type bac expliquer comment la consommation régulière de cocaïne
Publié le 03/04/2024
Extrait du document
«
Type bac : expliquer comment la consommation régulière de cocaïne peut
déclencher une perturbation du circuit de la récompense et une diminution
progressive de l’état de bien-être
Tout d’abord, la consommation régulière de cocaïne est associée à des
altérations profondes dans le fonctionnement du système nerveux, en particulier le
circuit de récompense, entraînant une diminution progressive de l’état de bien-être
chez les individus qui en font un usage chronique.
Ce processus complexe met en jeu
une série d’interactions entre la cocaïne et les neurotransmetteurs du cerveau,
perturbant l’équilibre délicat qui régule les sensations de plaisir et de récompense.
Ainsi, nous pouvons nous questionner sur la problématique suivante : Comment la
consommation régulière de cocaïne peut déclencher une perturbation du
circuit de récompense et une diminution progressive de l’état de bien-être?
Dans un premier temps, nous expliquerons les éléments témoignant de la
perturbation du circuit de récompense.Puis, dans un second temps, nous expliquerons
qu’est-ce qui est lié à la domination de cet état de bien-être.
Premièrement, la cocaïne est une drogue forte aboutissant au dérèglement et à
la perturbation du circuit de récompense.
Effectivement, dans le document 1, nous
pouvons noter que 3 parties du cerveau sont impliquées et interviennent dans le
processus de circuit de récompense : il y a « l’aire tegmentale ventrale (ATV) » qui
réagit à des stimuli associées au plaisir lié à la nourriture, l’activité sexuelle c’est-àdire, plus concrètement, au niveau des sensations.
Il y a le « cortex préfrontal »
(CPF), qui intervient dans la prise de décision, rôle important dans les émotions et le
contrôle du niveau du bien-être, c’est-à-dire que cette partie sert à contrôler le bienêtre.
Puis, une dernière appelée « noyau accumbens » (Nac) qui évalue la valeur du
plaisir d’une action et contrôle la motivation de la répétition du comportement à la
recherche de la récompense, cette partie sert à être comme une mémoire cherchant à
répéter la sensation.
Ce circuit représente la mise en place d’un comportement
addictif puisqu’il y a le phénomène de libération de dopamine qui permet de
mémoriser le stimulas agréable.
Par ailleurs, nous pouvons aussi remarquer dans ce document que le cortex préfrontal
(CPF) et l’aire tegmentale (ATV) communiquant entre eux par des
neurotransmetteurs.
Les neurotransmetteurs étant une molécule capable d’assurer la
transmission du message nerveux.
La dopamine est alors produite par l’ATV et le
glutamate par le CPF.
Tandis que, le noyau accumbens (Nac) reçoit uniquement des
informations des deux autres zones par leurs neurotransmetteurs respectifs
(dopamine et glutamate).
De plus, nous pouvons noter que 2 types de
neurotransmetteurs existent : les excitateurs (=> transmettent le message et
peuvent l’amplifier) et les inhibiteurs (=> stoppent la transmission du message
nerveux).
Or, ici, la dopamine et le glutamate sont des neurotransmetteurs
excitateurs.
Ainsi, le noyau accumbens (Nac) reçoit des informations des deux autres parties du
cerveau, par l’intermédiaire des deux neurotransmetteurs excitateurs, c’est cette
partie qui décide de la répétition du comportement , c’est donc cette zone du cerveau
qui sera la plus sensible au phénomène d’addiction.
Le document 2 présente 3 expériences réalisées chez un rat pour montrer les effets de
la cocaïne.
Dans l’expérience 1, nous pouvons noter que le rat devient addicte a la
cocaïne.
En effet, le levier de la pompe représente l’injection de drogue dans le
système veineux de l’animal.
En consultant les résultats obtenus, nous pouvons
remarquer que les rats appuient de plus en plus sur le levier et oublie même les
gestes les plus banales comme manger.
Dans l’expérience 2, on met en évidence l’arrêt de la répétition du comportement
addictif par la lésion des neurones à dopamine.
Et, dans l’expérience 3, on mesure la libération de dopamine par les fibres des
neurones a dopamine en contact avec le noyau accumbens après injection ou non de
cocaïne.
Nous pouvons noter, que les rats n’ayant pas reçu d’injection de cocaïne n’ont
pas une concentration en dopamine excessivement élevée, elle stagne entre 50 et
60% de 10 à 140 minute (=1h20).
Tandis que, les rats ayant reçu une injection de
cocaïne dans le noyau accumbens (Nac) présente un énorme pic de concentration en
dopamine à la 50ème minute.
Effectivement, on a une augmentation considérable de
la 10ème à la 50ème minute d’environ 50% à plus de 220%.
Puis, une baisse après
avoir passé la 50ème minute jusqu’à la 140ème minute, la concentration diminue de
plus de 220% à 55%.
Ainsi, ce graphique permet de mettre en évidence qu’il faut environ 2h pour stopper
l’effet de la cocaïne.
Nous pouvons en déduire de ce document qu’en coupant la transmission de la
dopamine vers le noyau accubens, le comportement répétitif est arrêté.
Le glutamate
arrive dans cette zone car les neurones dopaminergiques ne sont pas lésés au niveau
du cortex préfrontal.
Il faut donc l’arrivée des deux neurotransmetteurs dans cette
zone de cerveaux pour l’activité comme nous l’a présenté le....
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