L'IMAGE DE LA FEMME DANS LA POESIE NEGROAFRICAINE MODERNE

« Sommaire INTRODUCTION I.

DEFINITION DE LA FEMME AFRICAINE ET DE SON IMAGE 1.

La femme africaine 2.

L’image de la femme africaine II.

LA NEGRITUDE HISTOIRE ET DEFINITION 1.

L’Historique de la poésie négritudienne Definition de la négritude III. LES DIFFERENTS VALEURS DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA POESIE NEGROAFRICAINE 1.

Puissance physique 2.

Puissance militante 3.

Le visage de l’universel Conclusion INTRODUCTION « LA FEMME » est un thème de base en littérature dès l’Antiquité païenne, mais plus encore après le christianisme. La problématique identitaire posée par la Négritude a voulu se bâtir autour de la destinée du noir, de sa mise en question existentielle au sein de l’humanité.

Ce faisant, elle entendait sublimer, dans un élan d’introspection, ses valeurs propres, de sorte à afficher au regard de l’autre, une image qui soit, non de risée, mais plutôt de dignité.

Entre autres motifs de fierté, la femme noire est apparue, aux yeux des Négritudiens, comme un fleuron culturel certain impulsant, de façon féconde, l’introspection poétique. IV. DEFINITION DE LA FEMME AFRICAINE ET DE SON IMAGE 3.

La femme africaine La femme africaine est un être humain de sexe féminin, membre de l'espèce Homo sapiens.

Elle se caractérise par des traits physiques tels que la pilosité moins développée que l'homme, une stature généralement plus petite et une musculature moins développée.

Les femmes ont joué un rôle important dans l'histoire de l'humanité, ayant contribué à de nombreux développements technologiques, artistiques et culturels. 4.

L’image de la femme africaine Dans la plupart des poèmes africaines, ils traitent le thème de la femme africaine. Elle a une image symbolique.

Perçue comme la reine du monde, elle est reconnue tel par sa beauté, son teint d’ébène qui est vie (ivoire) En effet, la femme incarne la beauté.

Les portraits qui sont tracés d’elle consistent la plupart du temps sur les perfections complètes ou partielles de son harmonie de corps ou de son visage. Le corps féminin est présenté comme plus beau que le masculin.

Elle devient donc symbole de cet absolu du beau que ce soit démarche, sa chevelure, son parfum exotique, ses yeux, sa bouche, sa carnation, ses pas.

Elle incarne également la pureté qui sera aussi un des attributs de la femme et exigence de l’homme : antinomique de la vision satanique qui peut lui être prêtée, de la pureté féminine est particulièrement dépeinte ou réclamée depuis le christianisme. L’homme est bien sur ce qui est le plus attribué symboliquement au personnage féminin. V. LA NEGRITUDE HISTOIRE ET DEFINITION 2.

L’Historique de la poésie négritudienne La poésie négro-africaine, c’est le contexte d’existence de la poésie dans le monde noir.

Pour ce faire, on peut retenir que la poésie africaine trouve son essence dans l’oralité.

En effet, dans les sociétés africaines traditionnelles, les forgerons, les griots, les chasseurs et les chanteurs, qui imprégnaient chacun des actes de la vie quotidienne de paroles poétiques (mariage, funérailles, naissance, battues, etc.), sont considérés comme les détenteurs de la poésie orale négro-africaine.

Laye CAMARA atteste, dans son œuvre intitulée L’Enfant noir, que son père accompagnait son travail de forge avec des paroles incantatoires dont il était le seul à détenir le secret.

Dans la Littérature africaine d’hier et de demain, Roland COLIN présente un groupe de forgerons en pays sénoufo au travail.

Il montre qu’en Afrique traditionnelle, il n’y a pas de disjonction entre l’art et la vie.

En Afrique, l’art de la parole remplit plusieurs fonctions et est l’une des composantes de l’art africain en général.

Toutes ces illustrations laissent voir que la poésie florissait même dans l’Afrique traditionnelle.

S’agissant de la poésie négroafricaine d’expression française, elle est le fait de la pénétration française dans les territoires d’Afrique, de Madagascar et des Antilles.

Cette irruption des Blancs dans les territoires noirs eut des conséquences culturelles considérables.

L’adhésion à la culture et à la langue du colonisateur, par le biais de l’école, devait permettre aux Noirs de ressembler à tous points de vue aux Blancs et par conséquent, d’accéder à la connaissance des secrets qui faisaient leur force.

Ainsi, la littérature africaine d’expression française sera fortement marquée d’abord par cette volonté d’imiter l’homme blanc.

Toutefois, un malaise se manifesta par des symptômes dont la poésie se fit l’écho retentissant.

Alors, à l’imitation servile se succèdent l’affirmation de la personnalité et de l’âme noires bafouées, déblayant ainsi la voie au mouvement de la négritude.

La poésie négro-africaine ainsi née, va, en fonction des thématiques traitées, s’étendre sur trois périodes. 3.

Definition de la négritude Le mot « Négritude » est passé dans le langage courant et quiconque l’emploie sait qu’il se réfère à des noms dorénavant connus : Senghor, Césaire, Damas, auxquels on peut associer David Diop et bien d’autres auteurs.

Par ailleurs, c’est Senghor et Diop qui nous serviront essentiellement de support d’analyse.

Nous appelons ici postnegritudien, les poètes qui ont émergé après l’époque de la Négritude et qui, ayant embrassé étroitement l’oralité dans l’écriture poétique, subissaient l’influence des premiers, sinon, prolongeaient leurs œuvres.

La critique n’est pas encore stable à leur encontre ; d’aucuns les appellent "Négritudiens à thèmes" ; d’autres les désignent "poètes oralistes" quand une certaine opinion les nomme servilement, par analogie ou par chronologie, "poètes de la deuxième génération".

A priori, il s’agit d’une génération qui renferme, et des poètes oralistes, concernant ceux qui intègrent, dans la poésie, la civilisation communautariste de l’Africain, mêlant son art, sa littérature, ses divertissements, son organisation sociale, ses croyances, et des poètes qui abordent des thématiques lyriques, intimistes ou libres.

En attendant que l’exégèse canonise systématiquement ce mouvement, nous identifions ces acteurs par le concept de "postnégritudiens".

Ce sont, entre autres, et pour le choix de l’étude, Eno Belinga, Bohui Dali, auxquels nous pourrons adjoindre d’autres, plus jeunes. La grandeur de la femme noire, donc, se démarquerait du parangon occidental de l’émancipation féminine.

Elle est de prédilection : Une puissance physique, au sens de la force de séduction reconnue à sa beauté.

Une puissance militante, au sens de son rôle évident dans le tissu social africain.

Un visage de l’universel, au sens senghorienne du terme, comme aboutissement de tous les particularismes culturels. VI. LES DIFFERENTS VALEURS DE LA FEMME AFRICAINE DANS LA POESIE NEGROAFRICAINE 4.

Puissance physique Le vocable "puissance physique" trouve son fondement dans le fait qu’en poésie négritudienne, la beauté de la femme noire est poétisée de façon-t-elle à éveiller des sentiments d’amour auxquels la soumettent ses admirateurs.

Dans cette.... »