Aide en Philo

oral ses: les réseaux sociaux peuvent diffuser l'opinion politique

Publié le 10/01/2025

Extrait du document

« INTRODUCTION En facilitant la mobilisation autour de causes sociales et politiques. électorales modernes intègrent ces outils pour capter l'attention des jeunes électeurs.

C'est notamment le cas pour les élections curopéennes, où des édits ("montages" en anglais) de Jordan Bardella ou encore de Rima Hassan proliféraient sur TikTok.

Cependant, cette massification et démocratisation de l'accès à la vie politique n'est pas sans risques.

Les réseaux sociaux sont également vecteurs de désinformation et autres dérives, posant des défis importants pour la démocratie.

Les jeunes, particulièrement vulnérables à ces dynamiques en raison de leur forte présence en ligne et de leur manque de maturité, doivent naviguer dans un paysage où l'information et la manipulation coexistent souvent.

Dès lors, il est pertinent de se demander: En quoi les réseaux sociaux constituent-ils une nouvelle forme d’expression des opinions politiques? On verra dans un premier temps comment les réseaux sociaux ont un impact sur l’engagement des jeunes.

De cette maniere, les politiciens s’adaptent.

Puis,les dangers potentiels qui accompagnent les informations véhiculées par les politiques et les réseaux sociaux. PREMIERE PARTIE : Premièrement, les réseaux sociaux peuvent diffuser l'opinion politique des citoyens.

Ces nouveaux médias datant du début des années 2000, augmentent la capacité de mobilisation.

Ils sont en concurrence avec les médias traditionnels puisqu'ils donnent la parole aux citoyens en favorisant la démocratie directe. Les individus peuvent également s'engager politiquement via des collectifs ou des associations.

les réseaux sociaux servent avant tout à sensibiliser les jeunes sur des dangers tels que le réchauffement climatique ou les violences policières.

En fait, les jeunes utilisent les réseaux sociaux pour organiser des rassemblements, des manifestations et des campagnes de sensibilisation.

Ces plateformes permettent de coordonner les actions et de diffuser les informations logistiques rapidement et efficacement.

Le rôle des réseaux sociaux dans les manifestations pour le climat est un exemple frappant.

Par exemple, dès 2018, les plateformes comme TikTok et Instagram ont été cruciales pour mobiliser des millions de jeunes autour de la cause climatique.

Des hashtags comme #FridaysForFuture ont aidé à coordonner les grèves scolaires pour le climat initiées par Greta Thunberg.

Un rapport de Amnesty International souligne l'impact des réseaux sociaux dans les mouvements sociaux récents, démontrant comment ces outils peuvent amplifier la voix des jeunes et encourager une participation active, voire un militantisme pour un parti politique proche de leurs idées.

les réseaux sociaux transforment l'engagement politique en faveur des participations non conventionnelles, en encourageant certains boycott : Ouïghours, des franchises. De manière générale, ils élargissent l'accès à l'engagement en permettant notamment d'intégrer les très jeunes qui ne se sentaient pas forcément concernés par certains sujets de société.

Les réseaux sociaux étant l'apanage d'une jeune génération, ils se mobilisent car ils sont au courant des actualités politiques.

En multipliant les formes d'engagement, les réseaux sociaux rendent plus facile et plus accessible le fait de s'engager politiquement.

Le mouvement des gilets jaunes est né d'une pétition lancée sur la plateforme change.org en faveur d'une baisse des prix du carburant à la pompe.

Le professeur en information-communication à l'Institut français de presse, Arnaud Mercier affirme que cette pétition a permis à des centaines de milliers de personnes de se rendre compte qu'ils partageaient le même rejet de la hausse des carburants car avait un coût très important dans leurs dépenses financière, les empêchant, parfois de vivre sereinementCet exemple illustre la manière qu'ont les réseaux sociaux de générer la mobilisation et l'engagement des individus..

Enfin, on remarque que les réseaux sociaux n'ont pas qu'augmenter le degré et le nombre de participations à la vie politique, mais il a aussi transformé le rapport qu'ont les jeunes avec les pouvoirs publics, et les préoccupations ont changées! Effectivement, avant on se battait et on manifestait pour nos conditions de travail ou plus de droits et de protections au travail.

Cela a par exemple été le cas des manifestations de Mai 68.

Or, désormais, les réseaux sociaux répandent des idées nouvelles et des revendications post-matérialistes.

Avec l'émergence des réseaux sociaux, la voix des minorités politiques s'est libérée et ainsi beaucoup s'engagent politiquement dans la lutte des ségrégations raciales ou sexistes.

Par ailleurs, le hashtag Black Lives Matter survenu après le meurtre de Georges Floyd a provoqué des sit-in et manifestations à l'internauonal.

Le hashtag féministe MeToo dans le milieu du cinéma et de l'armée en sont un autre exemple.

Et l'essence même de l’engagement politique est en pleine mutation. Avec la palestine la consommation engagée des jeunes connait un essor sans precedent.

Beaucoup apellent au boycott d’enseigne comme Starbucks ou encore McDonald's puisqu'ils soutiendraient Israël.

Bien que cet engagement politique ne soit pas aussi sacralisé et conventionnel que le vote, l'intérêt à la politique et cet engagement qui s'y dégage est tout aussi fort.

En un mot, les réseaux sociaux sont l'intermédiaire des jeunes pour accéder librement et facilement à différents évènements qui sculptent le paysage et le contexte politique. Certains influenceurs appellent ainsi à leur abonnés de s’engager politiquement : La youtubeuse Sally, a créé dans sa story Instagram un sondage où elle demande à ses abonnés d'indiquer s'ils se rendent aux urnes.

Avant de publier une photo de son trajet en train vers Strasbourg et de donner ses intentions de vote.

«Je suis littéralement en train de me rendre à Strasbourg (ma ville d'origine) juste pour le plaisir de mettre un bulletin contre l'extrême droite dans l'urne.

À la base, je devais faire une procuration mais je préfère venir personnellement, c'est mon petit moment bien-être du jour!», témoigne-t-elle. Plus qu'une photo, sur TikTok des influenceurs publient même, en cette fin d'après-midi, des vidéos de leur passage au bureau de vote.

C'est le cas du tiktokeur Just Riadh, suivi par 7 millions de personnes sur le réseau social.

«Faut aller voter là c'est bon ! Papa on se réveille», entame le jeune homme, qui ne cesse d'ironiser tout au long de la vidéo.

Sa communauté peut le voir prendre les différents bulletins, se glisser dans l'isoloir, déchirer celui du RN et échanger avec ses parents une fois son vote effectué.

«C'est à vous de voter, faites-le c'est très important, parce que si on ne vote pas, on ne contrôle rien», conclut-il sur un ton, cette fois, très sérieux. Ou encore les joeurs de football :Marcus Thuram et Jules Koundé ont ainsi clairement demandé à faire barrage au RN, le milieu Aurélien Tchouaméni s'étant positionné contre « les extrêmes », comme Mbappé "Plus que jamais, il faut aller voter.

Là, il y a vraiment urgence.

On peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là.

C'est vraiment urgent.

On a vu les résultats, c'est catastrophique".

lors d’un conférence de presse DEUXIEME PARTIE En outre, les réseaux sociaux permettent une interaction directe entre les jeunes et les acteurs politiques, renforçant ainsi leur intérêt et leur engagement.

Les plateformes sociales offrent des espaces où les jeunes peuvent poser des questions directement aux politiciens, participer à des discussions et exprimer leurs opinions.

A titre d'illustration, Instagram et Facebook Live sont fréquemment utilisés par les politiciens pour organiser des sessions de questions-réponses en direct. Lors des élections présidentielles en France, Emmanuel Macron et d'autres candidats ont utilisé Instagram Live pour répondre aux questions des jeunes électeurs.

Selon une analyse de la Harvard Kennedy School, les campagnes politiques modernes utilisent les réseaux sociaux pour mobiliser les jeunes, leur permettant de se sentir plus connectés et impliqués dans le processus politique. Récemment, des médias sur les réseaux comme Konbini, Brut ou même Le Monde invitent des représentants et têtes de listes des listes européennes afin de s'adresser aux jeunes internautes et vulgariser leur programme.

Cela permet par exemple une première approche et un cheminement vers l'implication dans la vie politique.

Selon des sondages, c'est presque 1 jeune sur 3 qui s'informerait régulièrement sur Instagram et TikTok.Dans un second temps, les professionnels de la politique se servent de ces médias comme arme politique afin de toucher un public plus jeune et ayant tendance à s'abstenir.

On peut constater que ces derniers s'emparent des réseaux sociaux.

En effet, 100% des candidats à la présidentielle de 2017 sont présents sur Twitter.

En 2022, la majorité des candidats sont sur Tiktok, comme le président Emmanuel Macron, le candidat de gauche Jean Luc Mélanchon ou encore la candidate de droite Marine Lepen.

On peut voir ces candidats sous une forme plus simple, en effet sur plusieurs vidéos Tiktok le président porte un simple tee shirt blanc et non un costume.

De plus grace à des # ou des textes, ils peuvent réagir à des actualités, partager leurs façon de penser et, par la même occasion, améliorer leur cote de popularité.

Une grande partie de la campagne 2022 a lieu sur Tiktok, et sur Twitter où 60% des utilisateurs ont entre 17 à 34 ans.

Ces chiffres nous montrent donc l'enjeu que représent.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles