Le phrase simple et la phrase Complexe cours général
Publié le 30/12/2023
Extrait du document
«
1
La phrase simple et la phrase complexe
I
Une phrase se définit à la fois d’un point de vue graphique, comme suite
de mots qui commence par une majuscule et se termine par une
ponctuation forte ( point final, point d’interrogation, point
d’exclamation, points de suspension ) et du point de vue de sa
pconstruction, comme suite de mots décomposable en un groupe sujet (
GS), un groupe verbal ( GV ) et éventuellement un groupe circonstanciel (
GC ) Ainsi P= ( GS+GV) ( +GC )
Une phrase simple ne comporte qu’un seul verbe
Une phrase complexe comporte deux ou plusieurs verbes conjugués à
un mode personnel .
Elle est donc constituée de plusieurs propositions ,
contrairement à la phrase simple qui n’en comporte qu’une.
Ex : Le décor est en place, les comédiens attendent en coulisse, enfin le
rideau se lève
3 verbes, 3 propositions = 1 phrase complexe
Une phrase complexe peut être composée
- De propositions indépendantes juxtaposées, séparées par une virgule,
un point-virgule ou deux-points.
Elles sont situées sur le même plan :
Ex : Les comédiens sont heureux : la pièce est un succès
- De propositions indépendantes coordonnées, reliées par une
conjonction de coordination ( et, ou, mais, donc, or, ni, car ) ou un
adverbe de liaison ( puis, en effet, c’est pourquoi…) Les propositions
sont situées alors sur le même plan
Ex : Les comédiens sont heureux car la pièce est un succès.
La pièce est un
succès, mais elle est difficile.
Une phrase complexe peut aussi être composée d’une proposition
principale et d’une ou plusieurs subordonnées qui dépendent de la
principale et qui sont introduites par un subordonnant.
La subordonnée
est incluse dans la proposition principale.
Ex : Le théâtre de boulevard s’appelle ainsi parce que les représentations
étaient données boulevard du Temple.
2
II La subordination
La subordination requiert en général la présence d’un mot subordonnant (
conjonction de subordination ou pronom relatif ) .
Il existe trois cas de
subordination sans conjonction : la proposition subordonnée infinitive (
J’entends l’oiseau chanter ), la proposition subordonnée participiale ( Le chat
parti, les souris dansent ) et la proposition subordonnée interrogative partielle
[Je me demande qui chante ( le mot qui ici n’est pas un subordonnant
puisqu’on le trouve aussi bien en l’absence de subordination , dans
l’interrogation directe : Qui chante ? ) ]
-
Quatre grands types de propositions subordonnées peuvent être
distingués :
Les propositions subordonnées complétives
Les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées relatives
Les propositions subordonnées sans conjonction de subordination
Ces types de subordonnées se distinguent d’abord en fonction de l’absence ou
de la présence d’un mot subordonnant : les propositions subordonnées
complétives, circonstancielles et relatives se distinguent des autres en raison
qu’elles sont introduites par un mot subordonnant .
Elles se distinguent ensuite
selon les propriétés de ce mot subordonnant :
- Dans les propositions subordonnées complétives, le mot subordonnant
est une conjonction de subordination qui joue un rôle de pur outil
grammatical : ( que dans » Je crois qu’il va faire beau » ou si dans « Je me
demande s’il va faire beau « ,n’apportant aucune information spécifique
sur la relation entre la proposition subordonnée et la proposition
principale )
- Dans les propositions subordonnées circonstancielles, le mot
subordonnant est également une conjonction de subordination, mais qui
n’est pas seulement un outil grammatical de subordination parce qu’il
apporte en outre des informations sur la relation entre la proposition
subordonnée et la proposition principale .
Par exemple quand indique
que cette relation est de nature temporelle ( je sortirai quand tu auras
3
fini), parce que indique que cette relation est de nature causale ( Je sors
parce que j’ai envie de prendre l’air )
- Dans les propositions subordonnées relatives, le mot subordonnant joue
non seulement un rôle d’outil de subordination mais aussi un autre
rôle, pronominal.
C’est ce qui justifie que cet outil de subordination soit
nommé pronom .
Le pronom relatif joue alors deux rôles : celui d’un
outil subordonnant et celui d’un pronom .
Par exemple , dans
« L’homme que tu as vu est un ami « , le pronom relatif que joue un rôle
subordonnant ( comme dans une proposition subordonnée complétive )
mais il joue également un rôle de pronom , qui a un antécédent (
L’homme ) et une fonction ( COD de voir ) .
En revanche , dans une
proposition subordonnée complétive ou circonstancielle, la conjonction
de subordination n’a pas de fonction : elle est limitée à un pur et simple
rôle d’outil subordonnant, éventuellement porteur, dans le cas des
circonstancielles, d’informations sur la relation entre la subordonnée ou
la principale .
III Les propositions subordonnées complétives
Elles sont équivalentes à des groupes nominaux : « je souhaite qu’elle
réussisse » = « Je souhaite sa réussite » Elles ont donc des fonctions de groupes
nominaux ( GN ) et très souvent la fonction de COD .
Elles sont introduites par
une conjonction dont le rôle est celui....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓