Fiche sur Le fils naturel de Diderot

« ACTE I. Scène I Didascalie sur le décor: salon, clavier, tables de jeu, canapé etc (indications rares à l’époque) Dorval seul, habit de campagne, cheveux négligés, agité sur son canapé, change de position, ouvre livre sans lire, dit l’heure, appelle Charles. Scène II.

Dorval, Charles Charles: domestique, apporte chapeau et épée.

Dorval demande voiture, ramasse brochures, papiers, veut partir sans dire à personne, Charles essaie de convaincre puis appelle les gens.

Mariage de Rosalie avec Clairville, devait être témoin; Le père de Rosalie arrive d’un voyage de + de 1000 lieues. Scène III.

Dorval seul Se demande si ne devrait pas voir ses amis: Clairville et sa sœur, pour Rosalie + compliqué. Scène IV.

Dorval, Constance, Des domestiques Constance se réveille, étonnée de le voir habillé, Dorval annonce le départ, elle pense que la cause est l’ennui. - Tirade de Constance; veuve, enjoy la vie retirée, lecture, promenade et conversation avec le frère qui parlait de Dorval, curiosité. - S’occupait de Rosalie, la formait, la rendait prudente, adaptée au comportement de Clairville, préparait l’union.

Mais après l'arrivée de Dorval ne lui enseigne” plus à plaire”, tombe elle-même amoureuse, essaie de l’élever à ses propres yeux pour plaire.

Parle d’elle à la 3ème pers “Telle est Constance”, éloignée: vertueuse Scène V.

Dorval, Constance, Clairville Clairville vient d’apprendre le départ de Dorval Scène VI.

Dorval, Clairville Parle de lettres de Paris.

Clairville se voit abandonné, Rosalie ne l’aime plus. Raconte histoire de Rosalie: chez une tante qui meurt, Constance l’aide, en fait son élève, + mère de R meurt, le père revient.

Perte de sentiments de R avec manque d’obstacle, insipide, froide (même à l’arrivée de son père) et politesse.

De même pour Constance. “Un goût sombre pour la solitude est tout ce qui lui reste”. Dorval essaie de justifier par inégalités d’humeur des femmes bien nées et sensibles “Mon ami, leur âme est semblable au cristal d’une onde pure et transparente où le spectacle tranquille de la nature s’est peint”.

Doit aller lui parler car elle l’estime. Scène VII.

Dorval, seul Monologue sur la demande, veut se cacher de Rosalie et ne pas paraître devant elle.

LOL “La vertu?...

M’en reste-t-il encore?” ACTE II Scène I.

Rosalie, Justine Travaillent sur un métier à tapisserie, Rosalie pleure.

Justine la questionne, lien avec l’arrivée du père? La veille du mariage? L’amour pour Clairville? Essaie de défendre cet “amant tendre, fidèle, honnête… qui eût de l’esprit, de la figure, des moeurs. Des moeurs! mademoiselle, des moeurs!”. Pense que ne peut pas aimer qlqn d’autre.

Entre Dorval. Scène II.

Rosalie, Dorval Emu, veut obéir à son ami avant son départ (R étonnée).

Pour quelles raisons est-elle froide? “C’est que je ne l’aime plus”.

“Rien.

Je l’aimais.

J’ai cessé.

J’étais légère apparemment, sans m’en douter”.

Rythme ternaire.

Désolée, elle voudrait être morte.

Avoue qu’elle “en aime un autre”.

(étonnement et reproches).

“Les traits, l’esprit, le regard, le son de sa voix, tout, dans cet objet doux et terrible, semblait répondre à je ne sais quelle image que la nature avait gravée dans mon cœur." “Je me voyais à peine dans les autres, et je me retrouvais sans cesse en lui”.

Dorval le sait et sent.

Dorval demandé par Clairville.

“Adieu.

Quel mot!”. Scène III.

Dorval, seul Belle dans sa souffrance, se souviendra des mots “Dorval, vous le savez” qui raisonnent dans son coeur. Scène IV.

Dorval, Clairville Dorval troublé, larmes.

Clairville se jette dans ses bras “Qu’a-t-elle dit? Quel est mon crime? Ami de grâce, achevez-moi.” Lui reproche de l’abandonner.

D confirme un changement chez Rosalie mais parle de son père, attend son retour.

Mais pas obstacle pour Clairville.

Demande d’attendre le retour de Constance avant de partir. Sous-entend qu'elle l’aime. Scène V.

Dorval, seul “Suis-je assez malheureux!...

J’inspire une passion secrète à la sœur de mon ami… J’en prends une insensée pour sa maîtresse; elle, pour moi…” A troublé 3 êtres purs.

Appelle Charles. Scène VI.

Dorval, Charles, Sylvestre Affaires prêtes, Constance rentrée.

Charles lui donne une lettre et sort. Scène VII. Lit la lettre de Rosalie, cause du malheur à Clairville et au père.

“Je donnerais ma vie pour lui (Clairville), Adieu, Dorval, je donnerais pour vous mille vies.. Adieu!...Vous vous éloignez, et je vais mourir de douleur”.

Puis relit et commente, pense que c’est lui le coupable.

“Je les connus autrefois ( les lois de l’innocence).” “O Rosalie, ô vertu, ô tourment!”.

Puis écrit quelques lignes, Charles arrive en courant. Scène VIII.

Dorval, Charles Appelle au secours+ Clairville, on assassine qlqn.

Constance rentre, surprise d’être laissée seule. Scène IX.

Constance, seule S’interroge sur la fuite, trouve la lettre commencée “Je vous aime, et je fuis…”..”Les devoirs de l’amitié, les lois sacrées de l’hospitalité.” Pense que c’est pour elle. ACTE III.

Scène I.

Dorval, Clairville Parlent d’un vaisseau, Mérian (veillard).

Dorval veut comprendre ce qui se passe. Deux méchants contre lesquels Dorval avait secouru Clairville: l’un disait que Constance l’aime, l’autre qu’il aime Rosalie.

Clairville n’y croit pas, il doit sa vie à Dorval.

Maxime à la fin même si la théorie du drame rejette “Que l’innocence et la vertu sont grandes, et que le vice obscur est petit devant elles”. Scène II.

Dorval, Clairville, Constance Inquiète, dit que Rosalie est à moitié morte, ils courent, mais Constance rassure: elle est avec Justine.

Clairville inquiet pour elle et Dorval qui est “d’un sombre qui ne se conçoit pas”, l’invite à partager ses chagrins.

Il veut lui montrer la lettre de Rosalie mais se trompe et montre la sienne.

Constance qui pense tjrs que c’est pour elle, le rassure, inutile de fuir etc.

Clairville s’en réjouit de l’avoir pour frère, l’incite à avoir confiance en lui; Constance se retire pour ne pas les gêner. Scène III.

Dorval, Clairville C essaie de comprendre pourquoi il lui cachait cet amour; demande si c’est parce que ça le priverait d’une moitié de la fortune, donc pas assez riche pour épouser Rosalie. Scène IV.

Dorval, Clairville, Rosalie, Justine C lui demande si c’est vrai qu’elle craignait pour sa ville?, si cela a “réveillé une étincelle d’intérêt”.

Il lui annonce aussi que D aime Constance et lui demande un mot pour qu’il soient tous unis par un “lien éternel”.

Elle se meurt.

Dorval appelle les domestiques.

Justine la secoure.

Rosalie dit à C de la laisser et qu’elle le hait. Scène V.

Dorval, Clairville Il est fou de rage, va et vient, répète la dernière phrase de Rosalie, commente.

“Elle me hait!...

Qu’ai-je fait pour qu’elle me haïsse? Je l’ai aimée”.

Demande à Dorval de décider de son sort “Faut-il se détacher d’elle...et mourir?” Charles entre. Scène VI.

Dorval, Clairville, Charles Charles, en tremblant, annonce qu’il y a un monsieur qui attend à parler à quelqu’un. “Qu’il entre”: échos de comédie sentimentale de Voltaire, Nanine que Diderot réorchestre à la fin de manière plus dramatique, plus pathétique. Scène VII.

Dorval, Clairville, Justine, Charles, Sylvestre, André et les autres domestiques de la maison, attirés par la curiosité, répandus sur la scène (“tableau” spectaculaire: social et esthétique, nouveau, mettre en scène la maison par une pantomime collective inspirée de l’art pictural”.) André se présente comme étant au service d’un honnête vieillard, annonce le retour à sa fille (père de Rosalie).

Clairville s’inquiète mais est rassuré; Raconte qu’il étaient partis sur le vaisseau l’Apparent le 6 juillet, le vieux a hâte, en bonne santé au début, navigation la plus heureuse, arrivent en France heureux lorsque sont abordés des vaisseaux qui crient “la paix,la paix” et qui les ont fait prisonniers.

Le maître pleure, douleur sombre et morne, renonce à manger, André dépouillé, le maître enchaîné; André jeté dans une horrible prison (le lieu le plus profond d’un bâtiment).

Critiquent l’Angleterre.

On a libéré André.

“Quel mélange incroyable d’humanité, de bienfaisance, et de barbarie!”.

Est allé voir le maître dans un cachot, entend une voix mourante qui l’appelle .

Il est nu, étendu sur la terre humide; on lui a pris le pain et vêtements en abusant de son âge; André se souvint de ses aumônes, appelle à l’aide, le ranime.

Le vieux dit qu’il sent qu’il va y mourir et demande d’apporter les dernières paroles aux enfants.

Raconte qu'il était né français, ne s’appelle pas Mérian, lorsque voulait expliquer: le correspondant vient d’ouvrir la porte pour les délivrer, ému, donne ses vêtements, sont partis chez lui, reprirent forces.

Le maître est resté à Paris pour se reposer. Scène VIII.

Dorval, Clairville Clairville parle du rapport entre sa fortune médiocre et l’inconstance de Rosalie. Incertain que le père va accorder.

Dorval troublé par le récit d’André, le cngmnt de nom etc. Scène IX.

Dorval, seul Monologue délibératif, s’adresse au ciel en demandant un moment de repos, dégoûté de devoir mentir, questions rhétoriques.

Pense à la ruine de Rosalie.

“Je suis riche.

Je l’aime.

J’en suis aimé.

Clairville ne peut l’obtenir.

Sortez de mon esprit, éloignez-vous de mon coeur, illusions honteuses!” Je peux être le plus malheureux des hommes; mais je ne me rendrai pas le plus vil…” Décide “Amitié qui m’enchaîne et qui me déchire, vous serez obéie.”`Renonce à Rosalie “Malheur à celui qui n’écoute point la voix de son coeur”.

Mais obstacle de la fortune de Clairville.

Veut y remédier, fortune inutile si n’épouse pas Rosalie; Dira la verité à Constance, veut rendre le calme à tout ce qui l’environne.

Mais peur que Rosalie n’accepte pas, il faut la tromper, envoyant.... »