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COMMENT APRES SON EVOLUTION LE LIEN SOCIAL SE RETROUVE AUJOURD’HUI FRAGILISE ?

Publié le 19/05/2023

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« GROUPE 1 : L’EVOLUTION ET LA FRAGILISATION DU LIEN SOCIAL COMMENT APRES SON EVOLUTION LE LIEN SOCIAL SE RETROUVE AUJOURD’HUI FRAGILISE ? NOTE OBSERVATIONS SOMMAIRE I.

LA DIVERSITE DES GROUPES SOCIAUX ET DES LIENS SOCIAUX A.

Les formes des groupes sociaux B.

Les formes du lien social C.

Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) II.

L’EVOLUTION DU LIEN SOCIAL A.

De la solidarité mécanique à la solidarité organique B.

De nouvelles formes de sociabilité numérique III.

FRAGILISATION DU LIEN SOCIAL A.

Les mutations sociétales B.

Les mutations économiques C.

Les inégalités sociales et la ségrégation Le lien social désigne l’ensemble des relations de toute nature (politique, économique, culturelle) qui relient les individus dans leur vie sociale et quotidienne, assurant ainsi l’unité d’une société et sa cohésion sociale.

Il est, au sens général, ce qui construit et renforce la capacité de vivreensemble au sein d’une même société. I.

LA DIVERSITE DES GROUPES ET LIENS SOCIAUX Au sein de la société, les liens sociaux relient les individus entre eux et créent un sentiment d’appartenance collective.

Ils vivent alors en interaction les uns des autres et forment des groupes sociaux. A.

Les formes des groupes sociaux Un groupe social est un ensemble d'individus caractérisé par l'existence d'interactions, directes ou indirectes entre ses membres et par la conscience d'une appartenance commune.

Cette dernière émerge lorsque les interactions se poursuivent pendant un certain temps.

De plus, à l'intérieur de la multitude des différents groupes sociaux qui composent la société, il est possible de distinguer deux types de groupes. Premièrement nous avons les groupes primaires constitués d’individus très proches.

Ainsi, les interactions sont directes, fréquentes et plutôt informelles et représentent un fort investissement émotionnel pour les individus.

Par la suite, il y a les groupes secondaires, plus larges et dans lesquels les individus ont moins d’interactions.

Par conséquent, les relations sont indirectes, plus formelles avec un degré d'intimité et un sentiment d'appartenance plus faibles.

Par exemple, la famille est un groupe primaire tandis que l’ensemble des employés d’une entreprise forment un groupe social secondaire.

De plus, les individus sont aussi en relation les uns des autres par des liens sociaux qui les unissent. B.

Les formes du lien social Les liens sociaux sont les relations qui unissent les individus à l'intérieur d'un même groupe social ou entre plusieurs groupes sociaux.

Ils sont plus ou moins intenses et constituent le réseau social d’un individu.

Nous pouvons les catégoriser selon les formes de protection et de reconnaissance qu’ils apportent, le lien social permet donc l'intégration dans la société.

Cette dernière peut reposer sur quatre grands types de lien. Tout d’abord, nous retrouvons les liens de filiation qui créent de la solidarité intergénérationnelle et une forte reconnaissance affective puis les liens de participation élective qui sont des liens choisis, entre conjoints ou amis par exemple.

Comme les liens de filiation, ils apportent une protection rapprochée et une forte reconnaissance affective. Par la suite, il y a les liens de participation organique qui apportent la protection d'un emploi stable, ainsi que de la reconnaissance sous la forme d'estime sociale et enfin les liens de citoyenneté.

Les individus disposent d'une protection juridique (droits) et sont reconnus en tant que citoyens.

Ainsi, l’analyse des réseaux sociaux cherche à décrire les formes ou la structure que prennent ces relations tout en prenant en compte l’ensemble des contacts directes et indirects de l’individu.

De plus, les professions et catégories socioprofessionnelles réunissent également des individus socialement proches. C.

Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) Les catégories socioprofessionnelles sont des agrégats statistiques regroupant les individus selon un certain nombre de critères socioéconomiques : le métier, le secteur d'activité, le statut (salarié ou indépendant), le niveau hiérarchique, etc.

Cet outil statistique est utilisé pour analyser la population française et ses évolutions.

Nous distinguons 8 grandes catégories : agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d'entreprise, cadres, professions intermédiaires ; employés, ouvriers, retraités et personnes sans activité. Ces dernières ne sont pas des groupes sociaux mais des constructions artificielles utiles aux statisticiens.

En effet, ce n'est pas parce que les individus ont une même profession qu'ils ont des relations concrètes et agissent ensemble.

Les individus appartenant à une même catégorie statistique ne se reconnaissent pas forcément dans cette catégorie.

À partir du critère de la profession, les PCS regroupent des personnes qui ont des pratiques sociales proches (mode de vie, niveau de vie, goûts, etc.) : nous parlons d'homogénéité sociale. Cette diversité des groupes et liens sociaux conduit notamment à une évolution du lien social. II.

L’EVOLUTION DU LIEN SOCIAL Les membres d’une société sont unis lorsque les individus sont intégrés socialement.

A l’échelle sociétale, nous parlons de cohésion sociale.

En effet, l’intégration des individus et la cohésion sociale reposent sur des mécanismes de solidarité qui ont évolué au cours du temps, de la solidarité mécanique (basée sur la ressemblance) à la solidarité organique (fondée sur l’interdépendance). A.

De la solidarité mécanique à la solidarité organique Tout d’abord, la force des liens dans une société repose sur des mécanismes de solidarité.

Nous distinguons alors la solidarité mécanique qui résulte de la proximité et des liens de similitude des individus qui vivent en communauté, lieu où le groupe social (famille, travail) joue un rôle très important.

Elle est une forme de cohésion sociale fondée sur la similitude des comportements des individus et des valeurs de la société. Effectivement, cette similitude fait qu'il n'y a pas de conflit portant sur les valeurs et les normes de la société.

Cela peut s'exprimer comme un sentiment d'appartenance par exemple. Malgré tout, la société connait une évolution du type de la solidarité. Décidément, du point de vue historique, nos sociétés seraient passées d’une forme de solidarité mécanique à une forme organique.

Par conséquent, la cohésion sociétale n’est plus le partage de valeurs communes mais la coopération de nombreux individus différents, utiles les uns pour les autres.

Ainsi, la solidarité organique est une cohésion sociale fondée sur la complémentarité des activités et des fonctions des individus. Elle repose donc sur la coopération nécessaire des individus ; chacun a besoin des autres.

Cela se traduit par un système de droits et d’obligations les uns vis-à-vis des autres.

Néanmoins, les relations que l’individu entretient avec les autres changent aussi avec les technologies. B.

De nouvelles formes de sociabilité numérique La façon dont les individus forment des relations avec les autres évoluent avec les technologies.

En effet, Internet et les réseaux sociaux numériques ont permis l'émergence de nouvelles formes de sociabilité qui permettent d'entretenir les liens déjà existants et d’en créer de nouveaux. Par ailleurs, depuis les années 2000, Internet permet de consulter du contenu mais aussi d'interagir entre utilisateurs : C'est le Web 2.0.

Les individus échangent alors entre eux sur Internet,.... »

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