Aide en Philo

EXPERIENCE PERSONNELLE PARANORMALE

Publié le 06/02/2024

Extrait du document

« EXPERIENCE PERSONNELLE PARANORMALE C’était en février 2003.

J’étais encore en faculté de philosophie à l’Université de Bouaké.

J’avais décidé de rendre visite à une de mes grandes sœurs, mariée, et vivant avec son mari à Buyo (Département de Soubré dans le sud-ouest de la Côte D’ivoire).C’est dans cette ville, lors de mon séjour, que j’ai eu le bonheur de vivre le malheur qui me donne aujourd’hui l’honneur de prendre solennellement la parole à l’effet de vous entretenir ( sinon de nous entretenir, puisque tout entretien des autres est entretien de soi et pour soi avec les autres) sur le cogito. En effet, après une semaine passée à Buyo, j’ai demandé à retourner à Bouaké (délocalisée à Abidjan) en vue de reprendre les cours.

Mais mon retour a dû être retardé pour quelques jours et ce, pour des raisons que je n’évoquerai pas ici.

Le lendemain matin du report de mon retour, un fait insolite va alerter toute la ville.

C’est qu’un jeune homme en partance pour un village derrière le barrage hydroélectrique de Buyo a dû passer la nuit dans un hôtel de la ville parce qu’il se faisait tard et qu’il n’y avait plus de véhicule de liaison.

Il devrait donc attendre le jour et poursuivre tranquillement sa route.

Dommage ! Oui dommage ! Le lendemain ; au réveil du soleil, il est mort.

Du moins, le lendemain matin la porte de la chambre de son hôtel ne s’ouvrant pas, le gérant la força et découvrit, avec triste étonnement, que son client est mort.

La malheureuse nouvelle de cette mort inhabituelle a pris toute la ville.

Et les commentaires sont allés bon train.

Chacun avec son latin oubliant que la mort est notre communauté de mal à tous : Riches comme pauvres, blancs comme noirs, grands comme petits, hommes comme femmes, saints comme impurs, sains comme mal portant… Ainsi à tout instant, elle peut surprendre: Au repos, en dormant, au lit, sous la douche, dans les toilettes, au travail, au bureau, au marché, à table en mangeant, en dansant, au sport, à l’hôpital, même à la mosquée et / ou à l’église.

… En clair, nulle part, à nul instant nul vivant n’est à l’abri de la mort quoiqu’il soit.

Deux jours après ce premier fait insolite, un autre évènement va, derechef, se passer dans la même ville.

Cet autre fait en question, pour m’avoir touché et pour l’avoir vécu moi-même, me permet de comprendre davantage le cogito cartésien et une autre dimension de celui-ci jusquelà ignorée et que je nommerai la face cachée de DESCARTES. Ce jour-là, au réveil vers 03h30 minutes du matin, votre Amoi ici présent, était double.

En clair levé, j’étais couché.

Mieux, couché que j’étais, j’étais levé à la fois : il y avait donc deux (02) Amoi présents.

Un était couché, tandis que l’autre était débout, levé et prêt à s’envoler.

Mon âme était (comme) délocalisée de mon corps et très loin de lui en hauteur.

J’étais comme sur un boulevard qui menait je ne sais où.

Juste dans mon dos, il y avait une haute muraille inescaladable.

A ma droite, une vaste étendue d’eau.

A ma gauche également.

Chance pour moi, peut-être, les deux Amoi étaient liés, reliés par ce que (Plus tard j’apprendrai) les Anciens appellent ’’ le cordon d argent’’ ; qui est une sorte de cordon qui lie, qui relie l’Ame au corps.

Sa rupture avec le corps entraine, dit – on, la mort.

Ce jour là, chose bizarre encore, mon corps ne pesait pas plus lourd qu’un cheveu.

Il flottait dans le lit comme une morte feuille flotte au gré du vent.

En outre, je ressentais tous les malaises du monde (chaud et froid à la fois, envie de vomir, de déféquer, de pisser …).

Quelque chose manquait à l’appel.

Ou bien quelque chose s’était ajouté.

Je ressentais l’absence d’une présence ou la présence d’une absence. Dans tous les cas, un vide était là.

Toutes choses qui vont m’amener à m’interroger : Que se passe t- il alors ? Pourquoi tout a changé en moi et sur moi ? Pourquoi plus rien n’est comme avant ? Que, m’arrive-t-il ou que m’est-il arrivé ? Suis-je ou ne suis-je plus ? Existé-je ou je n’existe plus ? Toutes ces questions que je me posais auront leurs réponses tout à heure.

En effet, l’Ulysse Amoi prêt à s’envoler, qui est en réalité la partie invisible de chaque humain et même de chaque vivant, regarda devant lui.

Et que voit-il ? Sinon, que voisje puisque, à cet instant, lui c’était moi, et moi était lui? RENCONTRE, DESCRIPTION, ECHANGES ET CONFRONTATION AVEC LE MONTRE MARIN Il tomba du ciel un petit œuf qui se brisa.

Il en sortit un minuscule être semblable à un avorton de gecko qui prit d’abord la forme d’une salamandre.

Puis, d’un margouillat.

Ensuite, d’un lézard.

En plus, d’un varan.

De plus, d’un alligator.

En outre, d’un caïman.

Par ailleurs, d’un crocodile.

En fin, cet être apparemment reptilien prit une forme disproportionnée.

Un être étrange, effroyable, bizarre et d’une grandeur indescriptible.

Et toute cette métamorphose se passa en un temps record. L’être en question avait une couleur vert-crapaudière avec le flanc tatoué de marron de vipère mêlé de jaune clair sombre.

Ses deux yeux globuleux étaient d’un rouge brasier vif.

De ses deux fosses nasales qui peuvent avaler, chacune, un mortier, il se dégageait une fumée nauséabonde ; de sa bouche, une bave accompagnée de quelques étincelles.

Sa tête se promenait parmi les étoiles pendant que ses pattes étaient à terre, trainant lourdement.

Il vaut cinq cent mètres de largeur(500).

Concernant sa longueur (que je découvrirai plus tard) on peut l’estimer à environ cinq (05) kilomètres. Face à pareil être, nulle part vu ailleurs, hormis ce jour, on ne peut qu’être à la fois subjugué et frappé de stupeur.

Je l’observe, il m’observe.

Je le fixe, il me fixe.

Je le regarde, il me regarde.

Je bats mes paupières, le monstre bat les siennes : Je le vois, il me voit.

Nous nous voyons…Et je parie que (pour ceux qui ont de l’imagination fertile) vous nous voyez ! Et comme si ce spectacle déjà effrayant n’était pas encore suffisamment suffisant pour effrayer, voici que le monstre en question jusque là stationné, va marcher vers moi, pour ne pas dire contre moi : Démarche caméléonne, majestueuse, rassurée et minutieuse.

Le délai entre un pas et un autre vaut trois minutes au moins.

J’observe le monstre venir vers moi.

Et je n’ai pour seule arme que mes yeux. Malheur à moi si je baisse mon regard.

Car à vrai dire, en certaines circonstances, le regard est une arme ; peut-être même la seule. Devant l’imminence de la menace, que faire ? Comment réagir ? Naturellement, il faut vivre.

Vu que même l’animal le plus stupide manifeste lui aussi le besoin de vivre face au danger en tentant de l’affronter s’il le peut ; ou de l’éviter lorsqu’il est en position de faiblesse.

A fortiori l’être pensant qui est l’homme que je suis.

Mais comment vivre ou survivre devant un animal si gigantesque qui n’est pas de mon gabarit et qui est à quelques pas de moi ? Soudainement, tonna une voix en moi qui me dit :> Ok je veux bien le provoquer.

Mais avec quoi ? Et comment ? Après un instant, la même voix me dit :>.

Suite à un temps mort, j’en déduis donc qu’à défaut d’armes adéquates, il me fallait échanger, (parler) pour dissuader mon ennemi de cet instant.

Mais encore, de quoi puis-je échanger avec un animal ? Et en quelle langue ? Bon ! Dans tous les cas, quand on n’a rien à perdre, mieux vaut tout essayer. C’est alors que j’engage un échange avec la bête en question.

Voici mon premier propos. PREMIER ECHANGE -Monstre, que me veux-tu ? (X3) Comme si je venais de le réveiller, il tiqua puis s’arrêtant, prit la parole à son tour, me répondit puis me pose des questions auxquelles je dois à mon tour répondre.

En effet, à ma toute première question jusqu’ici en suspens, la bête me répondit d’une voix stridente mais roque et reprise en échos : -je ne m’appelle pas monstre, je suis le LEVIATHAN.

(X5) -Quoi ? Le Léviathan ? Celui dont parlait Job dans la bible ? (X3) - Lui-même (X5) -Que veux-tu ? (X3) -Je suis venu te prendre.

(X5) -Me prendre ? Pour aller où ? (X3) -En réalité, tu es mort.

Et je suis mandaté de venir te chercher.

(X5) -Moi mort ? Non ! Pas vrai. -Et pourtant si ! Tu es vraiment mort.

Vérifie-toi-même ! (X5). Sur instruction et insistance donc du désormais LEVIATHAN, que je découvre pour la première fois au monde, je me mis alors à vérifier moi-même ma propre mort c'est-à-dire mon NON-ETRE après que j’ai été.

Pour ce faire, suis-je ou ne suis-je plus ? Jai constaté et je constate, j’ai remarqué et je remarque un, sinon des changements inhabituels : Corps léger et.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles