La protection de l'environnent, un enjeu planétaire (cours SVT)
Publié le 28/10/2022
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«
Thème 1 : L’environnement entre exploitations et protection : Un enjeu
planétaire
Thème introductif : Qu’est-ce que l’environnement ?
L’environnement est un domaine d’étude récents situé au croisement de
plusieurs discipline.
Il est la combinaison des éléments naturels et sociaux
économique qui forme le cadre et les conditions de vies de sociétés.
C’est
donc tout ce qui est autour de l’Homme et en relations avec lui, les
sociétés et leurs aménagements font donc parties intégrantes de
l’environnement.
Couramment utilisé par de multiples acteurs le mots
environnement est polysémique (recouvre plusieurs signification) et c’est
une notion évolutive.
A) Une construction historique sociale et politique
L’environnement est une notion ancienne et scientifique, au 19 ème siècle
des savants inspiré du naturaliste Darwin réfléchissent à la place de
l’homme face à la nature qui l’entoure.
Au terme d’environnement des
géographes français comme Reclus préfère celui de milieu naturel c’est-àdire de l’ensemble des conditions naturels et il montre que les éléments
physique (relief, climat, végétation) peuvent avoir une influence sur
l’homme et ses activités.
C’est dans les années 1970 que l’environnement
prend une dimension sociale et politique.
En effet les activités humaines
multiplient les impacts sur les milieux ce qui amène le développent d’une
sensibilité environnementale dans les pays développés.
Elle se traduit en
France par la création du ministère de l’environnement en 1971 et des
mouvements liés à l’écologie politique comme « Die Grunen » ou des
associations de protection comme « Greenpeace ».
En 1972 se tient la
première conférence des nations unis sur l’environnement à Stockholm et
en 1987 la notion de développement durable fait sont apparition et doit
permettre de répondre aux besoins des générations actuelle
- Développement : Capacité d’un pays à satisfaire les besoins
élémentaires de l’ensemble de sa population
Sans compromettre cette capacité pour les générations future.
L’environnement est donc devenu le théâtre de rapport de force politique
qu’ils s’agissent de l’appropriation de ressources, de la protection du
milieu naturel ou de la gouvernance climatique.
Aujourd’hui
l’environnement se distingue de la nature car celle-ci n’apparait plus
comme préexistante aux Hommes en effet les paysages ont été
considérablement transformé par l’Homme (agriculture) et (urbanisation).
L’environnement est aussi sujet à plusieurs représentations :
Ressources à exploiter ou à protéger, contrainte à laquelle il faut
s’adapter ou risque pour les sociétés
B) L’histoire de l’environnement, une sous discipline de l’histoire
En parallèle de ses nouvelles préoccupation sociale et politique émerge un
nouveau champ de recherche : l’histoire environnementales.
Elle est née
dans les années 70 aux États-Unis et se diffuse largement dans les
années 90 en cherchant à reconstituer l’histoire de l’environnement et du
climat en étudiant les relations entre les sociétés et leur environnement
sur le long terme.
Elle fait que l’on considère aujourd’hui l’environnement
comme un ensemble d’interaction entre l’homme et les composantes
naturelle.
L’étude des changements climatique est un des thèmes Centro
de l’histoire de l’environnement.
Pionner de l’histoire du climat en France
Emmanuelle Leroy Ladurie établie un lien entre l’histoire du climat et celle
des grands mouvements historiques :
- Les crises révolutionnaires de 1788,1789 et 1846,1848 ont une
infinité de cause non écologique mais elles ont été accentuées par
les mauvaises récoltes de 1748,1846 plus largement une nouvelle
notion émerge pour désigner le rôle désormais central des sociétés
dans les transformations environnementales : Anthropocène.
C’est
littéralement « l’Age de l’humains » et cette notion est proposé dans
les années 2000 par Paul Grutzen pour désigner une nouvelle ère
géologique ou l’Homme est devenue par sa capacité d’action un
facteur déterminant de l’évolution de la planète.
Des indicateurs de
l’emprunte environnementale accrus des sociétés humaines ont été
mise au point : le jour du dépassement c’est-à-dire annuellement le
jour ou la terre ne peut plus régénérer la consommation et la
pollution humaine ce jour du dépassement se produit de plus en
plus tôt, aux deux décembres en 1973 on l’estime aujourd’hui au 1 er
aout.
Un autre indicateur réside dans « l’empreinte écologique »
c’est-à-dire la surface productive nécessaire à une population pour
répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins en
absorption de déchet, elle montre qu’il faudrait par exemple 5
planètes si la population mondiale vivait comme aux États-Unis.
Le thème de l’effondrement est apparu dans les années 1970 et il revient
actuellement en force c’est le thème de l’ouvrage « Collapse ».
Cependant
le pensé écologique contemporaines ne se réduit pas à cette théorie de
l’effondrement et l’histoire de l’environnement participe à une nouvelle
approche scientifique en plaidant par exemple pour une grande sévérité
envers les entreprise polluantes, l’arrêt de l’agriculture
productiviste ou encore de nouveau mode de transport et d’alimentation
C) Un révélateur des inégalités mondiales
Population et territoire sont inégalement exposé au risques climatiques
l’environnement apparait alors comme un élément révélateur et
amplificateur de ces inégalités à
Toute les échelles.
Ainsi la variabilité climatique affecte le stress hydrique
et la productivité agricole qui en retour mettent en péril la sécurité
alimentaire des populations les plus dépendante de l’agriculture.
De la
même manière les sociétés à forte empreinte écologique ne sont pas celle
qui souffrent le plus des conséquences des dégradations de
l’environnement.
Au contraire les société les plus fragiles disposent de
moyens technique et financier pour s’adapter au changement climatique
et sont les plus sujettes au déplacement forcé des migrants climatiques.
D’ici à 2050 de 31 à plus de 140 millions de personnes pourrait etre force
de se déplacer à l’intérieure de leur pays en raison du changement
climatique en particulier en Afrique sub-saharienne.
D’autres déplacement
forcé seront dû à la submersion marine et à l’élévation du niveau de la
mer comme dans les iles Tuvalu en Océanie qui connaissent déjà des
mouvements populations.
Axe 1 : Exploiter, préserver et protéger
Comment les sociétés peuvent-elles concilier exploitation et protection de
leur environnement ?
A) Exploiter et protéger une ressource naturelle : la foret français
Pour se développer l’Homme exploite son environnement et transforme
les ressources qu’ils y trouvent.
La foret française qui recouvre
aujourd’hui 30% du territoire métropolitain est une ressource pour les
populations depuis la préhistoire pour des usages multiple : se nourrir, se
chauffer, produire de l’énergie.
Dès le moyen âge elle est surexploitée et
les défrichements des 12ème et 13ème siècle entrainent une forte diminution
de sa surface.
Elle est alors règlementée par des droits d’usage : les
seigneurs peuvent par exemple autoriser le ramassage du bois mort.
Au
début du reigne de Louis 14 le pouvoir royal prend conscience des risques
liée à son mauvais entretien et de l’absence de véritable politique
forestière nationale.
« La France périra faute de bois prédis Caulber
(principale ministre de Louis 14), il a deviné que le bois est devenu un
enjeu stratégique pour les états servant à la construction des navires de
guerre et de commerces mais aussi de combustible pour les industries.
C’est pourquoi son ordonnance des eaux et foret de 1669 entreprend une
grande réforme de l’administration forestière visant à produire
durablement du bois.
Des espaces préserve sont ainsi délimité et
l’abatage des arbres et règlementé.
Ce véritable code forestier introduit la
notion « du bon usage » de la foret pourtant à cette époque la surface
forestière continue de diminuer, en 1827 un nouveau code forestier et mis
en place par charles 10 et il constitue un fondement de la législation
actuelle mais il n’empêche pas des conflits d’usage comme en 1829-1830
avec la « guerre des demoiselle » Napoléon III témoigne d’un intérêt
particulier pour les questions forestières et en 1857 il fait asséché les
marrées qu’il transforme en forêt de pins dans les Landes A partir de la
seconde moitié du 19ème siècle la surface forestière française s’accrois,
l’âge industrielle délaissant le charbon de bois pour le charbon de terre et
entrainant aussi un exode rurale qui diminue les pressions sur les milieux
forestier une nouvelle vision de la protection de la foret apparait aussi en
cherchant à conserver des espaces considérer comme naturelles tout en
poursuivant des formes d’exploitation comme avec la filière bois.
En 1953
des premiers espace proteger en milieux forestier sont créé puis en 1963
apparaissent les premiers parcs nationaux comme celui de la Vanoise.
Alors qu’en 1964 l’office nationale des forets est institué.
La foret
Française gagne donc du terrain et aujourd’hui elle représente 30% du
territoire nationale et 10% de la foret européenne Après la tempête de
1999 des efforts de reboisement on été menés à la fois par l’état et par
les collectivités.
LA FORET FRANCAISE ET FAIT L’OBJET de différents
usages parfois concurant et antagoniste entre exploitation, récréation et
préservation.
L’exploitation se concentre surtout sur les résineux comme
le pin.
Cette industrialisation des forets inquiète et des opposants
dénonce la transformation des massifs forestier avec la disparition de la
biodiversité sans vieux arbres et sans arbre mort.
La foret peut etre aussi
en cœur de tensions entre écologiste et chasseur entre
opposant de défenseur du loup ou de l’ours.
B.
“Révolution néolithique et révolution industrielle”, une
anthropisation des milieux
Anthropisation : transformation des milieux naturelles par les sociétés
humaine.
On parle de « révolution néolithique » car elle constitue
d’après l’anthropologue Claude Lévi-Strauss une rupture dans l’histoire
humaine en raison de la transformation déterminante du mode de
subsistance avec l’invention de l’agriculture et de l’élevage.
Elle va
avoir un impact décisif sur l’environnement car le rapport des hommes
à leur environnement change.
La domestication et la destruction de la
nature deviennent en effet les conditions indispensables de la pratique
agricole : les premiers déboisements par la hache ou par le feu
ont lieux alors que l’élevage des animaux et des plantes constituent les
premières manipulations sur le vivant.
Ces
transformations environnementales vont affecter les humains euxmêmes qui se sédentarisent et qui transforment leurs alimentations.
Pour certains spécialistes le néolithique marque
le début de l’anthropocène alors que pour d’autre c’est seulement
depuis le 19eme siècle que les humains ont transformé la majorité des
caractéristiques de la planète.
En effet à partir du dernier tier du
18eme siècle un certain nombre de pays ont connu la plus profonde
mutation qui ai jamais infecté les hommes depuis le néolithique : “la
révolution industrielle”.
Fondée sur l’exploitation des énergies faucilles
(énergies non renouvelable produite a partir du charbon, du gaz et du
pétrole contenue dans le sous-sol) elle a longtemps été perçu comme
une période de progrès et d’enrichissement permettant
l’émergence de nouveau type d’industrie, des conditions de la
croissance économique et du progrès matériel.
Mais l’âge industrielle
est à l’origine d’une surexploitation des ressources qui entrainent une
dégradation et une pollution des milieux.
Dès le milieu du 19 ème une
certaines prise de conscience des pollutions se fait et elles entrainent
une critique de cette industrialisation, des pétitions sont par exemple
lancé pour dire « si vous autoriser tel usine vous causerez des
épidémies et des catastrophes sanitaires ».
Plusieurs cycles industriels
se sont succédé jusqu’à aujourd’hui à chaque fois portés par des
nouveaux secteurs économiques et de nouvelles sources d’énergies.
Ce
phénomène touche à l’heure actuelle du fait des délocalisation et de la
DIT touche à l’heure actuelle la quasi-totalité des pays du monde.
Les
destructions irrémédiables des paysages et les importantes pollutions
s’aperçoivent donc à l’échelle planétaire.
Il y à un débat actuel sur la
date de démarrage de l’anthropocène, néolithiques ou âge industrielle
mais il se poursuit car pour certains l’impact de l’industrialisions du
19ème siècle reste limité.
Il préfère choisir « la grande accélération » qui
est un concept des années 2000 qui rends compte de l’impact plus en
plus fort des activités humaines sur le glob et qui se fait au tour des
années 1950 avec des indicateurs qui montent en flèches.la corrélation
entre la pression des activités humaines, production, consommation de
biens et l’état de santé de la planète devient alors évidente.
JB Fressos
chercheur au CNRS établit la responsabilité collective de l’espèce
humaine dans la crise environnementale et pour lui l’anthropocène
n’est pas un évènement subis mais politique car choisis et consentit au
nom de certaines priorité économique.
Axe II : Le changement climatique : approches historiques et géopolitique
Quels sont les changements climatiques principaux qu’à connu l’humanité
dans son histoire et comment les sociétés humaines tentent elles de
réagir à l’échelle internationale sur les questions climatiques ?
A) Les changements climatiques et leur effet depuis le moyen âge en
Europe.
Les scientifiques s’efforcent à partir de sources diverses : géologique (la
terre), biologique (faunes et flore) et historique de reconstituer l’évolution
du climat de la terre.
Malgré quelques incertitudes on sait que le climat
n’à cesser de varier au cours des périodes géologique de façon plus ou
moins importante et rapide.
Depuis 2,5 millions c’années alterne des
glaciations et des périodes interglaciaires comme celle que nous vivons
actuellement.
Les spécialistes de l’histoire du climat on observe des
variations climatiques en Europe entre le moyen âge et le 19ème siècle.
Leur constatation se fondent à la fois sur des sources scientifique
(évolution des glaciers, cerne de bois) et surs des....
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