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Quels sont les fondements du commerce internationnal

Publié le 21/05/2023

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« Chapitre 3 :Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? Rappel de définitions : Valeur ajoutée : Richesse réellement produite par une organisation productive. Marché : Ensemble d’acheteur et de vendeurs dont l’interaction aboutit à un échange d’un bien pour un certain prix. Concurrence : Situation d’un marché sur lequel ni les vendeurs, ni les acheteurs ne peuvent influencer les prix.

Il se caractérise généralement par un grand nombre de vendeurs. Productivité : Rapport entre la quantité produite et la quantité de facteurs de production nécessaires pour l’obtenir. Facteur capital : Regroupe les biens ou les services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production car ils ne sont pas détruits au cours d’un de ces cycles. Ils s’agit des machines, des outils, des matériaux de transport. Facteur travail : Désigne l’ensemble des activités humaines qui permettent la production de biens et services. Croissance économique : Accroissement sur une courte ou longue période des quantités de biens et services produits dans un pays, mesurées année après année, en général. Taxe : Procédé par lequel les pouvoirs publics fixent un prélèvement obligatoire sur une opération économique. PIB (Produit Intérieur Brut) : Mesure des richesses créées dans un pays donné et pour une année donnée.

Schématiquement, on le calcule en faisant la somme des valeurs ajoutée d’un pays. Progrès technique : Regroupe les innovations de nature technique apportant des perfectionnements aux produits ou aux procédés de production et, au sens large, tout ce qui permet d’augmenter la productivité des facteurs de production. Gain à l’échange : Avantages monétaires individuels et collectifs de l’échange marchand. Coûts de production : Ensemble des dépenses nécessaires pour produire ( matières premières, salaires, cotisations sociales). Capital humain : L’ensemble des capacités de produire d’un individu.

Ces capacités sont liés notamment à l’état de santé et de savoir. Gain de productivité : Augmentation de la productivité durant une période fixée. I- Quels sont les déterminants des échanges internationaux ? A) Les avantages comparatifs et les dotations factorielles et technologiques Commerce international : Ensemble des échanges de biens et services entre différents pays Spécialisation : Processus par lequel chaque pays choisi de consacrer ses ressources productives à une activité par laquelle il dispose d’un avantage comparatif et d’abandonner les autres activités Avantage comparatif : Fait pour un pays d’avoir une productivité relative dans la production d’un bien, par rapport aux autres biens, supérieure à celle des autres pays Commerce interbranche : Commerce portant sur des biens différents Dotation technologique : Technique de production et d’innovation disponible dans une économie Modèle des avantages comparatifs : Au XIXème siècle, David Ricardo (théoricien des avantages comparatifs) démontre l’intérêt du commerce international.

Pour lui, il est mutuellement bénéfique aux pays d’échanger.

Chacun des pays a intérêt à se spécialiser dans la production où il est relativement le plus fort, c’est-à-dire, dans la production où il possède un avantage en terme de coûts relatifs. B) Comprendre le commerce entre pays comparable Commerce intra-branche : Commerce portant sur des produits similaires mais qui possèdent néanmoins des caractéristiques différentes. Différenciation des produits : Stratégie des entreprises visant à différencier leurs produits de ceux de la concurrence.

Elle peut être horizontale ou verticale. Chaine de valeur : Ensemble des opérations de conception, de logistique, de production et de services nécessaires à la production d’un produit final, et qui, chacune, ajoute de la valeur au produit. Fragmentation de la chaine de valeur : Fait pour les firmes de fabriquer chaque segment d’un produit (de la conception à la commercialisation) séparément les unes des autres. Les théories traditionnelles du commerce international fondées sur les différences de dotations factorielles et/ou technologiques permettent d’expliquer les échanges interbranche mais pas les échanges intra-branche. Au début des années 1980, l’économiste Paul Krugman contribue à édifier une nouvelle théorie du commerce international capable d’expliquer les échanges intrabranche alors en plein essor.

Ces nouveaux modèles s’inscrivent dans un cadre de concurrence imparfaite dans lequel les biens sont différenciés.

Dans ces nouvelles théories du commerce international, les échanges changent de nature.

Grâce aux échanges, le consommateur a accès à une plus grande variété de biens.

De ce fait, ils peut désormais acquérir des produits présentant des caractéristiques qui correspondent d’avantages à ses goûts, ce qui accroît sa satisfaction. Deux pays ont donc bien intérêt à échanger même s’ils détiennent des dotations factorielles et technologiques très proches.

Les échanges intra-branche peuvent reposer sur une différenciation des produits au sens strict.

C’est-à-dire que les pays échangent des produits de qualité identiques mais avec des caractéristiques différentes.

Ces échanges peuvent également s’expliquer par des différences de qualité. Depuis la fin des années 1970, le poids du commerce intra-branche dans le commerce mondial de biens intermédiaires a très fortement augmenté (de 25% à 45%).

Cette évolution s’explique par la fragmentation de la chaine de valeur.

Les firmes ont scindé la réalisation d’un produit (de sa conception à sa distribution en passant par l’assemblage ou le marketing) en de multiples tâches qui sont réparties dans différents pays du monde.

Cette stratégie productive permet de bénéficier des avantages comparatifs respectifs des territoires. Exemples : Les Etats-Unis importent pour 678 milliards de dollars de biens de production et exportent pour 547 milliards de dollars de biens de production. II- Quels sont les facteurs de compétitivité des entreprises et des pays ? A) Productivité des firmes et compétitivité d’un pays Compétitivité : Notion qui s’applique d’abord aux entreprises.

Elle désigne leurs capacité à augmenter la ventes de leurs produits.

Par extension, un pays est dit compétitif quand il développe sa production et sa capacité à exporter. Compétitivité prix et hors-prix : La compétitivité prix désigne l’aptitude d’un pays à satisfaire la demande et à faire face à la concurrence en terme de prix.

La compétitivité hors-prix désigne l’aptitude d’un pays à satisfaire la demande et à faire face à la concurrence en s’appuyant sur des éléments hors-prix (qualité, innovation, différenciation). B) Comprendre et illustrer l’internationalisation de la chaine de valeur Courbe du sourire : Décrit la manière dont la valeur ajouté se réparti le long des chaines de valeur mondiales.

Les étapes les plus créatrices de valeur sont situées en amont et en aval du processus de production.

Les étapes les moins créatrices de valeur concernent le production et l’assemblage. Firme multinationale : Entreprise qui possède au moins une unité de production à l’étranger. Quand les firmes multinationales localisent les étapes de la production d’un produit dans des pays différents, en fonction de leurs avantages comparatifs elles internationalisent la chaîne de valeur.

Les étapes les plus créatrices de valeur, en amont et en aval du processus de production, sont localisées dans les pays développés, celle peu créatrices de valeur dans les pays émergents ou en développement. Cette internationalisation de la chaine de valeur mondiale se reflète dans les flux d’investissements directs à l’étranger reçus par les pays et régions du monde. La part des chaînes de la valeur des échanges mondiaux a fortement progressé depuis les années 1970, l’internationalisation de la production accentue la spécialisation des firmes et l’essor des flux de commerce international. Exemples : Apple conçoit l’IPhone en Californie, récupère l’écran tactile au Japon et assemble le téléphone en Chine. Selon le CNUCED, en 2018, les pays en développement ont reçu 706 milliards de dollars en moyenne via des IDE contre environ 500 milliards en 2007, soit une augmentation de 2%. III- Quels sont les effets induits par le commerce international ? A) Les gains en termes de baisse des prix Economie d’échelle : Les situations dans lesquelles une augmentation de la production d’une entreprise engendre une diminution du coût unitaire moyen d’un produit ou d’un service.

L’un des principaux facteurs d’économie d’échelle est la répartition des coûts fixes incompressibles (machines, bâtiments, structure administrative, etc…) sur un plus grand nombre d’unité produites. Coût unitaire de production : Désigne le coût de fabrication d’un seul produit Pouvoir d’achat : Le pouvoir d’achat du salaire est la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une unité de salaire.

Son évolution est liée à celle du prix et des salaires. La spécialisation des pays permet une baisse des coûts unitaires de production et donc une baisse des prix sur les marchés mondiaux.

Cela s’explique par : - Des effets de concurrence : si l’entreprise ne produit pas aussi à bas coût que sa concurrence alors elle disparait Des effets de dimension (d’économies d’échelle) : plus l’entreprise produit une quantité importante, plus le coût unitaire sera bas Des effets de diversification (d’apprentissage) : le progrès technique se diffuse à l’intérieur du pays et peut bénéficier aux différentes entreprises présentes sur le territoire B) Les effets du commerce international sur les inégalités entre les pays Inégalités : Différence qui se traduit par un avantage ou un handicap à partir d’une échelle de valeurs validée par la société Parité de pouvoir d’achat : Taux de conversion monétaire qui permet d’exprimer dans une unité commune les pouvoirs d’achat des différentes monnaies.

Ce taux exprime le rapport entre.... »

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