EXPOSE: THEME Abus sur la consommation d’alcool

« Classe : 3ème 1 THEME Abus sur la consommation d’alcool INTRODUCTION I- GENERALITES SUR L’ALCOOL 1.

Définitions 2.

Origine et formation a.

L’alcool : un produit naturel b.

Intervention de l’Homme II- LES CAUSES DE L’ALCOOL III- LES CONSEQUENCES DE L’ALCOOL 1.

Les conséquences de la consommation d’alcool sur l’entourage 2.

Les conséquences de la consommation d’alcool sur la personne IV- PROPOSITION DE SOLUTIONS CONCLUSION INTRODUCTION L’alcool est une substance chimique de base contenue dans toutes les boissons alcoolisées.

L’alcool est obtenu de par la fermentation de fruits, de légumes ou de céréales (riches en sucre) ou par distillation.

Les boissons fermentées (vin, bière, cidre) contiennent au maximum 15% d’alcool pur tandis que les boissons distillées (spiritueux, apéritifs, eaux de vie) peuvent en contenir jusqu’à 45%.

L’alcool passe en quelques minutes dans le sang, avant d’être véhiculé dans tous les organes, dont le cerveau et le foie.

Sa durée d’élimination est indépendante de l’activité physique fournie, ou de la température, ou de l’habitude de boire.

Ces boissons alcoolisées semblées avoir des conséquences fâcheuses dans la vie de l’homme qui semble les ignorer pour une raison ou une autre. I- GENERALITES SUR L’ALCOOL 3.

Définitions L’alcool est un terme quotidiennement employé dans notre société, aussi bien par l’ensemble de la population et des médias, que par la communauté scientifique.

Cette large utilisation lui confère d’ailleurs plusieurs définitions. D’un point de vue chimique, l’alcool ou plutôt les alcools, sont définis comme des composés oxygénés dérivant des alcanes, et ayant pour formule générale : CnH2n+1OH. Parallèlement, dans le langage courant, ce terme présente une définition un peu différente : il désigne un composant de certaines boissons, caractérisé par un gout bien spécifique et des effets particuliers.

Ce composant, bien connu du monde scientifique, n’est autre que l’éthanol, une molécule appartenant à la famille chimique des alcools.

L’emploi courant et populaire du terme alcool désigne donc l’éthanol, ou plus largement les différentes boissons qui en contiennent. Tout au long de ce travail nous utiliserons le terme alcool dans son sens populaire. En terme de propriétés physicochimiques, cet éthanol ou alcool éthylique de formule brute C2H6O, est un liquide incolore miscible à l'eau en toute proportion, volatil et inflammable, dont le point d’ébullition est relativement bas (78°C) (3). D’un point de vue pharmacologique, il présente la particularité de posséder des propriétés psychoactives.

Il passe en effet la barrière hémato-encéphalique, et modifie le fonctionnement cérébral de ses consommateurs, entrainant deux effets principaux : l’un à court terme appelé ivresse, et l’autre à long terme appelé dépendance.

En ce sens il se classe donc parmi les drogues, tout en étant un produit légal et de consommation courante. 4.

Origine et formation c.

L’alcool : un produit naturel L’alcool est un produit naturel qui peut se former sans intervention humaine.

Par exemple, une bouillie de fruit laissée sans surveillance, devient en quelques jours un mélange doté de propriétés spéciales.

Lorsque les conditions sont réunies, il s’obtient à partir de fruits, de graines, de feuilles, ou de tout autre produit naturel riche en sucres.

Le riz, le malt, le raisin ou encore les feuilles d’agave peuvent donc donner de l’alcool. Même si le processus biologique permettant son obtention est resté longtemps mystérieux, il est aujourd’hui totalement élucidé.

Les microorganismes, en général des levures présentes à la surface des fruits ou des graines, secrètent des enzymes qui sont responsables de la transformation du sucre en alcool.

Simplifiée, cette réaction appelée fermentation alcoolique, peut s’écrire de la manière suivante : Sucre Dioxyde de carbone + Ethanol + Energie Appliquée par exemple au glucose, qui est le sucre responsable de la fermentation du raisin, on obtient le bilan suivant : Cette équation résulte de l’enchainement de nombreuses réactions enzymatiques, dont le but principal est de produire de l’énergie sous forme d’adénosine triphosphate en condition d’anaérobiose.

On peut distinguer deux grandes étapes. La première correspond à la voie de la glycolyse, au cours de laquelle une molécule de glucose est transformée en deux molécules de pyruvate.

C’est au cours de cette étape que sont obtenues les deux molécules d’ATP (4). La deuxième correspond à la transformation du pyruvate en éthanol.

Elle a pour but la régénération de la forme oxydée du nicotinamide adénine dinucléotide (NAD+), qui est un cofacteur nécessaire aux enzymes de la glycolyse.

La présence d’oxygène permettant de produire beaucoup plus d’énergie par la réaction de respiration cellulaire, il est important de souligner que cette fermentation alcoolique ne se produit qu’en milieu anaérobie. d.

Intervention de l’Homme De nos jours la fabrication de l’alcool repose toujours sur ce même mécanisme. L’Homme intervient toutefois sur les paramètres nécessaires au bon déroulement de la fermentation, afin d’obtenir un meilleur rendement, et une meilleure qualité de produit final.

Il veille ainsi à conserver un milieu pauvre en oxygène, à optimiser la température, et ajoute en général des levures, des substances activatrices et des éléments nutritifs. Dans ces conditions optimales, les boissons obtenues par simple fermentation peuvent arriver au maximum à un taux d’alcool approchant les 18° En effet, au-delà de cette concentration, les levures sont détruites et la réaction ne peut plus avoir lieu. Pour obtenir une concentration d’alcool plus élevée, il faut faire appel au procédé de distillation : sous l’effet de la chaleur, l’alcool présent dans le mélange fermenté s’évapore en premier, et ses vapeurs sont ensuite isolées, puis condensées dans un récipient prévu à cet effet. En effectuant cette manipulation plusieurs fois de suite, on obtient un liquide alcoolique de plus en plus concentré. II- LES CAUSES DE L’ALCOOL L'alcoolisme ou « trouble de l'usage d'alcool » est une affection médicale.

Bien que la cause exacte de l'alcoolisme soit inconnue, des études ont montré qu'il est de plus en plus prouvé que la prédisposition à cette maladie peut être héréditaire et que les risques d'en être atteint augmentent de façon importante chez les familles dont des membres (notamment les parents et les frères et sœurs) ont une dépendance à l'alcool. Les autres facteurs de risque comprennent un trouble psychiatrique comme la schizophrénie, la dépression ou des troubles anxieux.

La pauvreté, l'isolation sociale et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.

La recherche a montré que les personnes qui ont besoin de relativement plus d'alcool pour obtenir un effet sont plus susceptibles de souffrir d'une dépendance à l'alcool. Toutes les drogues influent sur un « mécanisme de récompense » dans le cerveau.

Si, chaque fois qu'une personne consomme une drogue, elle se sent bien, cela l'incite généralement à vouloir en consommer de nouveau.

Cette caractéristique commune pourrait expliquer pourquoi les gens font une consommation excessive des drogues – y compris l'alcool.

Comme c'est le cas pour la plupart des drogues, cependant, si vous en consommez régulièrement, votre corps aura besoin de prendre des quantités de plus en plus grandes de la substance pour obtenir le même effet.

Ce phénomène s'appelle la tolérance et il peut constituer le facteur contributif final à la dépendance à une drogue ou à l'alcool. III- LES CONSEQUENCES DE L’ALCOOL 1.

Les conséquences de la consommation d’alcool sur la personne Plusieurs problèmes de santé sont associés à la consommation d’alcool.

De façon générale, plus la consommation d’alcool est importante, plus les risques pour la santé sont élevés.     Les intoxications aiguës à l’alcool : L’intoxication aiguë à l’alcool est une conséquence grave de la consommation abusive d’alcool.

Du 1er janvier 2017 au 26 novembre 2017, 7 055 personnes ont été vues dans une urgence du Québec pour une intoxication aiguë à l’alcool.

De ce nombre, 2 332 étaient de jeunes âgés de 12 à 24 ans.

Parmi les consultations dans les urgences du Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke pour des problèmes liés à l’alcool, le quart des jeunes patients âgés de 12 à 24 ans avait un niveau de priorité indiquant que leur vie était en danger. Les blessures intentionnelles et non-intentionnelles: Les blessures attribuables à la consommation d’alcool sont fréquentes.

Elles peuvent être intentionnelles (homicides, suicides, violence interpersonnelle) ou non-intentionnelles (accidents de la route, accidents de travail, noyades, chutes).

Les conséquences de ces blessures peuvent être mineures, lourdement incapacitantes ou mortelles.

Selon les données de la Société d’assurance automobile du Québec, de 2010 à 2014, les accidents dus à l’alcool ont causé en moyenne 140 décès et 2 240 blessés par année. Les cancers : L’alcool est une substance cancérigène pour l’humain.

La consommation d’alcool, augmente le risque de développer un cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage et du foie (6).

L’alcool même à faible.... »