TRAVAILLEURS (MAIS) PAUVRES Gilbert CETTE

« TRAVAILLEURS (MAIS) PAUVRES Gilbert CETTE 2024 Malgré une forte croissance aux USA, il existait une classe de travailleurs pauvres.

Etonnant car le pays s’enrichissait, chaque habitant voyait son nv de vie s’améliorer.

Mais subsistait une part non négligeable de travailleurs pauvres dans ce Golden Age, les 60’s.

Le travail n’apparaissait pas comme antidote face à la pauvreté Plusieurs définitions de la pauvreté : Le pauvre est celui dont les ressources sont inférieur à un seuil monétaire, à un seuil lui permettant l’acquisition d’une qté de B nécessaire. - Absolue - Relative => son revenu est < 50% du revenu médian.

Indicateur d’inégalités plus que de pauvretés - Administrative => il beneficie d’une prestation sociale visant à lutter contre la pauvreté. Mesure contingente aux dispositifs - Ressentie ou subjective => le pauvre est celui qui se déclare pauvre, se ressent pauvre Mesure retenue de la pauvreté => indicateur de pauvreté relative.

Ainsi, le pauvre est celui dont le revenu monétaire disponible est < 60% du revenu médian de l’ensemble de la population. Mais cela ne suffit pas.

La famille et le foyer comptent aussi ! Est pauvre celui qui vit dans un foyer pauvre, avec un calcul par unité de consommation.

Indicateur normatif. Tx de pauvreté moyen des travailleurs est de 8.1% quand celui de l’ensemble de la population est de 14.6%. Le travail semble protéger de façon partielle du risque de pauvreté.

Mais cette protection n’est pas parfaite, pas complète Travailleurs à temps-partiel sont plus pauvres, ces emplois ne sont pas protégés du risque de pauvreté, contrairement au travail à temps-plein. Principaux facteurs de pauvreté laborieuse : INSEE pour le Groupe d’experts sur le SMIC (2022) => travail à temps complet protege contre la pauvreté : 5% => quand la qté de travail diminue, alors le tx de pauvreté augmente ! 24% pour les tempspartiels. PREMIÈRE RAISON DE LA PAUVRETÉ LABORIEUSE = quantité de travail SECONDE RAISON DE LA PAUVRETÉ LABORIEUSE = structure familiale. Familles monoparentales = taux de pauvreté de 31%. L’enchainement des contrats courts est un facteur de pauvreté : le tx de pauvreté des salariés n’ayant enchainé que des contrats courts sur l’année est de 25% en France. Hausse SMIC pas efficace pour lutter contre la pauvreté laborieuse.

Il faut trouver d’autres solutions pour lutter contre cela. => faciliter le passage de temps-partiel à temps-plein, avec des politiques de temps choisi..... »