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6 fiches de lecture + commentaire iconographique (TD)

Publié le 10/12/2022

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« INSTITUTIONS POLITIQUES TD 1: 6 fiches de lecture + commentaire iconographique 1) Doc1: “Qu’est ce qu’une nation” Ernest Renan Dans le contexte de l'après-guerre franco-prussienne de 1870-1871 et de la montée des tensions politico-diplomatiques autour de l'annexion de l'Alsace française par la Prusse, le philosophe, historien et écrivain français Ernest se dote de répondre à la question de la légitimité de l'annexe de L’alsace et de la lorraine par L’allemagne. D'abord libéral, il tente, pendant la guerre franco-allemande, de travailler au-delà des frontières : il correspond avec David Friedrich Strauss, théologien allemand, et tente de persuader le prince héritier prussien (plus tard empereur allemand sous le nom de Frédéric III) de arrêter la guerre.

Mais l'amertume de la défaite de la France et sa colère contre la démocratie la rendent autoritaire.

Ainsi, La Réforme intellectuelle et morale (1871), à propos de la réforme intellectuelle et morale, soutient que la France, pour réaliser la régénération nationale, doit suivre l'exemple donné par la Prusse après la bataille d'Iéna en 1806 et devenir une monarchie cléricale nouvellement unie, qui en la fin a été un échec. Cependant, dans cet esprit, le philosophe, historien et écrivain français Ernest Renan a évoqué cette question lors d'une conférence de 1882 à l'université de la Sorbonne à Paris.

En effet, dans cet extrait intitulé « Qu'est qu'une nation », l'auteur né à Tréguier défend l'idée idéologique selon laquelle la notion de« nation » et de ceux qui lui appartiennent est intrinsèquement basée sur le volontarisme, dans une tentative de dénoncer les réclamations opposées prussiennes.

En effet, formule-t-il dans ce document, le sentiment que ce qui constitue une « nation » n'est pas simplement le déterminisme, comme le prétend la Prusse, mais est plutôt fondé sur la base d'un héritage commun perpétué et honoré par ses peuples concernés. En disant « Une nation est une âme, un principe spirituel.

Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel,” L'auteur assimile l'idée de nation à la théologie, suggérant plutôt que la nation est l'âme collective fondée sur la croyance de tout un peuple partageant une histoire commune, indépendamment de tout facteur externe ethnique, racial ou linguistique.

A ce titre, en se demandant ce que constitue une nation, ce qui constitue une nation et ce qu'est réellement une nation, Renan, seulement réfute non seulement le determinism germanique, mais contribue aussi à fonder une définition concrète de ce qui est par essence une notion extrêmement théorique qu'est l'idée de nation. 2) Doc 2: L'Alsace est-elle allemande ou française ? M.

Fustel de Coulanges Numa Denis Fustel de Coulanges, né le 18 mars 1830 à Paris et mort le 12 septembre 1889 à Massy, était un historien français influent défendant l’idée radicale de déterminisme concernant la notion de nation. En effet, dans le contexte de l'après-guerre franco-prussienne de 1870-1871 et de la montée des tensions politico-diplomatiques autour de l'annexion de l'Alsace française par la Prusse, Fustel de Coulanges défendait dans le texte “ L'Alsace est-elle allemande ou française ? Réponse à M.

Mommsen” l'idée adjacente que formule Ernest renan plusieurs années plus tard et contraire de ce Mommsen, et supposait que la notion de nation était question de volontarisme. Ainsi, dans ce “texte de circonstance” (Université de Perpignan) alimenté par l'actualité d’époque de la guerre franco-prussienne, l’auteur se dote de la compétence de poser la question de ce qu’est une nation et met en opposition la dualité des conceptions opposés français et allemands. 3) Doc 3: Discours à la nation allemande, 1807-1808 J.

G.

Fichte Johann Gottlieb Fichte (19 mai 1762 - 29 janvier 1814) était un philosophe allemand et une figure fondatrice du mouvement philosophie mouvement de l'idéalisme allemand.

Ce mouvement profondément nationaliste, s'est développé à partir des écrits théoriques et éthiques d'Emmanuel Kant.

Or, d’un aspect volontariste libérale et comme Descartes et Kant avant lui, Fichte était motivé par le problème de la subjectivité et de la conscience malgré sa réputation de père du nationalisme allemand. En effet,dans le contexte de l'après-guerre franco-prussienne de 1870-1871 et de la montée des tensions politico-diplomatiques autour de l'annexion de l'Alsace française par la Prusse et de l’occupation française de berlin, fichte publie une de ses plus célèbres oeuvres: “Discours à la nation allemande” en 1808. Dans celle-ci, il se base sur une série de discours qu'il a prononcés à Berlin lorsque la ville était sous occupation française.

Ils présentent sa vision de son époque dans l'histoire européenne ainsi que son appel à un nouveau sens de l'identité nationale allemande, basé sur une langue et une culture communes plutôt que sur les aspects déterministes du sang et du territoire. En effet, ces discours donc volontaristes et souvent interprétés comme des documents clés dans la montée du nationalisme moderne, contiennent ses réflexions les plus soutenues de Fichte sur les questions philosophiques techniques telles de la relation entre la langue et l'identité, et les tensions entre les motifs universels et particulièrement sur les questions d'intérêt plus large, y compris l'éducation, le nationalisme et la lien entre morale et politique. Fichte pose ainsi une vision nuancé, déterministe dans le fait qu'il considère que le sang et le territoire sont facteurs de nation, mais pas seulement, car en prenant part de la théorie française de la nation, il considère que l’histoire commune et la volonté sont aussi facteurs de nation, mais de manière complémentaire.

Ainsi, il a une vision déterministe “mais pas seulement” car il pousse sa réflexion au-delà de l'allemande et pose la question de l’homme remplissant les autres critères voulant ou pas faire partir d’une nation. 4) Doc 4: Contribution à la théorie générale de l’Etat, spécialement d’après les données fournies par le droit constitutionnel français, 1920-1922 Raymond Carré de Malberg (1861-1935) était un juriste français et l'un des principaux spécialistes de la constitution française. En tant que professeur de droit public à Caen, Nancy et Strasbourg, Carré de Malberg a développé une théorie et une critique positivistes approfondies du droit constitutionnel français, influencée par la pensée allemande de l'entre-deux-guerres telle qu'elle est exprimée dans la Constitution de Weimar. Le système représentatif est le fait que le gouvernement est chargé par des représentants du suffrage universel de prendre des décisions au nom du pays ou de tous les citoyens.

Tous les citoyens peuvent participer à l'élection des représentants. Mais il ne fait aucun doute qu'un régime peut être représentatif sans démocratie, comme ce fut le cas avec la fiscalité, par exemple en France entre 1814 et 1848 (...) 5) Doc 5: Catalans, flamands, québécois…les indépendantistes regardent tous vers édimbourg Alors que les sentiments d'autodétermination balayent le monde occidental, le journaliste E.

Bastie soutient qu'un mouvement aussi radical s'explique par un point de fixation mondial sur Édimbourg, désormais considéré comme un exemple central pour les groupes indépendantistes à travers le monde. Dans ce contexte, la notion de régime souverain territorialement délimité gouverné au nom d'une communauté de citoyens qui s'identifient comme une nation est exploitée et remise en cause : l'autodétermination de.... »

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