Paul Eluard Capitale de la Douleur
Publié le 02/07/2023
Extrait du document
«
En 1926 Paul Eluard publie Capitale de la douleur, recueil
inspiré par son amour fou pour son épouse Gala, ce poème est
l’avant dernier de l’œuvre.
Le poète renoue ici avec la tradition
littéraire du blason.
La forme du poème est moderne : il
comporte trois quintiles où alternent librement alexandrins
traditionnels mais aussi octosyllabes et enfin décasyllabes
dominants.
PB : Comment à travers un blason des yeux le poète célèbre-til la femme en établissant une relation entre elle et l’univers ?
Mouvement 1 : (1er quintile) Les yeux d’une femme protectrice
Mouvement 2 : (2ème quintile) Les yeux d’une femme monde
Mouvement 3 : (3ème quintile) Les yeux d’une déesse cosmique
Sur le principe du blason la femme est décrite à travers ses
yeux par métonymie.
V1 Tonalité lyrique d’emblée : « je » s’adresse à un « tu »
comme le montre les déterminants possessifs « tes »
et « mon ».
Ton d’une déclaration amoureuse
C’est un alexandrin qui met en valeur les mots à la césure et à
la rime « yeux » et « cœur » : cela donne le thème des yeux
comme moyen d’accès au cœur.
Les mots « courbe » et
« tour » esquissent le motif circulaire et le font résonner avec
l’assonance en « ou ».
Elle va se retrouver tout au long du
poème avec l’assonance en « o » qui traduit également l’idée
de rondeur.
V2 Il évoque l’œil féminin à travers une périphrase descriptive.
Les rimes sont signifiantes : « cœur » et « douceur » évoque
l’association de la sensualité avec les sentiments.
Cette
sensualité est soutenu par l’allitération suave en « s ».
V3 Nouvelle périphrase pour décrire les yeux et les célébrer.
Elle s’inscrit à la suite de la précédente dans une accumulation
de métaphore
V4 et V5 La fin du 1er quintile marque la fin de la première
phrase du poème qui en comporte 2.
La....
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