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En quoi l’économie repose-t-elle sur la confiance ?

Publié le 26/06/2024

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« En quoi l’économie repose-t-elle sur la confiance ? Chapitre : - Croissance économique Commerce international Plan : I- L’économie de marché 1) Qu’est-ce qu’un marché 2) Entretenir la croissance économique : le rôle des institutions et des innovations 3) La confiance dans les institutions économique, et celle des consommateurs et entreprises II- Le commerce international 1) Le fondement du commerce international, la confiance entre les nations 2) La confiance des entreprises dans les partenaires étrangers 3) La confiance des consommateurs dans les produits étrangers Introduction Depuis des siècles, les échanges économiques ont été le moteur du développement des sociétés, reliant les civilisations et favorisant la prospérité.

À l'ère de la mondialisation, les transactions économiques se sont intensifiées, reliant des marchés éloignés et diversifiés.

Cependant, derrière cette dynamique économique, un facteur intangible mais crucial demeure : la confiance.

L'économie, en tant que science sociale, analyse la production, la distribution et la consommation des biens et services.

Pour que ces activités puissent se dérouler efficacement, la confiance joue un rôle fondamental.

Elle assure que les acteurs économiques - qu'ils soient individus, entreprises ou États - interagissent de manière fluide, réduisant ainsi les incertitudes et les risques inhérents à toute transaction.

En quoi l’économie repose-t-elle sur la confiance ? Cette question invite à explorer les fondements mêmes de l’activité économique, et à comprendre comment la confiance soutient les processus économiques, de la croissance à l'internationalisation des échanges.

Pour répondre à cette question, nous examinerons d'abord comment l'économie repose avant tout sur la croissance économique.

Nous définirons ce qu'est un marché et explorerons les sources de la croissance économique, ainsi que le rôle des institutions et des innovations pour entretenir cette croissance.

Ensuite, nous analyserons le commerce international, en discutant de ses fondements, des raisons et des modalités des échanges, et de la diversité des entreprises et de l'internationalisation des productions. L'économie repose avant tout sur la croissance économique, mais qu'est-ce que la croissance économique ? La croissance économique est l'un des principaux objectifs de la politique économique : on entend très régulièrement les hommes et femmes politiques évoquer des attendus chiffrés en matière de croissance économique du pays.

Ce cours permet d'étudier les sources de cette croissance économique, c'est-àdire les facteurs et les procédés qui permettent à un pays de créer des richesses. Cependant, avant de comprendre comment cette croissance est générée, il est essentiel de définir le cadre dans lequel elle se développe : le marché.

L’échange est la cession d’un bien à un autre individu en contrepartie d’autre chose.

Dans l’échange marchand, la contrepartie est monétaire et immédiate.

Ces échanges marchands ont lieu sur un marché.

Les marchés ont beaucoup évolué depuis le Moyen Âge, époque durant laquelle ils se constituaient principalement au moment des foires, et le paiement se faisait en grande partie au travers des lettres de changes (crédit). Actuellement les marchés sont très diversifiés, des ventes à la criée au commerce en ligne.

Un marché est le lieu de rencontre entre un vendeur et un acheteur où est échangé un bien ou un service.

Ils peuvent avoir une localisation géographique précise, comme le marché de fruits et légumes de Toulouse.

Les marchés peuvent également être dématérialisés, comme la bourse ou les sites de vente en ligne.

Sur un marché, un ou des vendeurs mettent à disposition des acheteurs des biens ou des services.

Ces biens ou services sont échangés contre le paiement d’un certain prix.

Les marchés se définissent en fonction de deux critères : le bien ou le service échangé ; et le cadre géographique de l’échange, qui peut être local, régional, national, continental ou mondial.

Sur un marché, la rencontre entre une offre et une demande permet de fixer un prix.

Le prix d'équilibre est celui où la quantité offerte égale la quantité demandée. Les entreprises et les ménages participent à divers marchés.

Sur le marché des biens, les entreprises offrent leurs produits aux ménages, mais elles peuvent aussi demander des biens de production à d'autres entreprises.

Sur le marché du travail, les ménages offrent leur travail aux entreprises qui en demandent.

Le marché du capital voit entreprises et ménages agir comme offreurs ou demandeurs de capital pour investir.

La croissance économique, mesurée par le taux de croissance du PIB, représente l'augmentation durable de la production globale.

Elle résulte de l'accumulation de capital physique, du progrès technologique, de l'amélioration du capital humain, de bonnes institutions et de la gouvernance, de l'intégration économique mondiale, de la gestion des ressources naturelles, de l'entrepreneuriat, de l'innovation et de la stabilité macroéconomique.

Par exemple, une entreprise qui investit dans de nouvelles machines ou développe une nouvelle technologie illustre ces sources de croissance. Les institutions, qui incluent les règles juridiques et les systèmes bancaires, jouent un rôle crucial en organisant les échanges et en incitant les actions économiques.

Des réglementations telles que celles interdisant les monopoles ou protégeant les consommateurs assurent le bon fonctionnement du marché.

Les règles informelles, comme les normes sociales et les habitudes, soutiennent également l'économie.

Max Weber a souligné le rôle des valeurs protestantes dans le développement du capitalisme, montrant comment ces valeurs favorisent des comportements économiques propices à la croissance.

Le capital institutionnel, comprenant les règles et dispositions favorisant la production, est essentiel.

Par exemple, le droit de propriété, protégé par le Code civil, est fondamental pour les échanges marchands.

Les brevets protègent les inventeurs, permettant un monopole temporaire pour rentabiliser leurs innovations.

Joseph Schumpeter a montré que ce monopole temporaire stimule la rentabilité des investissements en recherche et développement.

La confiance est un pilier de l'économie.

Elle soutient les échanges commerciaux et les investissements, influençant positivement la stabilité et la croissance économique. Depuis la fin des années 1980, la croissance demeure l’un des objectifs prioritaires de tous les acteurs économiques et, dans un monde globalisé, elle est désormais fortement liée à l’insertion dans le commerce international.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les échanges internationaux ne sont pas récents.

En effet, déjà sous l’Antiquité, les Romains échangeaient des épices, des étoffes et des pierres précieuses avec l’Asie ; les Chinois exportaient de la soie à destination des pays occidentaux.

On parle des prémisses de l’internationalisation, c’est-à dire de l’élargissement du champ d’activité d’une économie au-delà du territoire national.

Les échanges se sont accélérés depuis les années 1980.

Désormais, les économistes utilisent le terme de mondialisation, qui désigne ce processus vers une circulation accrue des biens, des capitaux, des hommes, mais aussi des informations et des cultures.

Ainsi, ce cours aura tout d’abord pour objectif de mettre en évidence les grandes évolutions et les caractéristiques du commerce international, puis d’expliquer quels en ont été les déterminants, autrement dit les éléments qui ont permis son essor. Le commerce international désigne l'échange de biens, de services et de capitaux entre différents pays.

Il repose sur des principes économiques fondamentaux tels que la spécialisation, la division internationale du travail et les avantages comparatifs.

Le commerce international permet aux pays de tirer parti de leurs avantages comparatifs,.... »

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