Aide en Philo

Programme de Terminale - Sociologie Quelles mutations du travail et de l'emploi ?

Publié le 27/06/2024

Extrait du document

« Programme de Terminale - Sociologie Quelles mutations du travail et de l'emploi ? Introduction : Du travail à l'emploi, de quoi parle-t-on ? Travail : désigne toutes les activités humaines de production de biens et services (qu'elles soient déclarées ou non, rémunérées ou non). ésigne une activité professionnelle déclarée et rémunérée. de l'emploi permet de distinguer les emplois salariés ( = ceux qui travaillent pour un employeur) et les emplois non salariés ( = ceux qui travaillent à leur compte). mment définir et mesurer les caractéristiques de l'emploi ? mploi, chômage, inactivité : des frontières de plus en plus incertaines : désigne la situation des personnes sans emploi (de 15 ans et plus) et qui en recherchent un. ge est défini différemment selon les organismes. international du travail (BIT) pose 3 conditions pour considérer un individu comme chômeur : ns emploi (ne pas avoir travaillé ne serait-ce qu'une heure durant une semaine de référence) ponible pour prendre un emploi dans les 15 jours echerché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans les trois mois. tilise la méthode du BIT pour mesurer le chômage, ce qui permet de faire des comparaisons internationales. n active : ensemble des individus qui ont un emploi ou qui en recherche un. n inactive : ensemble des individus qui n'ont pas d'emploi et qui n'en recherchent pas. calculer le taux de chômage ? (Nombre de chômeurs / population active) x 100 Pour Pôle emploi et le ministère du travail un individu est considéré comme chômeur à partir du moment où il est inscrit sur les listes de pôle emploi, a effectué des démarches actives de recherche d'emploi et n'a exercé aucune activité dans le mois. L'ampleur de ces écarts a généré les expressions de " halo du chômage " ou de sous emploi pour marquer la difficulté de tracer des frontières précises entre inactivité, emploi et chômage. Le halo du chômage représente l’ensemble d’inactifs dont la situation est proche du chômage, mais qui ne sont pas recensés par l’Insee car ils ne répondent pas aux critères du BIT. Le sous emploi comprend les personnes qui ont un emploi et qui travaillent involontairement moins que ce qu'elles souhaitent : - Personnes ayant un emploi mais qui subissent un temps partiel. - Personnes à temps complet ou partiel qui ont involontairement travaillé moins que d'habitude (chômage technique*, mauvais temps, réduction saisonnière d'activité...). L'évolution des formes d'emploi a intensifié ces phénomènes. Depuis une quarantaine d'années, la part des emplois à durée indéterminée (CDI) et à temps complet a baissé au profit des emplois à durée limitée (CDD) (surtout chez les plus jeunes) et à temps partiel (surtout chez les femmes). On voit donc se développer des situations intermédiaires entre chômage, emploi et inactivité. 2/ Les principaux indicateurs de la qualité des emplois La qualité de l'emploi regroupe tous les éléments qui font que cet emploi contribue au bien être de l'individu. On retient généralement 6 dimensions pour évaluer cette situation : - le niveau de salaire - la sécurité économique (CDI, allocations chômage en cas de perte d’emploi) - l’horizon de carrière (promotions) - le potentiel de formation - la variété des tâches - conditions de travail : environnement dans lequel les individus travaillent et la façon dont ils le ressentent. II- Quelles sont les évolutions de l'organisation du travail et leurs effets ? 1/ Du taylorisme au post-taylorisme Le taylorisme est un ensemble de principes énoncés par Frédéric Taylor (1911) pour parvenir à une organisation scientifique du travail dont l'objectif est d'améliorer la productivité. Le fondement de son système repose sur l'analyse scientifique des gestes, des temps, des pauses.

La suppression des gestes inutiles, la décomposition des opérations, l'analyse des outils employés doivent permettre de trouver la méthode de production la plus efficace pour chaque ouvrier, "the one best way ". F.Taylor va alors décomposer la production en opérations simples ne requérant aucune qualification.

L'OST ouvre ainsi la voie à la parcellisation des tâches : l'activité de chaque travailleur concernant une partie infime du processus de production. Division horizontale du travail : Principe de la parcellisation des tâches, c'est-à-dire la décomposition de la production en opérations simples et de durée parfaitement mesurable. Si l'on chronomètre chaque opération ou chaque série d'opérations ainsi décomposée, il devient en outre possible d'instaurer un système de salaire directement lié au rendement de chaque salarié (salaire aux pièces). Il va également réduire considérablement l'autonomie des travailleurs en séparant le travail de conception et le travail d'exécution. C'est la division verticale du travail. Division verticale du travail : Principe de la séparation entre le travail de conception et le travail d'exécution. Les ouvriers perdent alors le savoir-faire qui caractérisait les ouvriers qualifiés de l'artisanat et deviennent de simples exécutants placés sous le contrôle strict des ingénieurs et contremaîtres. Le fordisme (d'après Henry Ford, patron de l'industrie automobile de la première moitié du XXème siècle) améliore l'efficacité du taylorisme en introduisant le convoyeur (1913) et en standardisant la production.

C'est un convoyeur mécanisé qui transporte le produit en cours de fabrication vers l'ouvrier.

La productivité du travail s'en trouve donc accrue (la cadence étant imposée aux ouvriers, les tâches de manutention ou les déplacements sont réduits).

La production en série de produits standardisés permet de réaliser des gains de productivité supplémentaires et de réduire encore les coûts unitaires (=économies d'échelle).

Ainsi le fordisme débouche sur une production de masse..... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles