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Dissertation environnement SES: Est-il possible de concilier croissance économique et préservation de l’environnement ?

Publié le 04/03/2023

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« Est-il possible de concilier croissance économique et préservation de l’environnement ? ‘’Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.

La Nature mutilée, surexploitée ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre.

L’Humanité souffre’’ disais Jacques Chirac ancien président Français de la Ve République lors du 4ème Sommet de la Terre en 2002 à Rio.

Cette citation de Chirac montre bien la relation qu’entretient l’homme avec la préservation de l’environnement (= relation société-milieux ou l’un provoque des conséquences à l’autre et inversement), l’environnement est vu comme une ressource à exploiter (= tirer profit afin de répondre à nos besoins) pleinement et avec excès afin d’accroitre l’économie d’un pays en maximisant sa croissance économique (= augmentation durable du PIB).

Mais cela n’est pas sans conséquence, ‘’Notre maison brûle’’, la Terre supporte de moins en moins ce mode de consommation et tend à limiter ses ressources qu’elle met à disposition pour nous être humain.

Déforestation, pollution massive, surpêche, surconsommation… des problèmes auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés et si nous ne faisons rien nous fonçons à vive allure dans le mur.

Somme nous prêt pour cette catastrophe inévitable ? Est-il trop tard ? Pouvons nous trouver une solution durable ? Comment les agents économiques peuvent-ils garantir la croissance économique de leurs pays tout en prenant en compte les enjeux environnementaux ? Nous verrons à travers cette dissertation que la croissance économique est soutenable.

Mais que le propos reste à nuancer. Voyons tout d’abord comment la croissance se défini comme soutenable à travers le rôle des institutions publique qu’est par exemple l’Etat mais aussi que le progrès technique joue un rôle dans la croissance économique soutenable. L'Etat joue un rôle important dans la promotion de la croissance économique soutenable.

La croissance économique se fait majoritairement par le biais des entreprises, mais pour que les entreprises soient à leur optimum de production et produise en toute légalité, l’Etat instaure des règles, plus précisément des institutions, c’est-à-dire un ensemble de règles, lois qui régissent le fonctionnement du pays, comme les institutions formelles qui sont les lois, monnaie, la fiscalité (impôts)… .

L’Etat peut ainsi intervenir dans les règles de production pour des production moins polluante, et donc plus verte tout en gardant une croissance économique durable, fixer des lois et des réglementations favorisant une croissance économique et durable.

L'Etat peut par conséquent mettre en place des réglementations qui encouragent l'innovation (idée commercialisée) et l'investissement dans des technologies propres et durables, .

Par exemple, l’Etat peut instaurer des normes environnementales strictes pour les entreprises ou inciter les consommateurs à choisir des produits écologiques grâce à des subventions ou des impôts sur les produits polluants, par le biais de la fiscalité verte ou écofiscalité qui vise notamment à taxer les activités ou produits polluants pour inciter à adopter une consommation ou des pratiques plus respectueuse de l’environnement, c’est notamment l’un des principes du Développement Durable proposé par la première ministre Gro Harlem Brundtland en 1987 qui aboutira au Rapport Brundtland qui a pour but de répondre à nos besoins du présent sans pour autant compromettre la capacité pour les générations futures à répondre aux leurs.

De point de croix, l’Etat peut également financer la recherche pour le développement du progrès technique (l’ensemble des innovations permettant une plus grande efficacité de la production) plus vert ainsi que le financement du capital humain (ensemble des connaissances, compétences, savoir-faire et savoir être d’un individu qu’il met au service de la production) théorise par Gary Becker.

En investissant dans les infrastructures et la recherche, l'Etat peut soutenir des projets écologiques que des entreprises ont innové afin que les projets aboutissent et permettent une croissance durable.

Par exemple, il peut investir dans les transports en commun avec le métro ou le tram qui est un moyen de transport peu polluant, l'efficacité énergétique ou la recherche sur les énergies renouvelables comment l’houlomotrice, l’éolien, le biogaz… .

C’est notamment ce qui s’est fait en ‘’2009, plus de 320 000 kits photovoltaïques’’ on était installé chez la population afin de transformer l’énergie solaire en électricité, mais aussi de ‘’centrale biogaz et cuisinière améliorée […] qui ont permis de réduire l’utilisation de biomasse (utilisation de matière organique comme par exemple le bois), ce qui a diminué à son tour la pollution intérieure’’, car le biogaz contribue pleinement aux objectifs de la transition énergétique pour la croissance verte, à savoir le développement des énergies renouvelables et permet notamment de créer par le processus de la méthanisation du gaz pour produire de la chaleur et de l’électricité mais aussi crée du digestat qui est un engrais que l’on peut épandre dans les champs et qui ne pollue pas ! L’Etat peut également favoriser l'éducation et la formation afin de développer le capital humain en y investissant pour assurer que les travailleurs disposent des compétences nécessaires pour occuper des emplois requérant une certaine connaissance sur l’environnement.

Développer le capital humain fait permet aussi d’avoir des individus qui proposent des innovation ou l’amélioration d’innovation écologique et rentable économiquement parlant, notamment par le biais du progrès technique qui va générer une croissance économique, plus spécialement une croissance endogène théorisé par Gary Becker qui montre par le biais du progrès technique, il y a une augmentation de la croissance économique et cette même croissance économique permet par exemple de financer ce qui permet d’investir comme dans l’achat d’une machine ou d’un bâtiment qui permet de produire un volume plus important.

Cet investissement va permettre d’augmenter la production et donc d’augmenter la croissance économique.

De plus, Agir en tant que décideur en matière de politiques : l'Etat peut jouer un rôle de décideur en matière de politiques en adoptant des approches intégrées et en travaillant avec les acteurs clés pour promouvoir la croissance durable et écologie.

Lors de la victoire d’un parti politique prônant l’écologie ou des mesures écologique, le pays connaitra et aura une plus grande influence sur des mesures économique tout en restant sur un principe de protection environnementale.

En résumé, l'Etat a un rôle clé à jouer dans la promotion de la croissance économique soutenable en fixant des règles et des réglementations favorables, en investissant dans les infrastructures et la recherche, en favorisant le capital humain, et en agissant en tant que décideur en matière de politiques.

Certains pays comme la France parviennent à faire diminuer l’émission de CO2 par habitants tout en ayant une croissance économique.

En effet, selon les données de la Banque mondiale en 1985, l’émission de CO2 par habitant était de 7.08 tonnes avec une augmentation du PIB de 1,62%, alors qu’en 2018, l’émission de CO2 par habitant était de 4,62 tonnes soit une différence de 2,46 tonnes de moins qu’en 1985, de plus augmentation du PIB en 2018 a augmenté de 1,86% ce qui est très similaire à l’année 1985, on peut donc en déduire qu’il est possible d’avoir de la croissance économique tout en diminuant les émission de gaz à effet de serre. Le progrès technique plus durable vise à trouver un équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux, afin de garantir une croissance économique à long terme tout en préservant l'environnement.

En effet, une part de la croissance économique s’explique par l’augmentation du ‘’résidu’’ plus communément appelé la PGF (Productivité Globale des Facteurs) théorisé par l’économiste néoclassique américain, Robert Solow.

La PGF est l’efficacité produite par la combinaison des facteurs de production (Travail et Capital) qui provient pour l’essentiel du progrès technique.

Précisément, l’innovation de production, de procédé c’est-à-dire de nouveau moyen de fabrication, ou organisationnelle par le biais d’une nouvelle organisation, permettraient au 2 facteurs de production une efficacité plus conséquente et par conséquent une plus grande productivité avec par exemple le travail à la chaine, robotisation, automatisation… .Ces progrès techniques permettent notamment de produire des gains de productivités et d’avoir un impact économique et écologique, c’est-à-dire la fait de produire plus qu’avant sur une même durée ce qui peut notamment permettre de polluer moins et de faire plus de bénéfice qu’avant car on produit plus vite et mieux qu’avant et donc on a des innovations qui sont potentiellement plus responsable de la protection de l’environnement.

Par exemple, selon un article du PNUE en 2011, une entreprise créée en 1996 aidait à l’aide de formule financière avantageuse la population à investir dans des panneaux photovoltaïques qui étaient tout nouveaux à cette époque afin de produire de l’énergie chez soi grâce au soleil, ce qui est un moyen économique fort car il y a une consommation de la population dans ce produit qui est également un moyen de remplacer en partie les énergies fossiles pour produire de l’énergie.

De point de croix, l’innovation à un but de produire plus efficacement que les anciennes innovations, c’est ce que l’économiste autrichien Joseph Schumpeter nomme la destruction créatrice.

La destruction créatrice renvoi à l’obsolescence des progrès techniques qui précède le nouveau progrès technique, en d’autres termes une nouvelle innovation rend inutile ou moins productive les anciennes innovations.

En effet, la destruction créatrice permet d’avoir une innovation plus efficace et potentiellement plus responsable écologiquement parlant dans.... »

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