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La famille fondement des institutions sociales

Publié le 21/02/2024

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« La famille fondement des institutions sociales l- Les institutions sociales L'institution est le socle des sociétés, désignant à la fois ce qui maintient l’existant et ce qui le transforme, à la fois stable et dynamique, soutenant une série de contradictions.

Ce processus favorise la régulation de la vie et l’implantation de formes inédites de mouvements de la société à travers des institutions et parmi elles, la famille.La famille a joué ce rôle depuis des siècles et ce groupe est considéré comme la cellule sociale primaire agissant comme médiatrice de la transition de l'individu vers la société.

Toutefois, ce groupe est traversé par des tensions, des conflits et des assignations qui sont liés à la fois aux constructions sociales et subjectives de ses membres.

Dans ce contexte, aborder la famille comme institution implique de s’ouvrir à sa multi détermination et à ses changements, qui s’expriment à travers des forces instituées et instituantes, fondées par des contextes historiques, sociaux et subjectifs. Les institutions sociales sont les éléments de base du développement.

Ces institutions traditionnelles et modernes ; aux échelons communautaire, local, régional et national ; des secteurs public, privé et « civil » sont les instruments par lesquels se font le changement social et l’action sociale. Les organisations sociales contribuent de façon importante à donner ordre et orientation à une société.

Savoir que les organisations sociales réglementent le comportement humain selon certains modèles définis, continus et organisés. Quel est l’importance de l’institution sociale ? Il s’agit d’un mode de régulation d’interactions sociales vouées à se reproduire; les interactions vouées à se reproduire tendent à faire émerger des institutions sociales telles que le mariage, chômage, l’école ou la famille, afin d’y réguler les interactions Quels sont les rôles des institutions sociales ? Les êtres humains sont essentiellement des créatures sociales qui préfèrent vivre en groupe.

Étant donné que les individus doivent entretenir des relations entre eux dans une société, il doit exister des systèmes permettant la procréation, la prise de décisions, la production de biens.

Ces systèmes doivent donner une signification et un but à la société (religion, langue et culture) ainsi qu'une organisation qui garantisse la paix. Pourquoi la famille est-elle une institution sociale ? La famille comme institution est formée d’un ensemble de règles et de valeurs sociales, reproduisant des modes d’existence, entretenant des normes sociales soutenues par d’autres institutions, insérant leurs membres dans le système social. La famille comme institution est formée d'un ensemble de règles et de valeurs sociales, reproduisant des modes d'existence, entretenant des normes sociales soutenues par d'autres institutions, insérant leurs membres dans le système social. La famille est un objet sensible.

Elle est décrite à la fois comme atemporelle et confrontée aux turbulences qui agitent la société. Quel est le rôle social de la famille ? La famille transmet à l’enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l’aideront ensuite à développer des relations sociales.

Elle joue donc un rôle important dans la socialisation. ll- La famille est-elle simplement une affaire privée, laissée au bon vouloir des individus À cette question, la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 répond clairement par l’affirmative : « La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État.

» (article 16).

Dans sa concision, ce texte donne à la famille une valeur universelle, enracinée dans la nature, antérieure aux différences culturelles.

La famille, creuset de toutes les formes sociales, aurait alors droit à la protection de la société et à celle de l’État.

Pourtant, à y regarder de plus près, l’article 16 soulève plus de questions qu’il n’en résout.

Comment repérer dans la famille cet élément « naturel » qui échappe au construit social ? Quel rôle la famille joue-t-elle dans la société et l’État ? Quels sont les éléments de la famille qu’il convient de protéger ? Le type de protection de la famille est-il le même pour la société et pour l’État ? Et ainsi de suite.

Dans l’univers des droits de l’homme, toutes ces questions ont des réponses juridiques dans lesquelles je n’entrerai pas.

Mon objet est plutôt de saisir l’occasion de la perplexité dans laquelle nous plonge ce texte pour évoquer quelques-unes des interprétations possibles d’un discours sur la famille. Une longue tradition, que reprend aujourd’hui volontiers l’Église catholique, voit en effet dans la famille le fondement des institutions politiques.

Tirant partie du caractère objectif de la famille donné par la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Église catholique soutient que la famille, « société naturelle ([2]Saint-Siège, Charte des droits de la famille, du 22 octobre), « cellule première et vitale de la société » ([3]Concile Vatican II, Décret Apostolicam actuositatem) aurait des « droits propres et inaliénables ([4]Charte des droits de la famille, du 22 octobre 1983), opposables aux autres collectivités sociales et à l’État.

Elle en tire alors partie pour condamner le divorce, l’avortement ou les positions bioéthiques non conformes à l’enseignement romain ([5][5]Ibid., article 6 b.).

Nul projet politique ou social ne devrait remettre en cause le caractère indissoluble du mariage ([6][6]Ibid., considérant B.), envisager d’autre transmission de la vie humaine que conjugale ([7][7]Ibid., considérant C.), et porter atteinte à la protection due aux personnes, dès le moment de leur conception ([8][8]Ibid., article 4, a.).

Tout en défendant le caractère naturel de la famille, l’Église « experte en humanité », selon le mot de Paul VI à l’ONU en octobre 1965, serait la seule à en discerner pleinement le sens.

Plaidant pour la « souveraineté de la famille ([9][9]Le thème de la « souveraineté de la famille.... »

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