inégalités et croissance

« Plan détaillé : inégalités et croissances En 2019, 10% des plus de 60 ans vivaient sous le seuil de pauvreté (60% du salaire médian).

Il y a 50 ans, ils étaient 50%.

Cette évolution est le résultat d'un système de retraite généreux développé grâce au fruit de la croissance fordiste.

L'enrichissement par la croissance de la classe moyenne et les débouchés qu'elle représente ont réduit les inégalités et la pauvreté au 20è siècle.

La croissance démographique comme économique semble alors être un outil de lutte contre les inégalités qui débouche sur un cercle vertueux. Cependant, il semble que la dynamique s'érode.

La croissance, soit la hausse sur une année d'un indicateur de création de richesse réelle pour une nation (le PIB ) selon François Peyroux ne produit plus les mêmes effets, et peine à dépasser la barre des 3% dans de nombreux pays développés à économie de marché depuis 2008.

Certains y voient la conséquence de trop fortes disparités dans la distribution des richesses, soit des inégalités qui semblent injustes.

La causalité entre croissance et inégalité est alors protéiforme ; les inégalités sont-elles un frein à la croissance ? La croissance est-elle un remède contre les inégalités, à l'échelle nationale et internationale ? Comment limiter les inégalités dans un contexte de mondialisation qui nécessite une forte compétitivité ? Les inégalités ont un effet incitatif propice à la croissance, mais dont les dérives sont nombreuses (I), ce qui pose les bases d'une croissance vertueuse ou inégalitaire à son tour (II).

Il convient alors de lutter contre les inégalités injustes pour trouver un équilibre, mais les possibilités sont minces au vu des exigences de la mondialisation (III). 1- Les inégalités ont un effet incitatif propice à la croissance, mais dont les dérives sont nombreuses A) Les inégalités sont la raison pour laquelle les hommes travaillent et contribuent à la richesse … - - inégalités assurent un fonctionnement sein de l'économie, en limitant la tendance à la paresse de l'homme.

Malthus dans son Essai sur le principe de population considère les inégalités comme un régulateur naturel nécessaire.

Elles limitent la croissance démographique, car les plus pauvres n'auront pas les ressources pour avoir une descendance = chaque homme doit travailler pour assurer la subsistance des siens ; favorable à la croissance Ricardo vision plus nuancée dans principes d'économie.

Il est important de maintenir les salaires au niveau de subsistance pour éviter une érosion des profits qui serait la source de l'état stationnaire.

Hausse des salaires provoque hausse du prix du blé donc mis en culture de terrains moins fertiles dont les rendements sont plus faibles conformément à la loi de Turgot. B) …Mais poussés à l'extrême, elles limitent la croissance - Cette analyse du 18è et 19è siècle se heurte aux effets délétères d'inégalités extrêmes sur la croissance au 21è siècle.

Le mécontentement qu'elles occasionnent n'est pas propice au développement de l'activité économique . - - Alesina dans la distribution des revenus, l'instabilité politique et l'investissement met en avant qu' à partir d'un certain seuil, les inégalités sont sources de colère et provoquent des manifestations violentes, sources d'instabilité économique.

Ex : gilet jaune a fortement diminué l'attractivité de la France pour les capitaux étrangers, ce qui a détérioré in fin le PIB Aghion montre que les populations les plus pauvres ne peuvent pas s'offrir de formation pour développer leur capital humain dans les pays fortement inégalitaires, ce qui limite à terme les possibilités de croissance, surtout dans les Pays développé à économie de marché (PDEM) II- Ce qui pose les bases d'une croissance vertueuse ou inégalitaire à son tour A) Ce fragile équilibre détermine si la croissance réduit les inégalités… - - - La croissance tend à faire disparaître les inégalités sur le long terme par l'emploi de travailleurs de plus en plus qualifiés qui sont donc de plus en plus rémunérés. Tendance visible dans la courbe de Kuznets Solow dans a contribution to the theory of growth développe l'idée de la "convergence absolue", tous les pays suivent le même sentier de croissance.

Les forts rendements du capital dans les PED attirent les capitaux étrangers et augmentent la croissance.

La libre circulation.... »