DEVOIR STMG FRANÇAIS
Publié le 31/01/2024
Extrait du document
«
FRANÇAIS
1.
Rétablissez les événements dans l’ordre dans lequel ils se sont déroulés.
A quels
moments du roman le rappel des événements antérieurs par le père du chevalier
renvoie-t-il ?
1.
Le chevalier se rend à Amiens et est raillé sur sa conquête de la ville et sa fuite avec sa
maîtresse.
2.
Le père du chevalier mentionne des mots tels que "perfidie" et "service intéressé" rendu par
Monsieur B..., ce qui intrigue le chevalier.
3.
Le père du chevalier interroge son frère sur l'histoire, mais le frère ne donne pas de détails
car le chevalier semblait tranquille.
4.
Le père du chevalier commence à expliquer l'histoire, évoquant la perfidie et le service
intéressé de Monsieur B....
5.
Le père raconte que Monsieur B...
a gagné le cœur de la maîtresse du chevalier et a facilité
l'enlèvement du chevalier par son frère.
6.
Le chevalier réagit avec incrédulité et demande des explications supplémentaires.
7.
Le père poursuit en se moquant de la crédulité du chevalier et donne une estimation du
temps pendant lequel la maîtresse l'aurait aimé.
Quant à la deuxième question, le rappel des événements antérieurs par le père du chevalier renvoie
probablement à des moments clés du roman où des intrigues et des relations entre les personnages
ont été développées.
Ces rappels servent à expliquer le contexte de la situation actuelle du chevalier
et à révéler des éléments de l'intrigue.
Il pourrait être utile de connaître davantage le contexte global
du roman pour identifier précisément à quels moments antérieurs ces rappels font référence.
2.
Quels sont les différents moments de cette scène ? Comment le texte progresse-t-il
depuis « la bonne grâce » initiale jusqu’à « sans sentiment et sans connaissance » ?
La scène que vous avez partagée peut être divisée en plusieurs moments distincts.
Voici une
analyse de la progression du texte depuis la « bonne grâce » initiale jusqu'à « sans sentiment et
sans connaissance » :
1.
La bonne grâce initiale : Le chevalier s'assied à table pour souper, et malgré les railleries
sur sa conquête d'Amiens et sa fuite avec sa maîtresse, il reçoit les moqueries de bonne
grâce.
Il est charmé de pouvoir parler de ce qui occupe son esprit.
2.
Les mots énigmatiques du père : Le père du chevalier prononce quelques mots
énigmatiques sur la perfidie et le service intéressé de Monsieur B..., ce qui pique l'attention
du chevalier.
3.
La demande d'explication : Le chevalier demande à son père de s'expliquer davantage, car
les mots évoqués semblent avoir un lien avec son passé.
4.
Révélation de la trahison : Le père explique que Monsieur B...
a gagné le cœur de la
maîtresse du chevalier et qu'il a facilité l'enlèvement du chevalier par son frère.
Le ton du
père devient moqueur, révélant la trahison et la duplicité de la maîtresse.
5.
L'incrédulité du chevalier : Incrédule, le chevalier réaffirme sa confiance en sa maîtresse,
mais le père continue de se moquer de lui et de dévoiler la durée supposée de son triomphe
amoureux.
6.
Le choc et la perte de conscience : Le chevalier, incapable de supporter davantage cette
révélation, se lève de table et s'effondre, perdant conscience et sentiment.
La progression du texte dépeint une montée de tension émotionnelle pour le chevalier.
De la bonne
grâce initiale, où il semble capable de prendre les moqueries légères, on passe à une révélation
choquante de trahison, entraînant une forte réaction émotionnelle du chevalier qui perd finalement
connaissance.
La scène évolue du ton léger et railleur vers un moment de crise intense pour le
protagoniste.
3.
Dans quelle mesure la fin de ce texte justifie-t-elle l’emploi – métaphorique du verbe
« assassiner » (fin du premier paragraphe) ?
La fin du texte justifie l'emploi métaphorique du verbe "assassiner" dans le sens où l'annonce du
père du chevalier a un impact extrêmement violent et dévastateur sur le protagoniste.
Le terme
"assassiner" n'est pas utilisé dans le sens littéral de meurtre physique, mais plutôt dans celui d'une
destruction morale et émotionnelle.
Le père révèle une trahison profonde, suggérant que la maîtresse du chevalier n'a jamais partagé
ses sentiments de manière sincère et que Monsieur B...
a joué un rôle dans l'enlèvement du
chevalier.
Ces révélations sont faites de manière brutale et cruelle, avec une intention évidente de
causer de la douleur au chevalier.
La métaphore de l'assassinat souligne l'impact dévastateur de la trahison sur le bien-être émotionnel
du chevalier.
Le mot "assassiner" suggère non seulement une perte d'innocence et de confiance,
mais aussi une atteinte profonde à son intégrité émotionnelle.
La révélation est si choquante et
perturbante qu'elle laisse le chevalier sans sentiment et sans connaissance à la fin du passage,
symbolisant ainsi la destruction totale de son monde émotionnel.
4.
Quel est l’intérêt de la transcription au discours direct des paroles du père ?
La transcription au discours direct des paroles du père dans le passage que vous avez fourni
présente plusieurs avantages littéraires et narratifs.
Voici quelques-uns des aspects de cet intérêt :
1.
Intensité émotionnelle : Le discours direct permet de transmettre l'intensité émotionnelle
des paroles du père de manière plus immédiate.
Les lecteurs ont l'impression d'entendre
directement les mots prononcés, ce qui peut renforcer l'impact émotionnel de la scène.
2.
Authenticité : Le discours direct rend le dialogue plus authentique.
Les paroles du père sont
présentées telles quelles, sans filtre ou interprétation supplémentaire de la part du narrateur.
Cela renforce la crédibilité des paroles et donne l'impression que le lecteur est directement
témoin de la scène.
3.
Caractérisation : En transcrivant les paroles au discours direct, l'auteur peut mieux
caractériser le père en utilisant son propre langage, ton et style de discours.
Cela contribue à
définir la personnalité du père et à donner aux lecteurs un aperçu de sa manière de
s'exprimer.
4.
Suspense et tension : La transcription au discours direct peut également contribuer à créer
du suspense et de la tension.
Les lecteurs sont directement confrontés aux paroles du père,
et cela peut susciter l'anticipation et la curiosité quant à ce qu'il va dire ensuite, en maintenant
l'attention du lecteur.
5.
Émotion du personnage principal : Le discours direct permet également de mieux capturer
la réaction du chevalier face aux paroles de son père.
Les réponses, les questions et les
émotions du chevalier sont directement perceptibles, ce qui permet aux lecteurs de
s'immerger davantage dans son expérience émotionnelle.
En résumé, la transcription au discours direct des paroles du père contribue à renforcer l'impact
émotionnel, l'authenticité du dialogue et à caractériser les personnages de manière plus vive, ce qui
enrichit l'expérience de lecture.
5-Quelle figure de style caractérise le langage paternel (par exemple : « cela est
excellent », « gagné le cœur de ta princesse », « tu sais vaincre », etc.) ?
Le langage paternel dans le passage que vous avez fourni est caractérisé par l'utilisation fréquente
de l'ironie.
L'ironie est une figure de style dans laquelle le sens réel est dissimulé ou déformé pour
exprimer le contraire de ce qui est dit.
Dans le contexte de la conversation entre le père et le
chevalier, l'ironie est utilisée pour moquer, ridiculiser et mettre en doute les croyances et les
expériences du chevalier.
Voici quelques exemples d'ironie dans le langage paternel :
1.
« Cela est excellent ! » : Le père réagit avec sarcasme à la confiance du chevalier en sa
maîtresse, soulignant ainsi son désaccord et sa perception de l'ingénuité du chevalier.
2.
« Gagné le cœur de ta princesse » : L'utilisation de l'expression « ta princesse » est
ironique, car elle tourne en dérision l'idée romantique du chevalier et souligne la trahison de
la maîtresse.
3.
« Tu sais vaincre assez rapidement, Chevalier, mais tu ne sais pas conserver tes
conquêtes » : Cette déclaration est une ironie cruelle qui souligne la prétendue faiblesse du
chevalier dans le maintien de ses relations, alors même qu'il vient de subir une trahison.
L'ironie dans le langage paternel contribue à créer une atmosphère de moquerie et de mépris envers
le chevalier, tout en mettant en lumière les manipulations et les mensonges qui sous-tendent la
révélation du père.
C'est un élément clé qui renforce le ton mordant de la scène.
6.
Observez les temps de parole respectifs du père et du fils.
Qu’en concluez-vous
?
7.
En observant les temps de parole respectifs du père et du fils dans le passage, on peut
conclure que le père détient le contrôle de la conversation.
Le père parle plus longuement et
occupe davantage l'espace verbal que le fils.
Cette asymétrie dans les temps de parole
reflète un déséquilibre de pouvoir dans la dynamique de la conversation.
8.
Le père semble avoir une intention délibérée de diriger et de dominer la discussion.
Il dévoile
progressivement les informations, utilise l'ironie pour ridiculiser le fils, et le maintient dans un
état d'incertitude et de vulnérabilité émotionnelle.
Le fils, en revanche, réagit davantage que
n'initie, demandant des explications et réaffirmant sa confiance, mais il est rapidement
submergé par la révélation choquante de son père.....
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