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Les expression d'un individualisme croissant

Publié le 24/06/2024

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« L'individualisme L’individualisme correspond à l’indépendance d’esprit ou à l’absence de conformisme.

Cette tendance, qui caractérisait l’avènement des sociétés modernes, a été repérée dès le XIX siècle par Tocqueville et Durkheim.

Elle serait la confluence de logiques sociales (déclin des sociétés d’ordres, des communautés traditionnelles.), économique (place du contrat dans les économies de marchés), politiques (montée de l’individu citoyen) et culturelles (individu proclamé comme valeur).

Cette époque est ainsi marquée par une expression accrue de l’identité personnelle et une singularisation progressive de l’individu, dont témoignent de nombreuses traces socio-historiques : diversification des prénoms, popularisation des portraits photographiques, … e Cette carte représente l’intensité de l’individualisme (vert), et du holisme (rouge) → contraire de l’individualisme, de la société en fonction des pays par rapport à la moyenne mondiale en 2018.

On peut remarquer une opposition entre les pays développés et en développement.

Les pays développés comme l’Australie ou les pays nordiques sont majoritairement individualistes au contraire de ceux en développement comme la majeure partie des pays d’Afrique.

Cela peut s’expliquer par une différence culturelle et de développement. L’individualisme a augmenté d’environ 12% depuis 1960, d’après une étude menée par l’université de Waterloo (Canada) et de l’université d’Etat de l’Arizona (US), en se basant sur les pratiques individualistes, en examinant la taille des ménages, ainsi que les taux de personnes vivants seules et de divorces.

Ils se sont aussi basés sur différentes questions : quelle est l’importance accordée aux amis (par rapport à la famille) ? L’expression personnelle est-elle perçue comme une priorité nationale ? Comment l’apprentissage de l’autonomie dès l’enfance est-il jugé ? Comment se manifeste l’individualisme au sein de la société, notamment en France ? On peut l’observer avec la famille à travers le prisme du mariage et avec la religion. I)Famille à travers le mariage Nul ne contestera que le mariage s’est transformé, qu’il résulte aujourd’hui de choix de la part des futurs conjoints qui se défont ou se démarquent en quelque sorte de l’influence directe de la famille d’origine.

Le choix du conjoint résulte plus souvent de logiques sentimentales que de logiques patrimoniales, même si encore, dans nombre de sociétés, les choix individuels restent secondaires par rapport à l’autorité familiale.

Les transformations qu’a connues le mariage sont également d’ordre législatif ou statutaire.

Le droit civil reconnaît une plus grande équité entre conjoints.

Cette évidente « démocratisation » du mariage s’est accompagnée d’une transformation de son rôle social : le mariage n’est plus l’acte fondateur du couple, il accompagne aussi la vie conjugale et n’a plus le monopole de l’exercice de la parentalité (40 % des naissances se produisent hors mariage).

Ce qui porterait dorénavant dans la formation des couples serait précisément les sentiments de liberté de choix mais aussi de calcul et de négociation de l’engagement de chacun des conjoints. II)Religions L’appartenance religieuse est souvent considérée comme.... »

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