fiche de lecture en philosophie sur le livre "le mal qui vient" de Pierre-Henri Castel
Publié le 22/05/2024
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Fiche de Lecture : “Le mal qui vient” de Pierre-Henri Castel
Titre et Présentation
Pierre-Henri Castel, philosophe, historien des sciences et psychanalyste, a écrit un essai intitulé
“Le mal qui vient”.
L’essai de Castel est une expérience de pensée qui prend appui sur la sciencefiction post-apocalyptique pour explorer les paradoxes qui découlent de la fin de l’humanité.
L’auteur soutient que la jouissance de tout détruire va devenir la norme, car la fin de l’humanité est
devenue inévitable.
Il examine également comment le Mal, la violence et le sens de la vie
changent de valeur et de contenu dans ce nouvel état de fait.
Première Partie : Synthèse Non Linéaire
Le livre “Le Mal qui vient” de Pierre-Henri Castel est un essai philosophique qui explore la fin des
temps et la fin du monde.
Le livre est divisé en plusieurs sections, chacune explorant un aspect
différent de la fin du monde.
Dans la première, Castel explore l’idée que la fin du monde est
inévitable et que nous devons nous préparer à l’affronter.
Dans la deuxième, il examine les
différentes façons dont les gens réagissent à la fin du monde, y compris par la peur, la colère et la
résignation.
Dans la troisième , Castel explore les façons dont les gens peuvent se préparer à la fin
du monde notamment par la construction de refuges et la collecte de provisions.
Par la suite, il
examine encore une fois les différentes façons dont les gens peuvent réagir à cette fin mais, cette
fois-ci, y compris par la violence et la destruction.
Dans la cinquième section, Castel explore les
manières dont les gens peuvent se réinventer après la fin du monde, par la création de nouvelles
communautés et la recherche de nouvelles formes de vie.
Enfin, il examine les multiples façons
dont les gens peuvent trouver un sens à cette tragédie, dans la recherche de la spiritualité et de la
transcendance.
Seconde Partie : Résumé Linéaire
L’essai part d’une idée initialement insupportable : le temps où nous pouvions espérer empêcher
la destruction prochaine de notre monde est révolu.
Castel annonce d’emblée que le temps des
illusions est terminé.
Nous ne pouvons plus espérer empêcher la destruction imminente de notre
monde.
L’extinction de l’humanité est désormais certaine, inscrite dans un horizon historique
relativement court.
Notre capacité à inverser le cours des choses est nulle.
Cette certitude de la fin
nous confronte à notre propre vulnérabilité.
Nous sommes arrivés à un point où l’extinction est
inévitable.
Le Mal, la violence et la mort prennent une nouvelle dimension dans ce contexte
obscure.
Il part de l’idée selon laquelle “il s’écoulera moins de temps entre les Derniers hommes
et nous, qu’il s’en est écoulé entre Christophe Colomb et nous”.
il s’agit bien là de la fin du monde,
auquel nul autre monde ne peut se substituer.
Cette fin du monde s’inscrit désormais dans un
horizon historique, et non plus, comme le concevait Lévi-Strauss, dans un horizon cosmique.
Exemple :
“Nous sommes arrivés à un point où l’extinction de l’humanité est inévitable.
Notre capacité
à inverser le cours des choses est révolue.”p5
Face à cette perspective apocalyptique,....
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