chapitre 2 droit des contrats
Publié le 29/10/2022
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«
Droit
Irrégularité de fond : le juge ne peut pas juger l’affaire car certaines
conditions légales ne sont pas réunies, par exemple seules les personnes
physiques ou morale ayant une pleine capacité juridique peuvent intenter des
actions en justice.
Exercice :
2) Monsieur R ne peut pas avoir gain de cause car pour intenter une action en
justice il faut une pleine capacité juridique.
En l’espèce il est sous curatelle
depuis le 15 mars 2016.
Il ne peut pas intenter d’action en justice sans son
curateur.
3) Par principe la nullité peut être éviter par la régularisation de l’acte, si la
régularisation fait disparaître la cause de nullité.
En l’espèce la cause de nullité
est l’absence du curateur lors du dépôt de la procédure judiciaire par
conséquent si le curatélaire dépose une nouvelle demande cette fois avec
l’assistance de son curateur et avant que le juge n’ai statué sur l’affaire la cause
de nullité disparaîtra le juge pourra donc juger l’affaire.
Chapitre 1 : la formation du contrat
Qualifier un contrat ses causes et ses parties
1) Il y a un contrat de travail entre Kylian et le PSG c’est un contrat de
vente au préalable il y a eu un contrat de transfert entre le club de
Monaco et le PSG.
2) Contrat de travail, contrat de transport, bail, contrat de vente,
3) Kylian est le débiteur de sa prestation de travail.
Le PSG est créancier de la prestation de travail de Kylian.
Le PSG est débiteur : doit payer le salaire du joueur
Kylian est créancier : il reçoit le salaire
4) Dans le cadre de ce contrat nous sommes dans la création d’obligation
car il s’agit du premier contrat entre les deux parties.
Si le créancier souhaite effacer la dette il s’agit d’une situation ou l’on
éteint une obligation.
I.
Le contrat et les principes contractuels
a.
Qu’est-ce qu’un contrat ?
Le contrat constitue l’un des rouages essentiels de la vie en société.
La vie des
individus est tissée de contrat.
Pour se nourrir se loger se vêtir se déplacer ect
chacun conclue des contrats variées vente bail contrat de travail ect.
Le contrat : un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes, appelées
parties, destinée selon ses clauses à créer, modifier, transmettre, ou éteindre
des obligations.
Obligation = lien de droit entre deux personnes en vertu duquel l’une d’elle le
créancier, peut exiger de l’autre, le débiteur, une prestation (ex : payer un prix,
travailler...) ou une abstention (ex : s’engager à ne pas faire concurrence).
L’acceptation est la manifestation de la volonté du destinataire de l’offre elle
prend différente forme :
L’acceptation est expresse lorsque la personne exprime sa volonté par un
langage qui peut être oral écrit ou gestuel.
L’acceptation est tacite : lorsque la personne exprime son consentement par
une attitude qui induit sa volonté de contracter.
Une personne monte dans le bus= acceptation tacite
Un épicier expose sa marchandise et indique les prix= offre expresse
6.
La forme n’est pas libre car il faut un écrit il fallait que les contenus soient
conformes aux normes législative et règlementaires aux dispositions prévues par
le code du travail.
7.
Kylian peut refuser de conclure un nouveau contrat avec le PSG en vertu du
principe de la liberté contractuel.
8.
Non l’OM ne sera pas contrainte de verser le salaire à la place du PSG en vertu
du principe de l’effet relatif les contrats n’engage que les parties.
b.
les principes fondamentaux du droit des contrat
Le principe dit de la liberté contractuelle recouvre 4 composantes :
-
Liberté de contracter ou non
Liberté de choisir son cocontractant
Liberté de fixer le contenu du contrat
Liberté de choisir la forme du contrat
En effet la forme du contrat est en principe libre.
Tous les modes d’expression de
l’accord de la volonté sont donc admis : écrit, parole, geste.
Ce principe à néanmoins plusieurs exceptions les statues d’une société sont
uniquement par écrit.
De même, les autres composantes de la liberté contractuelle sont limitées par
des dispositions légales et règlementaire.
Le contenu du contrat est
librement fixé dans la limite de ce que la loi autorise.
Par ailleurs, l’article 1199 du code civil dispose, « le contrat ne créé d’obligation
qu’entre les parties : les tiers ne peuvent ni demander l’exécution du contrat ni
se voir contraint de l’exécuter ».
Cet Article énonce ce que l’on appelle le principe
de l’effet relatif des contrats.
I.
Les conditions de la validité du contrat et leurs sanctions
Les clauses
Obligations de moyens / obligation de résultat
Obligation d’informations et de conseil
9.
Il s’agit d’un contrat de vente aux enchères entre un vendeurs (la salle des
ventes) et un acheteur.
Les conditions de validités semblent être réunies.
L’acheteur a consentit à la vente et une pièce d’identité a permis de vérifier qu’il
était majeur, en outre l’objet acquis est déterminé et licite.
10.
Contrat de bail donc par écrit
11.
Situation
a.
b.
c.
Vice
Erreur sur une qualité
essentiel/ Dol si le
vendeur est conscient de
son erreur
Erreur sur la
personne /Dole
Violence
Sanction
Nullité relative
Nullité relative
Nullité relative
12.
a.
non-respect de l’obligation de bonne foi.
b.
non-respect de l’obligation de l’information.
c.
non-respect du devoir de conseil.
A.
les conditions relatives aux parties
a.
Les obligations imposées aux parties
Nécessaire à la validité du contrat : le consentement, la capacité de contracter,
le contenu licite et certain et ne doit pas être dérisoire (villa trop peu cher).
Le code civil impose aux parties des obligations lors de la formation du
contrat :
Ainsi les parties doivent être de bonne foi c’est-à-dire de loyauté et de
coopération.
De plus lorsqu’une partie connait une information déterminante pour le
consentement de l’autre que cette dernière ignore, elle doit l’en informer.
Cette
obligation d’information constitue un véritable devoir de conseil lorsqu’il
existe une inégalité de compétence entre les parties comme c’est le cas entre
un professionnel et son client.
b.
le consentement
Le consentement représente la rencontre d’une offre et d’une
acceptation, l’une et l’autre pouvant être expresses ou tacites.
Mais l’échange des consentements ne suffit pas.
Il est indispensable que la
volonté des contractants soit sans vice, c’est-à-dire qu’elle ne soit entachée
d’aucun défaut qui la priverait de sa pertinence.
La loi prévoit trois vices du
consentement :
·
l’erreur : idée fausse que se fait un contractant sur :
–
Une qualité essentielle de la prestation (vente d’une contrefaçon sans que
le vendeur en ai conscience).
–
La personne (trompe d’identité) par exemple si une personne donne son
appartement en pensant que c’est sa nièce or elles ne sont pas parenté.
·
le dol : erreur provoquée par une tromperie (manœuvre, mensonge ou
dissimulation) de l’autre partie et qui a joué un rôle déterminant dans la
conclusion du contrat ; (truquer le kilométrage d’une voiture).
·
la violence : menace (physique ou psychologique) injuste et illégitime
émanant du cocontractant ou d’un tiers de nature à faire naître un sentiment de
crainte.
c.
La capacité
Pour conclure valablement un contrat les parties doivent être dotées de la
capacité juridique, qui peut se définir comme l’aptitude à être titulaire de droit et
à les exercer.
B Les conditions relatives au contenu du contrat
Exercices :
13.
il s’agit d’un contrat de bail d’habitation (location d’un appartement) entre
l’attaquant du PSG (le locataire) et les propriétaires de l’appartement (le
bailleur).
14.
les stipulations sont licites car les parties sont désigné, l’objet du contrat est
stipulé, les conditions financières sont réunies, les obligations du bailleur
respectées ainsi que celle du locataire.
Et cela ne déroge pas à l’ordre publique.
15.
les objectifs du locataire sont l’acquisition d’un logement décent et la
jouissance paisible de celui-ci.
Cela est licite car il souhaite simplement occuper
le logement.
16.
le propriétaire s’engage à garantir un usage paisible du logement.
Le type et
le lieu du logement sont précisé dans le paragraphe objet du contrat.
17.
Le loyer
18.
d’une part ce contrat est licite car il ne déroge pas à l’ordre public toutes les
clauses semblent légales.
Une prestation déterminée le contrat précise le lieu et
le type de logement loué.
Enfin le contrat prévoit une contrepartie monétaire : le
loyer.
19.
a.
le contrat est illicite (détournement de fond)
b.
contrepartie dérisoire (prix trop faible)
20.
a.
Le patron pour la situation 1 et les enfants auraient intérêt à demander
l’annulation du contrat car c’est comme si elle déshéritait ses enfants pour la
situation 2.
b.
Dans les cas le délai de 5 ans commence à courir lorsque l’auteur de l’action à
connaissance de la cause de nullité du contrat.
(Particulier sans connaissance du
bâtiment et quelqu’un vous vends des briques avec une matière illicite et vous
vous en rendez compte 6 ans plus tard, le délais de cinq ans débute lorsque le
particulier se rend compte de cela.).
Cours :
Le contenu du contrat doit être certain et licite.
Cette exigence revêt plusieurs
obligations :
D’une part, le contrat ne peut déroger à l’ordre public, ni par ses stipulations
(les clauses d’un contrat écrit), ni par son but (la raison pour laquelle les parties
ont contracté) ;
D’autre part, l’obligation que prévoit le contrat doit avoir pour objet une
prestation présente ou future (un appartement vendu sur plan, par exemple),
possible (une agence de voyages ne peut pas proposer un voyage sur Mercure,
par exemple), déterminée ou déterminable (c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être
déduite du contrat ou par référence aux usages ou aux relations antérieures des
parties) ;
Enfin, si le contrat est à titre onéreux, la contrepartie convenue au profit de celui
qui s’engage ne doit pas être illusoire ou dérisoire.
C.
Les sanctions du....
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