927 et elle est décédée le 9 mai 2016
à Tel Aviv.
En 1940 durant la seconde Guerre mondiale, elle
déménagea en France avec sa famille et fut déportée dans un
camp de concentration à Brens.
En 1941, elle et sa famille se
sont enfuis quelques jours avant l’extermination de tout le camp.
Elle restera à Bruxelles, où son oncle et sa tante la cacheront,
ces derniers se firent arrêter refusant de divulguer l’adresse afin de la
protéger.
Ensuite elle fut cachée par une autre famille chrétienne à
Bruxelles avec de faux papiers, où elle se fit passer pour leur enfant, elle
travailla dans leur magasin jusqu’en 1943.
Elle a écrit plusieurs livres et a
reçu la décoration civique de première classe en récompense de la qualité
de son travail.
II.
Pourquoi ce choix ?
J’ai choisi ce poème car je trouve qu’il met bien en avant le thème du
carpe diem, du fait que le temps passe vite, qu’il faut profiter du moment
présent.
Dans son poème elle dit souvent « saisir l’instant » ce qui image
bien le carpe diem, « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain
».
Je trouve son poème très doux, c’est un poème assez simple qui est
facile à comprendre et qui est chaleureux.
J’apprécie ce poème car elle
associe des mots à des images, elle associe le carpe diem à la fraîcheur
d’un bouquet, ses couleurs, mais aussi le sens de ses phrases « Saisir
l’instant tel une fleur ».
Ceci nous rappelle qu’un moment n’est pas
éternel, comme une fleur qui fane sans eau, un moment qui se perd si on
en profite pas.
Poème n°4 :
C’est la même auteure que le poème précédent
II.
Pourquoi ce choix ?
J’ai choisi ce poème car je trouve qu’il est très intéressant, c’est un poème
qui me parle beaucoup.
J’apprécie la façon dont il a été rédigé, les phrases
sont courtes, les strophes commencent toujours de la même manière.
C’est un poème que je trouve assez différent des autres.
Dans ce poème il
y a la répétition du mot « fallait » et cette répétition permet d’évoquer le
regret et il permet l’expression de ses regrets.
Ici le mot « fallait » m’a
rappelée le temps qui passe et qu’il faut en profiter.
Cela m’a donc fait
penser à toutes les choses que je regrette car je n’ai pas profité de
l’instant présent.
Pour ma part j’ai l’impression que le poème incite à la
réflexion et il permet de se remettre en question.
Dans son poème Esther
Granek évoque le carpe diem d’une façon un peu étrange, elle dit : « Tu
l’as laissé là », « Il s’en est allé », « Un jour est passé », « Quel beau jour
c’était ».
J’ai l’impression que dans ces phrases elle n’exprime pas le carpe
diem comme dans son autre poème où elle dit « saisir l’instant, s’y
réfugier, en rêver » mais elle l’évoque comme si elle regrettait de ne pas
avoir saisi ce moment et donc elle l’exprime d’une autre façon.
C’est ça
que j’apprécie dans son poème.
Poème n°5 :
I.
Biographie de l’auteur
Fils de libraire, Jacques Anatole François Thibault est né le 16
avril 1844 à Paris et mort le 12 octobre 1924 en Indre-et-Loire,
est un écrivain français.....
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