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Devoir 3 CNED À l’aide d’un exemple, vous montrerez que la croissance se heurte à des limites écologiques.

Publié le 07/01/2025

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« Sujet : Épreuve composée Partie 1 : À l’aide d’un exemple, vous montrerez que la croissance se heurte à des limites écologiques. Depuis toujours, la croissance économique, l’évolution de la richesse produite sur une période donnée, fait face à des limites écologiques mais depuis peu celle-ci affecte de plus en plus le capital naturel. En effet, on dit que la croissance économique créée des externalités négatives (conséquences défavorables d’une activité économique ou d’une action).

Lorsque la production augmente cela entraîne une augmentation des échanges internationaux et donc des transports par avions et par bateaux.

Le transport étant un des grands secteurs de création de gaz à effet de serre (GES) et pollution de l’air et des océans cela va entraîner une amplification du phénomène de réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique à lui de nombreuses conséquences tels que la fonte des glaces, la hausse de phénomène comme les inondations ainsi que les pénuries alimentaires.

Mais ce n’est pas la seule conséquence de la croissance économique et de l’augmentation de la production.

Effectivement lorsque la production s’accroît cela provoque une augmentation de l’utilisation de ressources nonrenouvelables et donc la baisse des réserves de ces ressources à l’asséchement de leurs réserves.

Notre modèle économique entraîne donc une augmentation de la pollution et de l’épuisement des ressources naturelles.

Les externalités négatives, telles que la pollution de l’air, de l’eau et la dégradation des écosystèmes, sont des conséquences directes de ce modèle de croissance basé sur la surproduction et la surconsommation. Nous pouvons le voir notamment avec l’exemple de la Chine qui est le pays connaissant aujourd’hui la plus grande expansion économique mais qui est aussi le pays avec la plus grande émission de CO2 avec environ 10 milliards de tonnes de CO2 relâché dans l’air en 2016.

Pour la surexploitation des ressources nous pouvons prendre comme exemple le pétrole qui est une ressource non renouvelable et qui, d’après de nombreuses estimation, sera totalement épuisé en 2050 Partie 2 : Question 1 : Vous comparerez l’évolution de la part des catégories socioprofessionnelles « Cadres et professions intellectuelles supérieures » et « Ouvriers » parmi les personnes en emploi. Ce document se nomme « Catégorie socioprofessionnelle des personnes en emploi de 1982 à 2019 » il provient d’une étude de l’INSEE faite en juillet 2020 s’intitulant « Emploi, chômage, revenus du travail ».

Dans ce document on voit que le nombre de personnes entrant dans la catégorie « Cadres et professions intellectuelles supérieures » entre 1982 et 2019 a augmenté de 10 points de pourcentages.

Alors même que le nombre de personne faisant partie de la catégorie « Ouvriers » à lui diminué de 10 point de pourcentages.

En 1982 il y avait 3 fois plus de personnes appartenant à la catégorie d’« Ouvriers » qu’à la catégorie « Cadres...

» alors qu’aujourd’hui ces deux catégories sont à égalités. 2 Question 2 : Vous expliquerez le phénomène de tertiarisation de la population active française. La tertiairisation est le processus de développement du secteur tertiaire ( services et commerces).

Ce processus s’explique grâce à la montée en qualification d’une partie de la population active ce qui entraîne une augmentation de leurs revenus et donc une augmentation du nombre d’emplois peu qualifié et tertiaires pour répondre à leur demande de services (femme de ménage, nourrice…).

Les emplois salariés se développent principalement dans le secteur tertiaire, notamment dans les domaines de la santé, de l’action sociale, culturelle, et dans les services aux particuliers.

A contrario, certains secteurs industriels (textile, métallurgie, sidérurgie) doivent faire face à la concurrence internationale ce qui explique en partie leurs disparitions progressives depuis les dernières années.

Cela s’explique avec la mondialisation et la délocalisation des entreprises industrielles dans des endroits du monde où elles seront plus compétitives. Partie 3 : À l’aide de vos connaissances et des documents, vous montrerez la diversité et les transformations des objets de l’action collective. Récemment, nous avons vu en France de nombreux mouvements de protestation de la part des agriculteurs face au traité du Mercosur.

Le Mercosur est un accord de libre-échange conclu en 2019 entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine…).

Cet accord se confronte donc à la Politique Agricole Commune (PAC) qui permet aux agriculteurs de l’Union européenne de ne pas avoir à faire face à la concurrence hors UE.

Nous pouvons considérer que ces mouvements de protestation sont des actions collectives à motifs économiques.

En effet, nous pouvons dire que « L’action collective correspond à l’action commune ou concertée des membres d’un groupe en vue d’atteindre des objectifs communs.

» (Source : SES.Webclass).

Si nous sommes capables de citer quelque objets de l’action collective actuellement, il est bon de savoir qu’ils n’ont pas toujours été ceux que nous connaissons.

C’est pour cela que nous allons nous intéresser à la question suivante, comment ces objets ont évolué au cours du temps ? Pour cela nous allons voir dans un premier temps la transformation de ces objets avant de continuer sur l’évolution de leur diversité. Les objets et les répertoires d’actions collectives se transforment dans le temps et dans l’espace. Au début du XIXᵉ siècle, le mouvement ouvrier se caractérise par des actions collectives centrées sur les conditions de travail et les enjeux matériels.

Les ouvriers luttent pour améliorer leur situation dans un contexte d'industrialisation rapide.

Ils sont victimes d’inégalités sociales et veulent l'amélioration des conditions de travail, des augmentations de salaire et cherchent à obtenir de nouveaux droits.

Leurs mouvements sont plutôt des mouvements dits offensifs car ils visent à conquérir de nouveaux acquis plutôt que de simplement défendre l’existant.

Les conflits se déroulent souvent usine par usine, reflétant le manque d'institutionnalisation du mouvement ouvrier à 3 cette époque.

Les grèves sont localisées car les organisations ouvrières encore en développement.

Ces mouvements prennent différentes formes d’action collective comme des grèves, mais aussi des insurrections.

La violence est fréquente de ces conflits car les ouvriers hostiles à la mécanisation et par conséquent ont recours au sabotage des nouvelles machines.

Alors qu’au XXᵉ siècle les activistes se battaient et militaient pour garder ces droits obtenus grâce à des mouvements souvent très offensifs, les enjeux économiques ont progressivement redéfini les priorités.

Les mouvements sont devenus de plus en plus défensifs et protectionnistes.

Le ralentissement de la croissance économique semble avoir accentué cette tendance, créant un climat de précarité et d’incertitude et rendant donc ces mouvements moins violents. Effectivement ce ralentissement provoque une hausse du chômage et par conséquent une augmentation du sentiment d’insécurité sur la.... »

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