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Ses: Comment lutter le chômage ?

Publié le 22/01/2023

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« Comment lutter le chômage ? ● Comment définir et mesurer l’emploi, le chômage et le sous emploi ? • Taux d’emploi et taux de chômage Population totale Population en age Population de plus de travailler de 15 et de mois (15/64ans) de 64 Population active Population active Chômeurs (sans occupée (emploi emploi, et rémunéré et recherche un déclaré) emploi rémunéré) Taux d’emploi Inactifs Population inactive Taux de chômage Emploi Exercice d’une activité professionnelle, rémunérée et déclaré = population active occupée → majoritairement des salarié, et 12 % d’indépendants actif Individu possédant un emploi ou en cherchant un inactif Individu dépourvu d’emploi et n’en recherchant pas (en age de travailler ou non) Taux de chômage Proportion de chômeurs dans la population active totale = taux de chômeurs/population active x 100 Taux d’emploi = emploi/population en age de travailler x 100 Taux d’activité = population active/ population en age de travailler x 100 chômage Ensemble des personnes sans emploi, à la recherche d’un emploi et disponibles pour l’occuper.

Selon pôle emploi (demandeur) Selon BIT ou l’INSEE Personne inscrite à pôle emploi qui au cours Personne âgés de 15ans ou plus : du mois : → sans emploi durant une semaine donnée → est en recherche d’emploi (sans emploi, → disponible pour prendre un emploi dans en activité réduite courte, en activité les deux semaines réduite longue) → en recherche active d’un emploi au cours → dispensée de recherche (stage, des quatre dernières semaines formation, maladie, contrat aidé ou créateur d’entreprise) les évolution du taux d’emploi : → les comportement d’activité : * age de la retraite (62ans voire 64ans) * durée moyenne des études : qui augmentent donc entrée dans la vie active plus tardive * participation féminine à la population active : par rapport aux années 50 ce taux à doublé en 2000 (40 à 80) → la conjoncture économique : si le chômage progresse et les comportement d’activité n’évolue pas le taux d’emploi diminue (et inversement), plus il y a de chômeurs et plus le taux d’emploi est faible (et inversement) = corrélation négative entre le taux d’emploi et le taux de chômage, lien de causalité (création d’emploi fait baiser le chômage) attention : ce lien de causalité n’est pas automatique : chômage de flexion (hausse du chômage par la création d’emploi) Conjoncture économique Situation économique du moment en partie mesurée par le taux de croissance du PIB les évolution du taux de chômage : → chômage dépend : * de l’évolution de la population active * évolution du nombre d’emploi (lié au taux de croissance) → depuis les années 70 : hausse du chômage (souvent de longue durée) = hausse de la population active > au nombre d’emploi créés • sous emploi et halo autour du chômage Sous emploi Ensemble des personnes qui ont un emploi mais travaillent à temps partiel et souhaiteraient travailler davantage → temps partiel subi souhaitant travailler plus et disponible pour cela (~1/3 des femmes en emploi) → temps complet ou partiel ayant involontairement travaillé moins ( chômage technique…) Halo autour du chômage Ensemble de personnes sans emploi qui ne font pas de démarche des recherches ou ne sont pas disponibles mais qui souhaiteraient travailler → pas disponibles dans les 15jours (formation, santé) → pas de démarche active de recherche au cours des 4 dernières semaines schéma doc 2 page 238 → → → → → → ● 1 2 3 4 5 6 • : : : : : : emploi temps partiel choisi 1 2 inactivité 6 sous emploi (dont temps partiel subi) 4 chômage 5 halo autour du chômage (dont découragé) 3 Quelles sont les causes du chômage ? Les causes du chômage conjoncturel Chômage conjoncturel Partie du chômage qui varie quand la conjoncture, c’est à dire la croissance, s’améliore ou se détériore, ce qu’on appelle aussi les fuctuations chômage du à un ralentissement temporaire de la croissance économique : → peut s’améliorer en renouant avec la croissance économique → fluctuation = variation à court terme du PIB : * PIB qui agente = période d’expansion * PIB qui diminue = période de récession → le volume d’heure de travail nécessaire pour produire va aussi fluctuer Keynes : premier a affirmer que le niveau de l’emploi est directement lié au niveau de production → confirmé par la Loi d’Okun : corrélation forte entre variation du taux de croissance du PIB et celle du taux de chômage → a partir d’un certain seuil, toute augmentation du taux de croissance réduit le niveau du chômage (et inversement en dessous de ce seuil) exemple : en France on considère que si le taux de croissance du PIB est ≥ 1,5 %, le taux de chômage commence à diminuer → quand la croissance économique diminue, les besoins en main-d’œuvre des employeurs diminue ce qui poussent à licencier d’où la hausse du taux de chômage → la hausse de la croissance économique ne se traduira pas par une diminution du chômage si : * la croissance de la productivité est supérieure à la croissance économique * la croissance de l’emploi entraîne une hausse significative de la population active et donc le chômage de flexion cause du chômage conjoncturel : niveau de la demande globale Demande globale Compte tenu du niveau général des prix dans l’économie, demande adressée aux producteurs du pays.

Elle se compose de la demande intérieure et de la demande extérieure = dépense de consommation finale + FBCF (investissement) + exportation Augmentation de la consommation Augmentation des investissement s Augmentation de la demande global Augmentation de la productiction Augmentati on de l’emploi Diminutio n du chômage les employeurs produisent aujourd’hui en fonction de ce qu’il pense vendre demain ( = demande effective) : s’ils anticipent une augmentation de la demande ils cherchent à produire lus et devront donc créer des emplois afin de produire plus Keynes : climat des affaires = manière dont les entrepreneurs anticipent l’avenir le système peut connaître des chocs de demande (positif ou négatif) exemple : crise des subprimes en 2008 : les banques diminue de manière drastiques leurs prêts aux entreprises et aux ménages, donc les entreprises ont revue à la baisse leur investissement de mêmes pour la consommation et l’investissement des ménages → contraction de la production et impact très fort et rapide sur le chômage le système peut connaître des chocs d’offre, même si bien plus rares exemple : interruption brutale de la production pour des questions sanitaires : très forte augmentation du chômage dans des pays comme les EU • Les causes du chômage structurel Chômage structurel Partie du chômage quinégatifs ne varie des pas quand la conjoncture s’améliore se détériore. Le les effets positifs et institutions sur le marché du ou travail : institutions chômage structurel résulte des structures du marché de travail, et en particulier des Organisations, règles formelles et informelles qui encadrent les relations entre les institutions qui l’encadrent agents dans le cadre du travail, ces règles définissent : → les modalités d’embauche (CDI/CDD) et de licenciement → la rémunération tel que le salaire minimum → l’indemnisation du chômage (souhait de le diminuer l’indemnisation à 18mois si le taux de chômage à 9 %) selon les libéraux : → le marché du travail revient spontanément à l’équilibre & chômage faible voire nul, si salaire réel flexible, embauche et licenciement libre sans contrainte → or, certaines institutions constituent des rigidités empêchant l’autorégulation du marché du travail et désincite les employeurs à embaucher explication : → employeurs achètent des heures de travail tant que ces heures sont rentables (si le coût salarial marginal est inférieur à sa productivité marginal : valeur ajouté) → employeurs renoncent à embaucher celui dont la productivité est inférieur au salaire minimum → la législation sur la protection des emplois est considéré comme une source de chômage structurel effets négatifs de cette législation : → un frein au recrutement dans la mesure où les licenciement seraient difficiles à mettre en œuvre.

Or le contexte de concurrence internationale et la mutation technologique rapide exige une grande flexibilité (peur de ne pas pouvoir licencier) → la législation sur la protection des emplois allongerait la durée moyenne du chômage → la système d’allocation chômage inciterait à ne pas rechercher activement un emploi effets positifs : → le salaire minimum : * garanti un niveau de vie minimum dans un espace social sachant qu’il n’a jamais été prouvé qu’une augmentation du salaire minimum soit coûteuse en emploi * il a un impact positif sur la consommation des ménages sachant d’autant plus que les ménages à revenus faible ont une propension moyenne à consommer supérieur → la législation sur la protection des emplois, va contribuer à la diminution du chômage structurel : * en contribuant à la hausse de la productivité * en protégeant davantage le travailleur * l’allocation chômage va constituer un filet de sécurité propice au retour à l’emploi * la possibilité de former des individus grâce au dispositif de formation continue les problèmes d’appariement : sources de chômage structurel : Appariement Capacité du marché du travail à réaliser une adéquation entre les caractéristiques des emplois et celles des travailleurs, notamment en terme de qualification et délocalisation géographique → les difficultés d’appariement sont notamment le résultat d’une friction sur le marché friction du travail Duré plus ou moins longue de passage d’un emploi à l’autre qui retarde les appariement entre travailleur et employeur → chômage frictionnel dû au temps de passage d’une situation à une autre exemple : diplôme à l’emploi ou d’un emploi dans un secteur à un emploi dans un autre secteur Inadéquation spatiale Inadéquation entre les personnes ayant les qualification nécessaire et la localisation des postes disponibles Inadéquation des qualification Inadéquation entre la qualification des individus et celle requise pour les emplois ce type de chômage structurel est donc dû essentiellement à la difficulté à coordonné offre et demande de travail en terme de qualification (disposer d’une main d’œuvre parfaitement adaptée au besoin du système productif) et de localisation des emplois et des travailleurs les asymétrie d’information à l’origine du chômage structurel : Asymétrie d’information Situation dans laquelle les signataire d’un contrat n’ont pas les mêmes informations sur certaines caractéristiques de l’objet du contrat → le salarié connaît ses compétences et son degré d’implication possible, l’employeur ne les connaissant pas vraiment → le travailleurs peut faire le choix de ne pas trop faire d’efforts pour atteindre sa productivité maximale (aléa morale) solution pour l’employeur : → adopter une stratégie rationnelle face à l’asymétrie d’information exemple : verser un salaire d’efficience élevé → proposer un salaire élevé permet de motiver les travailleurs et de recruté les plus compétents → risque de sélection adverse : si un employeur propose un niveau e salaire trop bas, par peur de payer un travailleur inefficace, il n’attirera que des salarié faiblement productifs, se privant de salarié efficace qui ont fuie le marché du travail à cause du niveau des salaire Salaire d’efficience En présence d’asymétrie d’information, fixation par les employeurs d’un niveau du salaire supérieur au salaire d’équilibre afin de sélectionner les travailleurs les plus efficaces et de les inciter à être productifs.

Théorie selon laquelle le salaire peut être supérieur au salaire d’équilibre, pour stimuler la productivité du travail conséquence du salaire d’efficience : → déséquilibrer le marché du travail : induit des salaire durablement supérieur au salaire d’équilibre empêchant l’égalisation de l’offre et de la demande de travail → la.... »

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