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Peut-on penser sans préjugés

Publié le 30/03/2025

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« Peut-on penser sans préjugés ? Intro : Expérience du canard lapin : l'évidence n’est évidente que pour celui qui la voit.

De l'évidence semble naître des préjugés qui ne sont pas forcément perçus comme des préjugés. Penser c’est : -​ etre capable d'états mentaux -​ en tant qu’être conscient, etre capable de produire un jugement -​ en tant qu'être doué de raison de discerner les concepts… Le préjugé : -​ De prae-judicare, littéralement “penser avant” -​ Erreur de jugement ou absence de réflexion Penser sans préjugé, ce pourrait être : -​ avoir une méthode pour parvenir à la vérité, à la connaissance -​ gain social à penser sans préjugé, notion de justesse/ justice -​ penser sans préjugés, c’est penser librement Sommes nous capables de nous libérer de tout préjugés lorsque nous pensons (et ainsi satisfaire une ambition de connaissance ou bien sommes nous condamnés, dès que l’on pense et juge, à avoir des préjugés ? I.​ Il est impossible de penser sans (avoir de) préjugés. ➔​ Deux idées fausses dans ce type d'énoncé, l’une est liée à une généralisation abusive, l’autre à une erreur d’appréciation ➔​ Les origines du préjugés sont tellement nombreuses qu'on ne saurait lui échapper.

La première des sources d'influence est la famille et l'éducation qu'on reçoit, puis influence de notre milieu, la société, de la culture.

Les loups sont par exemple vu comme des animaux méchants.

Les façons de se faire un préjugé sont très variées. ex : généralisation abusive par induction : tous les garçons sont des obsédés ⇒partir d'une somme de cas particulier afin d'arriver à une généralisation fiable . ex: les mathématiques c'est du concret, on utilise ce mot de façon abusive puisque le concret signifie le solide le tangible erreur d'appréciation et de jugement abstrait au contraire Ab-traere séparer de, il ne peut exister séparément en réalité ➔​ C'est dans notre nature même d'être plein de préjugés.​ ex : allégorie de la caverne -​ les prisonniers représentent l'humanité en général enfermé et enchaîné nous sommes d'emblée trompé lorsque nous croyons avoir accès à la vérité « dès que nous représentons la réalité, nous sommes dans l'erreur » -Platon -​ nous sommes tous victimes d'un préjugés fondamental Les ombres peuvent représenter les jugements, les choses erronées qu'on a sur le monde.

Nous fondons la manière de nous représenter le monde dans nos sens.

C'est quelque chose d'immédiat de subjectif, pas de valeur d'un point de vue objectif puisqu'elle est nécessairement erronée.

Etant donné que les prisonniers croient savoir ce qu'elle avait été. Ainsi, il est impossible de penser sans préjugés si l’on considère que : -​ Le préjugés est irrésistible -​ Les sources sont nombreuses -​ Il est dans notre nature d’homme d'être plein de préjugés II.​ Il est possible de penser sans préjugés (si nous prenons conscience des préjugés qui nous habitent ) 1.​ On peut se libérer des préjugés à condition qu’on prenne conscience des préjugés qui nous habitent -​ La première étape a lieu lorsque le prisonnier est libéré.

On le détache de ses chaînes qui représentent les préjugés qui nous maintiennent dans l’ignorance⇒ anti-conformisme ou panurgisme -​ Deuxièmement, les prisonniers sont libérés quand il comprend que les ombres projetées et les échos qu’ils entendent proviennent d’un montage artificiel auquel contribuent les marionnettistes (faiseurs d’influence) et sont remis en question.

On devient alors capable d’assumer notre responsabilité dans le jugement, de devenir maître/ maîtresse de nos pensées -​ 3eme etape : Notre raison s’éveil -​ 4eme : Le soleil représente le jugement pleinement objectif après avoir tout remis en route ⇒ vérité, discernement, nouvelle aptitude que l’on peut acquérir en outre de notre savoir (monde intelligible) 2.​ Le philosophe et les philosophes peuvent nous aider à nous libérer/détacher des préjugés “Je sais que je ne sais rien” -Socrate Le savoir est ici dans l’expression “je sais” ⇒ prise de conscience Paradoxe socratique : (para doxa contre l’opinion) : Ce qui est contradictoire mais appartient à une vision qui n’est pas habituelle. -​ Sa vision de la connaissance : Le savoir n’est pas un ensemble de formules que l’on peut écrire, communiquer vendre toutes faites -​ Son intention : faire reconnaître à son interlocuteur qu’il ne sait pas et qu’il croit savoir.

Le philosophe ne sait rien, mais il est conscient de son non-savoir.

Socrate s’oppose aux savants ayant une conception élitistes du savoir.

Mais également aux démocrates du savoir ou sophistes (maîtres en rhétorique, ils prétendent pouvoir vendre le savoir à qui veut l’acheter ) Dans Le banquet (platon) : image de la transmission de connaissances d’un vase à un autre.

L’authentique savoir n’est pas quelque chose qui se fige dans un écrit.

On perdrait quelque chose de transcrire ce savoir à l'écrit.

Ce n’est pas quelque chose que l’on va pouvoir vendre, qui se monnaie. Ce qui expliquerait notre ignorance, est le trop plein d’informations, notre ignorance est liée à nos préjugés, aux préjugés qui embrassent notre pensée et non pas un vide.

​ Ironie socratique : Socrate va toujours avoir le rôle de celui qui questionne.

L’ironie socratique est finalement une ignorance qui est feinte.

Il fait semblant d’être idiot” puis finalement il pointe les éléments qui ne fonctionne pas.

​ ​ Le Théétète Maïeutique socratique : accouchement des esprits, c’est à l’individu lui-même de découvrir ce savoir.

La remise en question de soi-même ne naît que dans un dépassement de son individualité qui se hausse au niveau de l’universalité.

C’est une mise au monde douloureuse, éprouvante pour quelqu’un qui va accoucher : Cela traduit l’idée que l’on doit remettre en question ses propres opinions.

accepté d’être contredit.

Cette contradiction passé par le doute, une remise en question.

Lorsqu’on doute on a l’impression que rien est tangible. L’un des piliers de la Philo est l’humilité puisqu’il faut accepter l'épreuve du doute. Socrate serait comme une sage-femme puisqu’il n’a pas le premier rôle, il est là en soutien, en accompagnement et ce n’est pas à lui de délivrer un savoir.

A l’epoque pour etre sage femme il fallait etre stérile ⇒ Socrate est stérile de savoir et doit etre bienveillant envers ses interlocueturs. Ménon ou de la vertu, Socrate Ménon compare Socrate à un poisson torpille et à un sorcier.

Il lui reproche de le faire douter. Menon fait partie des sophistes et ils sont doués pour se moquer et tourner en ridicule ici, l’enjeu est de se moquer de Socrate.

Socrate est confronté à des apories (discussions qui n’a pas de fin, impasse de pensée) soit car il n’a pas de solutions aux problèmes soit parce que, comme Ménon, il se refuse à la discussion. Ainsi, il s’agit moins d'acquérir un savoir nouveau à propos de ce dont on parle que de se remettre par cette réflexion soit-même en question.

Cette image de la maïeutique bien pour intérêt que c'est à l’individu lui-met de faire l'épreuve de la découverte.

remise en question de nos préjugés préalables 3.​ a) La culture de l’étonnement ou de l’esprit critique -​ L'étonnement n’est pas la curiosité.

Souvent en tant qu’adulte ou jeune adulte, nous sommes plus facilement curieux que dans cette posture d'étonnement.

Ce qui explique cela est que.... »

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