LL1 : « Comment Pantagruel fut malade, et la façon comment il guérit »
Publié le 14/04/2025
Extrait du document
«
LL1 : « Comment Pantagruel fut malade, et la façon comment il
guérit »
Introduction :
Rabelais, important auteur et écrivain français du XVIème siècle, est
connu pour être l’un des grands humanistes de la Renaissance, à un
moment où les intellectuels sont nourris par la foi en l’Homme cultivée et
un appétit de savoir.
Notamment reconnu pour Pantagruel, publié en
1532, son « Petit livre drolatique » et Gargantua en 1534.
Dans ses
œuvres, François Rabelais déploie, en utilisant le comique et le satirique,
les thèmes principaux de l’humanisme.
L’extrait que nous allons étudier est tiré du chapitre XXXIII (33) du roman
satirique Pantagruel, en effet, tout au long de cette œuvre, nous pouvons
suivre les aventures de Pantagruel, qui montre ainsi les valeurs
humanistes que défend l’auteur.
Mais derrière l’exubérance et l’abus du rire dans cette et ses œuvres,
comment Rabelais cache-t-il une réflexion humaniste sur l’Homme ?
Dans un premier mouvement de ce texte, des lignes 1 à 4 nous
aborderons la maladie, en elle-même, de Pantagruel, puis nous étudierons
un deuxième mouvement des lignes 4 à 8, et enfin dans le troisième
mouvement, nous parlerons de la critique des médecins et philosophes
par Rabelais.
1er mouvement : jusqu’à « pisser son malheur.
»
« Pantagruel tomba malade », pour commencer, dans la première ligne,
Rabelais nous annonce et nous présente un Pantagruel malade.
Il nous précise également quel organe a été impacté : « pris de
l’estomac », on nous dit qu’il s’agit de l’estomac.
L’adverbe « tant » insiste
davantage sur son mal-être.
D’ailleurs, sa maladie n’est pas sans conséquences car dramatiques sont
les symptômes :
-
-
Pantagruel « ne pouvait ni boire ni manger », ces deux choses étant
vitales, l’auteur nous fait comprendre qu’il est en danger et qu’il doit
être urgemment soigné.
Il est pris d’une « chaude pisse », qui est une infection urinaire.
En
nous disant cela, Rabelais a recours à la superstition.
Il est tourmenté : « qui le tourmenta plus que ne penseriez », avec
cette comparaison « plus que », Rabelais souhaite réellement nous
faire comprendre la torture de ce dernier.
Dans les lignes 2 et 4, le mot « malheur » est répété deux fois, Pantagruel
est soumis et souffre de cette maladie, elle lui tombe donc dessus par
malheur.
Cependant, la maladie de Pantagruel fait appel et suscite le rire car celleci, d’un certain point de vu, est rattaché au bas corporel, donc la partie
basse du corps.
De plus, la chaude pisse est une infection et une maladie
sexuellement transmissible.
Le côté triste et malheureux est alors équilibré par le rire lié au bas
corporel.
La phrase qui suit commence par la conjonction de coordination « mais »,
celle-ci marque l’opposition entre la maladie et la guérison car il amène
« ses médecins ».
Le terme « médecins » étant au pluriel, on apprend que Pantagruel est
aidé de plusieurs médecins, qui doivent être doués car : « le
secoururent et très bien », l’adverbe « très » ainsi que l’expression qui
vient après, « force de », montre leur grande compétence.
Est évoqué par la suite les termes de drogues « lénitives » et
« diurétiques », l’utilisation de tels mots peut s’expliquer par le fait que
Rabelais est médecin.
Les drogues sont d’abord des médicaments, le
terme « lénitive » signifie « adoucissant » et le terme « diurétique »
signifie « facilite la sécrétion urinaire ».
Ces drogues devaient l’aide.
« le firent pisser son malheur » : les médecins ayant bien réaliser leur
tâche, Pantagruel nous a l’air, à première vue, guérit.
2ème mouvement : de « Et son urine » jusqu’à « et mille autres lieux.
»
« Et son urine était si chaude » : Ce passage commence donc par une
hyperbole, marquée par le « si ».
Au début de la phrase, le « et » vient
marquer un ajout.
On a ensuite un passage du passé composé au passé simple, « elle n’est
point refroidie », cela exprime donc un passé ayant des conséquences sur
le présent.
La chaude-pisse est le sens figuré tandis que l’urine chaude est le sens
propre et....
»
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