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Exposé sur l'amensalisme

Publié le 04/11/2024

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« ECOLOGIE GENERALE THEME PLAN DE L’EXPOSE INTRODUCTION I- II- AMENSALISME 1- Définition 2- Caractéristiques de l'amensalisme 3- Mécanismes LES MODES FONDAMENTAUX D’AMENSALISME 1- La compétition 2- L’allélopathie III- ROLES ET IMPORTANCE DE L’AMENSALISME 1- Rôles 2- Importance IV- EXEMPLES D'AMENSALISME 1- Exemple d'amensalisme chez les champignons 2- Exemple d'Amensalisme chez les plantes 3- Exemple d'amensalisme chez les animaux CONCLUSION 2 INTRODUCTION A l'heure de définir les relations établies entre les différentes espèces d'êtres vivants, on a défini toute une série de concepts qui nous permettent de les classer ainsi que de les étudier.

Les plus connus du grand public sont peut-être la concurrence, le parasitisme ou la symbiose, mais il y'en a d'autres, comme le commensalisme, le mutualisme ou l'amensalisme.

Ces trois derniers sont généralement connus des personnes plus spécialisées.

Cependant, notre étude mettra l’accent sur l’amensalisme.

L’amensalisme est une interaction dans laquelle une espèce est éliminée par une autre espèce qui secrète une substance toxique.

En d’autres termes, c’est un phénomène par lequel une espèce libère des substances toxiques, ou des métabolites qui inhibent la croissance ou la survie d’une autre espèce sans que la première n’en tire avantage. Ce phénomène jour un rôle important dans la régularité des écosystèmes et la dynamique des populations. Dans cet exposé, nous examinerons les mécanismes de l’amensalisme, ses impacts sur les communautés biologiques, ainsi que des exemples concrets de ce type d’interaction dans la nature. 3 I- AMENSALISME 1- Définition L'amensalisme est une interaction biologique (entre des êtres vivants) dans laquelle l'un des membres impliqués ne subit aucune altération mais empêche le développement et la survie de l'autre.

En d'autres termes, il y a amensalisme lorsqu'une espèce plus petite, ou plus faible, interagit avec une espèce plus forte ou plus grande à son détriment, de son côté, l'espèce dominante ignore complètement l'existence de l'autre. 2- Caractéristiques de l'amensalisme L’amensalisme peut impliquer divers types d'organismes, y compris les plantes, les animaux et les microorganismes.

Par exemple, certaines plantes peuvent libérer des composés chimiques dans le sol, inhibant la croissance d'espèces végétales voisines tout en fusionnant avec leur propre développement. L’amensalisme est une interaction écologique fascinante où un organisme bénéficie tandis qu'un autre souffre sans réciprocité.

Cela illustre comment la compétition pour les ressources peut engendrer des effets indirects sur les populations d'organismes. 3- Mécanismes Les mécanismes de l'amensalisme incluent l'inhibition de croissance ou la production de toxines.

Par exemple, les espèces de plantes qui produisent des allèles toxiques peuvent nuire aux plantes voisines, limitant leur accès à la lumière ou aux nutriments sans réciprocité. Normalement, l'amensalisme se manifeste par la production de substances toxiques par l'un des membres impliqués, qui empêche les autres populations de se développer ou de survivre tant qu'il est présent. Ce type d'interaction est très courant au sein des micro-organismes. 4 Dès qu'un organisme occupe un environnement, son instinct de survie le pousse à faire tout son possible afin que d'autres espèces n'arrivent pas à survivre où il vit.

Cette interaction n'est pas définie comme positive pour l'organisme et elle est plutôt considérée comme neutre pour le grand organisme.

Elle est toutefois négative pour les espèces qui se voient déplacées par la substance toxique produite. II- LES MODES FONDAMENTAUX D’AMENSALISME Il existe deux modes fondamentaux d'amensalisme : - la compétition, dans laquelle un organisme plus grand ou plus fort prive un organisme plus petit ou plus faible de ses besoins vitaux tels que sa nourriture et son espace vital. - l'allélopathie, dans laquelle un organisme inhibe le développement d'une espèce ou la tue par la production de composés dits allélochimiques.

Par exemple, la moisissure Penicillium notatum exerce une pression sur certaines bactéries grâce à sa sécrétion nommée pénicilline ; ou encore la production de juglone de la part du Noyer détruit de nombreuses plantes autour de lui. 1- La compétition Lorsque deux consommateurs ou plus utilisent la même ressource et que les niveaux de la ressource sont affectés par la consommation ainsi que les taux de mortalité et de natalité des consommateurs, on 5 peut alors dire qu’il y a compétition.

Deux espèces de végétaux qui utilisent également les mêmes ressources (eau, lumière, nutriments) sont aussi en compétition.

Ricklefs (1999) définit la compétition comme étant l’utilisation ou la défense de n’importe quelle ressource par un organisme qui en réduit la disponibilité pour un autre organisme.

La compétition entre individus de la même espèce conduit à des interactions densité dépendantes.

Lorsqu’il s’agit d’espèces différentes, les taux de recrutement, ou de natalité et de mortalité de chaque espèce sont affectés par la population de l’autre espèce. La compétition est l’interaction la plus étudiée (depuis de Candolle en 1820).

La compétition entre espèces est un phénomène dynamique qui modifie la composition des mélanges d’espèces.

Le départ et la finale de toute expérimentation à ce propos seront donc marqués par les densités initiales et finales des espèces. La répartition des espèces et des individus fournit déjà quelques indications, des expériences ou des cultures sont souvent plus informatives. L’effet ultime de la compétition est une diminution de la contribution des individus affectés à la génération suivante, par suite d’une baisse de la fécondité et/ou de la survie.

De nombreux travaux expérimentaux ont décrit les effets précis de la compétition intraspécifique – c’est-à-dire de la densité – sur la quantité et la qualité des individus.

Palmblad (1968) a ainsi étudié deux espèces annuelles – Capsella bursa-pastoris et Conyza canadensis – et une espèce pérenne, Plantago major.

Chez les trois espèces, la compétition a exercé ses effets densité-dépendants sur les proportions d’individus qui germent, qui survivent et qui se reproduisent.

Au niveau de la reproduction, on relève une très grande plasticité de réponse, très commune chez les plantes comme chez beaucoup d’animaux.

De plus, en dépit de la variation de la densité des plantes survivantes, le poids sec total pour chaque espèce, après augmentation initiale, reste constant.

Lorsque les densités sont élevées, les individus plantes sont plus petits.

On parle de « loi de la 6 récolte finale constante ».

Ainsi, les tendances régulatrices de la compétition intraspécifique sont clairement démontrées : en dépit d’un accroissement de 200 fois des densités de semis, la gamme des productions de graines a varié seulement de 1,5 à 3. 2- L’allélopathie De nombreuses expériences ont révélé des cas d’amensalisme (-, 0) qui pourraient être considérés parfois comme une compétition asymétrique (ex : herbacées au pied d’un arbre).

L’allélopathie est rangée par certains auteurs dans cette catégorie.

Un autre cas d’amensalisme concerne la présence des décomposeurs de la matière organique ; celle-ci est en effet affectée par l’espèce végétale et le pH du sol. Un certain type de compétition peut provenir de la production de molécules chimiques.

De nouvelles possibilités de synthèse sont acquises par mutation et ces nouvelles molécules procurent de nouveaux avantages, tels qu’un rejet des herbivores ou une émission dans le sol ou l’air de molécules agressives contre les compétiteurs. Le cas le plus connu est celui des antibiotiques qui détruisent à distance d’autres bactéries ou d’autres champignons que l’espèce les diffusant (antibiose). Dans le cas de plantes supérieures, on emploie le terme d’allélopathie et celle-ci se réalise par excrétion par les racines, lessivage des feuilles ou émission de composés volatiles. Toute une gamme d’effets a été décrite, qui s’étend de l’inhibition complète à la stimulation spectaculaire, du rôle de nutriment à celui de toxine.

Pareilles exsudations pourraient, selon les espèces, représenter entre 1 et 10 % de la biomasse totale du végétal excréteur. 7 Ce phénomène est courant chez de nombreuses espèces d’arbres et est reconnu depuis l’Antiquité (noyers et la juglone ; conifères.... »

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