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SES: La mobilité sociale

Publié le 20/03/2023

Extrait du document

« SES DISSERTATION La mobilité sociale est un phénomène complexe qui a des répercussions sur la société dans son ensemble.

Elle est définie comme étant le mouvement des individus à travers les différents statuts sociaux et les différents niveaux de la hiérarchie sociale.

Cependant, la mobilité sociale ne se produit pas uniquement à travers le mouvement des individus et des groupes, mais également par le biais de facteurs internes et externes qui sont à l'origine de ces changements.

Il est donc pertinent de s'interroger sur les différents déterminants qui peuvent être à l'origine de la mobilité sociale.

C'est à partir de cette problématique que nous allons tenter de déterminer les principaux déterminants de la mobilité sociale, à travers cette dissertation.

Dans un premier temps nous verrons que la famille et l’école ont un rôle majeur dans la mobilité sociale, et dans un second temps nous verrons que la modification de la société détermine également la mobilité structurelle. Les familles et l'éducation ont un rôle capital dans la mobilité sociale. Bien que l'école prétend offrir les mêmes opportunités de progrès à tous, une tendance à la reproduction sociale se fait sentir, et celle-ci est renforcée par l'influence que la famille exerce dans la transmission des connaissances et des valeurs.

L'école est un moteur fondamental de la mobilité sociale.

Avoir un diplôme de haut niveau donne généralement accès à une situation sociale plus favorable : le diplôme est ainsi un facteur de mobilité ascendante, c’est à dire le fait que l'individu ou le groupe occupe une position sociale plus élevée que celle de ses parents ou bien que celle qu'il occupait au début de sa vie.

Dans le document 2 qui est une enquête de 2017 sur la carrière de la génération dès 2010 par niveaux de diplômes selon Dominique Epiphane et trois autres sociologue, on peut voir que la stabilisation d’un emploi à durée indéterminée est de 76% pour les diplômés du supérieur, et seulement 21% pour les non diplômés, soit un écart de 55 points de pourcentage qui est assez révélateur.

Le chômage persistant est également assez élevé pour les non diplômés, il est à 34%, mais pour les diplômés du supérieurs, il est à 4%.

Encore un assez gros écart, cette fois-ci à 30 points de pourcentage de différence qui montre très clairement que le niveau de diplôme est nécessaire à la mobilité sociale ascendante pour les enfants de parents peu qualifiés, et est nécessaire contre le déclassement, qui est la perte d'une position sociale, pour les enfants de parents qualifiés. De plus, la position sociale peut être différente selon l’origine sociale, ce qui montre le rôle majeur de la famille et du milieu d’origine. Les configurations familiales ont énormément d'effets sur la mobilité sociale, les ressources culturelles (savoirs, savoir-faire ou compétences, maîtrise de la langue et des arts), économiques (argent comptant, inventaire, service de main-d'œuvre et d'appareils) et sociales (relations, carnet d’adresses…) jouent fortement sur la réussite scolaire et la mobilité des individus.

Les enfants de catégories socioprofessionnelles bas ont souvent un niveau de diplôme bas et inversement, puisque les ressources données à l'enfant dépendent des revenus données et de l'implication des parents, à la scolarité de leur enfant.

Dans le document 3 on peut très bien voir ce point de vue, 65% des enfants de cadre ayant entre 25 et 34 ans ont un diplôme en supérieur long selon l’INSEE en France métropolitaine en 2018.

De plus, les enfants d’ouvriers, eux, ne sont que 16% diplômés du supérieur.

Les enfants de cadres sont 4 fois plus diplômés du supérieur long, que les enfants d’ouvriers.

Inversement il y a plus d’enfants d’ouvriers non diplômés ou en CAP que les enfants de cadres.

Les compositions familiales ont bien un impact sur la réussite scolaire et le niveau de diplôme, donc leur position sociale. La mobilité n’est cependant pas.... »

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