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La défense des droits des femmes

Publié le 18/11/2024

Extrait du document

« La défense des droits des femmes ->Conditions des femmes au sortir de la Révolution= peu enviable, malgré quelques avancées qui ne seront pas toutes pérennes. -> Éduquées pour servir mari+ élever enfants, ->Femmes= comme mineures aux yeux de la loi. ->OG = homme posé des limites aux droits des femmes, et elle se bat ici pour que les femmes obtiennent une égalité de traitement+considération. ->Article 1= exige le droit de vote+l'éligibilité pour toutes+ le statut de citoyenne active+égalité des droits pour l'accession à tout emploi+à toute dignité. ->Dans l’un de ses articles les plus célèbres= l'article 10, qui rappelle que si «la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune», >OG dénonce grâce à une formule particulièrement marquante l'absurdité de pouvoir condamner à mort des femmes qui sont considérées comme sujets juridiques, sans qu'elles puissent pour autant exprimer leur opinion sur les lois qui les gouvernent. -> Texté engagé en faveur de l'égalité des droits, publics ou privés, entre les F/H que rédige OG en parodiant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen publiée deux ans auparavant. -> l'article 1: « La femme nait libre et demeure égale à l'homme en droits »= réécriture du célèbre de la DDHC de 1789=ironique. Dans la DDHC de 1789, l'article 1 stipule: « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits« , les hommes=le genre humain. Olympe de Gouges réduit ainsi le substantif « homme » de la DDHC de 1789 au genre masculin+affirme l'égalité qui existe entre H/F.

En rappelant le principe de liberté= cher aux Lumières. ->Dans le « Préambule », elle présente d'ailleurs les droits des femmes comme: « naturels, inaliénables, sacrés ». ->DDHC de 1789, censé désigner le genre humain dans son ensemble, participe en réalité d'une invisibilisation des femmes. - Article 13: « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l'industrie » II - Une prise à partie violente des hommes, mais aussi des femmes L'autrice s'adresse directement aux hommes, dans une attaque virulente qui n'épargne pas non plus les femmes. A.

« Homme, es-tu capable d'être juste ? » Avant réécriture du préambule,OG formule un court texte qui s'adresse directement aux hommes, ou plutôt à l'homme, nommé au singulier, ce qui permet une prise à partie plus personnelle et plus efficace.

La question directe qui ouvre son texte (« Homme, es-tu capable d'être juste?») met en valeur le caractère autoritaire et injuste de l'homme qui prive la femme de ses droits les plus élémentaires.

La suite du texte insiste sur ce caractère autoritaire du «sexe fort», l'autrice affirmant que l'homme « veut commander en despote » sur les femmes.

C'est donc bien par esprit de justice que l'autrice adresse ce texte à celui qui s'oppose à l'égalité entre les sexes, l'emprise qu'il exerce sur la femme étant assimilée aux formes les plus contestables du pouvoir, que la Révolution avait pourtant prétendu abattre. B.

«Femme, réveille-toi » De la même manière qu'elle s'adresse directement a l’homme olympe de gouges va prendre directement parti à la femme dans son postambule (élément rajouter à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen).

Elle l’encourage à se réveiller et à reconnaître ses droits accusant même la femme d’être en partie responsable de la situation.

En effet, l’image qu’elle donne dans cette partie du texte pour le moins paradoxal, la femme de l’ancien régime étant présenter comme une personne fourbe profiteuse.

L’autrice reconnais que si elle a gagner en respect grâce a la Révolution, elle est devenu « respectable et mépriser » alors qu’elle était juste alors « méprisable et respecté » Ainsi, les femmes exerçaient autrefois un empire sur es hommes, et elles compensaient (sans que l'autrice approuve la démarche) leurs faiblesses dans les domaines de la force et du droit par leurs charmes et leur ruse.

Tant qu'elles étaient belles et aimables, le stratagème était efficace.

Mais sitôt leurs charmes dissipés, la plupart sombraient, en même temps que dans la vieillesse, dans la pauvreté.

Olympe de Gouges reproche enfin au mariage d'encourager la femme mariée à la tromperie tout en laissant celle qui ne l'est pas dans une terrible insécurité.

La révolutionnaire incite donc les femmes à s'emparer de leur propre liberté et à se délivrer du joug imposé par les hommes.

L'adresse directe et les nombreuses injonctions qu'elle utilise sont un moyen particulièrement efficace de réveiller les mentalités endormies. II Une pensée philosophique et visionnaire Quelle que soit la forme que prend son engagement, c'est en s'appuyant sur l'argument philosophique de la nature que l'autrice réussit à Le saviez-vous? convaincre. A.

Le droit de nature ->Préambule/ postambule, articles/premier texte adressé aux hommes-> OG s'appuie sur l'argument du droit naturel= justifier ses revendication. ->En effet, nulle part dans le règne de la nature ne pourra-t-on trouver un asservissement comparable de la femelle par le mâle. ->Les deux sexes au contraire coopèrent généralement en harmonie. ->«Observe le créateur dans sa sagesse», ordonne OG à l'homme. ->« …parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l'oses, l'exemple de cet empire tyrannique». ->Article 4 met en valeur « l'exercice des droits naturels de la femme». ->Ainsi, l'inégalité de H/F, que l'autrice désigne pourtant comme «le sexe supérieur en beauté comme en courage»= une exception, non pas comme la règle. ->Pour la femme de lettres qu'est OG->injustice=résultat de l'ignorance la plus condamnable, et ->Injustice d'autant plus étonnante qu'elle s'exprime au siècle des Lumières. ->Ainsi, la raison+philosophie sont présentées du côté de la femme+montre qu'elle a tout en commun avec l'homme dont elle est l'égal sur le plan intellectuel. ->En mentionnant la nature: Simone de Beauvoir «les différences entre hommes et femmes ne seraient pas biologiques mais culturelles, et résulteraient d'un apprentissage tout au long de la vie » La DDFC illustre l'engagement d'Olympe de Gouges pour les femmes Olympe de Gouges dénonce l’excusions des femmes de la vie politique -Olympe de gouges dénonce l'exclusion des femmes de la vie politique notamment dans le cœur de son œuvre: la réécriture des articles. -Ainsi, dans l'article III : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la réunion de la femme et de l'homme; nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

» -Olympe de Gouges revendique la citoyenneté active des femmes en les incluant dans la définition de Nation. -En effet, au même titre que les médians, les femmes se trouvaient privées de toute participation politique. -Or, les femmes ont participé à la révolution au même titre que les hommes. -Cependant, elles se voient exclues de la vie politique car les décisions prises à l'assemblée ne sont décidées que par des hommes. -Olympe de Gouges a donc réécrit l'article initial en y rajoutant : « qui n'est que la réunion de la femme et de l'homme » afin d'intégrer la femme à la souveraineté national. -Dans l'article X : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même fondamentales, la femme a le droit de monter sur l'échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.

», une nouvelle fois, Olympe de Gouges veut accorder aux femmes le droit de participer à la vie politique. -Cet réécriture restera célèbre car les femmes ont participé au processus révolutionnaire. -Toutefois, elles n'ont pas le droit de jouir des avantages gagnés de la Révolution; droit de vote, de participation politique. -Les femmes, responsables pénalement et traitées avec la même rigueur que les hommes (jusqu'à la peine de mort) doivent être en retour considérées comme citoyennes actives.

L'accès de la femme à la citoyenneté est une question de justice, les droits et devoirs doivent s'équilibrer -Condorcet était lui aussi un célèbre révolutionnaire= qui défendait de noble cause.

Dans une publication Olympe de Gouges s'engage pour que les mères d'enfants nés hors mariages et ces enfants en particulier aient un statut social. - elle désire offrir une reconnaissance légale aux enfants non reconnus par leurs pères + le droit, pour les mères, de donner l'identité du père de l'enfant. - Dans le « Postambule », elle montre que cette injustice doit cesser car elle est absurde: une femme mariée peut offrir la fortune de son mari à des enfants qu'elle a eus avec un autre homme / la femme qui n'est pas mariée ne peut pas donner à son enfant le nom et le patrimoine de son père. - Bien plus qu'utiliser la première personne du singulier, Olympe de Gouges se sert de son expérience personnelle: -Comment ne pas entendre une écho à sa propre vie également dans le Contrat social.... »

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