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HLP TERMINAL L'EXPRESSION DE LA SENSIBILITE

Publié le 13/10/2022

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« LES EXPRESSIONS DE LA SENSIBILITE EN PHILOSOPHIE Introduction La sensibilité est cette propriété de l’être vivant d’être informé des modifications du milieu externe mais aussi interne et l’on distingue au sein de la sensibilité la sensation du sentiment ; la sensation suppose un processus temporel mais qui ne peut jamais être séparer des représentations que n’ont en as.

Le sentiment lui implique une dimension d’introspection qui conduit à élaborer un jugement de goût un jugement moral ou un jugement esthétique la sensibilité n’est donc pas une donné brut, elle est toujours travaillé par nos propres attentes et nos représentations et la sensibilité elle-même se travail sois pour se rendre moins sensible ou on contraire plus sensible a quelque chose.

La simple répétition d’un même évènement n’est-il pas à même de modifié notre sensibilité, ainsi le même ne serait jamais le même, le même serait capable de produire du différent et la conscience que la quantité pourrais produit une nouvelle qualité pourrais bien enrichir notre sensibilité. Cependant souvent nous ne sommes pas assez attentif à notre propre sensibilité en effet pris par les urgences de la vie quotidienne les affaires pratiques nous négligeons de savoir ce que nous ressentons véritablement comment peut-on alors retrouver notre propre sensibilité originale ; celle qui aurait été préservée des attentes de la vie social. I. La répétition altère-t-elle la sensibilité ? a.

L’habitude affaiblit la passion et augmente l’action (Ravaisson 18131900de l’habitude) L’habitude est une manière d’être général ; en effet on a tendance à vouloir persévérer dans sa manière d’être l’existence nous montre que se trouve réunis : « La permanence, le changement et dans le changement même, la tendance à la permanence » Autrement dit quand une modification s’opère on a tendance à l’intégré dans de nouvelles habitudes et l’habitude elle-même n’est pas sans effet sur notre sensibilité mais Ravaisson souligne qu’elle produit un effet inverse sur la passion et sur l’action. « La passion est la manière d’être qui a sa cause immédiate en quelque chose de différent de l’être auquel elle appartient.

L’action est la manière d’être, don l’être a qui elle appartient est à soi-même sa cause immédiate.

» La passion (ex tombe amoureux) est ce qui est subit alors que l’action est le fait que nous en somme auteur.

L’action peut être décider à la suite d’une passion. Ravaisson note que l’habitude va affaiblir la passion et au contraire renforcer l’action et ce aussi bien aux niveaux des sensations que des sentiments.

Ex entretenir la flamme. Tout d’abord les sensations, si elles sont reçu passivement elles finissent par ne plus être perçu à force de répétition.

Ravaisson explique que cette répétition produit un paradoxe alors même qu’on a plus conscience de la sensation on a en même temps besoin de cette sensation si bien que la cause de la sensation cesse on éprouve un manque et un besoin de cette sensation alors que pourtant cette sensation était comme si elle n’existait plus. Concernant les sentiments l’effet de la répétition est similaire quoi que plus complexe. Texte 1 Ravaisson de l’habitude p.43 Ravaisson fait un parallèle entre le sentiment moral et le sentiment amoureux, tous les deux peuvent être perçu passivement comme on ressent de la pitié face au malheur d’autrui on peut subir une passion ou un coup de foudre.

L’amour s’entretient par des actions qui sont autant de manifestation d’affection et de tendresse.

De la même façon on ne peut s’en tenir à une simple sensibilité passive au niveau de la morale ; la pitié n’est guerre suffisante et il n’est même pas certain qu’elle nous fasse agir. Il faut donc que l’action moral prenne le relais et a force d’agir moralement on acquière une seconde nature qui peut sembler paradoxal à force d’agir volontairement vertueusement on finira par agir vertueusement involontairement.

C’est que l’habitude aura transformé notre sensibilité ce qui au départ nous coutait un effort sera devenu normal.

C’est pourquoi Ravaisson parle d’une nouvelle nature en nous. Vertu : est une excellence morale cela ne veut pas dire que tout est parfait mais, cela voudrait dire que l’ont c’est élever vertueusement ce sont de bonne initiative qui vont devenir normal et ne seront plus des habitudes mais quelque chose de juste Normal et sera donc une vertu. TRANSITION Si l’habitude modifie notre sensibilité c’est donc une erreur de croire que l’on ressent la même chose quand on perçoit la même chose notre sensibilité est à chaque fois différente et cette répétition se déroule dans le temps. ________________________________________________________________ __________________ Le temps ne serait- il pas alors créateur d’une nouvelle sensibilité ? ll. La répétition crée une qualité de la quantité : la sensibilité comprise dans la durée et non dans un temps homogène (bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience 1859-1941) Bergson explique que nous nous représentons souvent le temps de façon erroné car on calque le temps sur l’espace et l’espace est une étendu homogène ou il y a une juxtaposition des objets les uns a coté des autres mais extérieur les uns aux autres, si on spatialise le temps alors on va croire que nos états de conscience se succède les uns les autres, comme si iles étaient extérieur les uns aux autres.

Mais de cette façon on ne comprendra jamais ce qu’est notre moi profond. Ex.

Bergson explique par exemple qu’on ne saurait comprendre une mélancolie profonde ou une passion amoureuse violente si l’on tente de séparer ses émotions de tout ce qu’on a ressenti antérieurement et de ce que cela prépare comme émotion à venir.

Tout le vécu ne peut pas être séparer de ce qu’on a vécu et de ce qu’on va vivre « Les faits de conscience même successif se pénètre, et dans le plus simple d’entre eux peut se réfléchir l’âme entière.

» Un fait de conscience ce sont tous les états qui nous traversent. Pour comprendre cette interpénétration des émotions, Bergson prends l’exemple de la mélodie, une mélodie ne peut pas être comprise à partir des notes d’une partition quand on l’écoute les notes se mêlent les unes aux autres et si on les séparait les unes des autres on briserait la mélodie.

Ce temps dans lesquels nos états ne sont pas séparer des uns des autres s’appelle la durée Bergson l’appel ainsi. Bergson souligne qu’il ne faut pas confondre la durée avec sa symbolisation objective qui mesure le temps écoulé en effet si une horloge qu’une minute est passée parce que 60 secondes ont été décider une minute c’est une symbolisation d’une durée une mesure du temps est donc faite.

Elle est symboliser par l’horloge.

Mais ce temps objectif, ne rend pas compte de ce qu’est la durée car la durée est créatrice.

En effet un même lapse de temps peut produire des choses très différentes, un bruit monotone peut créer de la somnolence chez certains tandis que chez d’autre il peut créer une torture. (Aimer la pluie qui tombe mais la torture de la goutte d’eau) Il y a donc dans la durée une qualité de la quantité. Bergson distingue notre moi profond d’un moi superficiel et social ce dernier est fixe et facilement identifiable, tandis que notre moi profond est toujours en devenir il est mobil dès lors il est très difficile à exprimer, en effet quand nous voulons exprimer quelque chose nous utilisons les mots de notre langage/de notre langue mais ses mots sont de simple étiquette commode pour expliquer ce qui est a la surface des choses ; et elles sont utile dans notre vie pratique mais un mot ou une expression est incapable de rendre compte de la richesse des émotions de notre moi profond. TRANSITIONS Se moi fondamental et riche est souvent oublié et négliger dans la vie ordinaire ne serait-ce pas l’art qui nous permettrais peut-être de le retrouver.

Bergson en appel à : « quelque romancier hardi, déchirant la toile habituellement tissée de notre moi conventionnel.

» ce qui permettrais de retrouver les mille impressions entremêler de nôtres vécu. Hardi/oser/original : tenter quelque chose qui n’est pas dans les conventions II.

Comment dépasser la sensibilité ordinaire pour retrouver une émotion originale ? A.

Parvenir à une émotion esthétique sur l’art : éviter les jugements moraux NIETZSCHE (18044-1900) Nietzsche soutient que face à une œuvre d’art notre émotions doit être une émotion esthétique et nous pas un jugement moral politique ou religieux (séparer l’art de la personne qui l’as fait).

Les critiques et les spectateurs qui privilégient ces domaines « sont des gens tout à fait incapables d’émotions esthétique » Nietzsche déplore que sous la pression de la critique l’œuvre sois devenu une institution avisé éducative et moralisatrice.

Tant que l’on n’interprète pas esthétiquement une œuvre d’art on risque d’être conduit à livrer un véritable culte a des fins autres qu’esthétique dès lors le rapport entre le spectateur et l’œuvre n’est plus authentique, au contraire si l’on aborde l’œuvre esthétiquement se produire une véritable transfiguration (bouleversant et transformateur) du spectateur et ce notamment grâce à la musique et au mythe présent dans la tragédie.

Le spectateur à « soudain le pouvoir de traverser la surface des choses et de pénétrer jusqu’au plus profond de leurs intimités comme si la musique aidant toute la houle du vouloir, le combat des motifs, le torrent débordant des passions lui était devenu pour ainsi dire visible et tangible » Nietzsche explique que l’on éprouve un plaisir contradictoire puisqu’un on éprouve un plaisir a l’anéantissement du héros.

Cette contradiction peut être comprise à partir de cette alliance fraternelle des deux divinités de l’art dans la tragédie » Deux instincts esthétiques celui de Apollon et Dionysos (les deux divinités) - Apollon c’est le dieu solaire, le dieu de la juste mesure de la belle apparence et de l’harmonie il répond au principe d’individuation chacun est en contenu dans les limites de ce qu’il est (tant que l’on est dans une structure apollonienne : on sait qui on est on ne se perd pas ; quelque chose de très rassurant) le fais de ne pas se lâcher etc - Dionysos c’est le dieu de la fête de la vigne et de la frénésie sexuel l’esthétique dionysiaque conduit à l’ivresse la trans la perte de repère et l’effondrement du principe d’individuation. Dans le chœur tragique était très présente la force dionysiaque avec des musique saccadés répétitive sauvage.

C’est la force de vie.

(Les musiques sans mélodie ont une sorte d’ivresse besoin de danser de manière incontrôlé) le fais de se lâcher etc Ces deux esthétiques se lie l’une a l’autre dans la tragédie « on ne doit comprendre le mythe tragique que comme une traduction en image de la sagesse Dyonésienne a l’aide de moyen apollinien. Concrètement ; tous ce que relève du mythe c’est de l’esthétique apollinienne la musique serais dionysienne.

Et Dionysos nous fait accéder à une nouvelle sagesse. Dionysos porte en lui une force vitale tel qu’il va nous rendre capable d’aimer se dont on se détourne habituellement.

De tout ce que la vie à de cruelle d’absurde d’épouvantable et de violent.

(on aimes les films horrible et on adores ça) on va apprendre a aimer la vie dans son intégralité et pas dans seulement ce qu’elle a d’agréable. A propos de la musique et du mythe Nietzsche dit « tous deux justifient par ce jeu (les deux divinités) l’existence même « du pire des monde » » Nietzsche assume d’aimer le seul monde qui nous est donné à vivre aussi affreux sois t’il il n’y a pas de refuge possible dans ce qu’il appelle un arrière-monde (le paradis) en effet Nietzsche est athée il ne croit donc pas en quelque salut post mortem.

Pour illustrer cela il relate un possible échange entre Silène et le roi Midas.

Silène est un dieu des forêts très sage qui a recueilli et élevé Dionysos Midas lui a posé la question de savoir ce qu’il y a des plus désirable au monde : Quel es le bien suprême ? « Misérable race d’éphémères, enfants du hasard et de la peine, pourquoi m’obliger a te dire ce que tu as le moins intérêt à entendre ? le bien suprême, il t’es absolument inaccessible : c’est de ne pas être né, de ne pas être, de n’être rien.

En revanche le second des biens, il est pour toi- et c’est de mourir sous peu.

» Nietzsche partage avec Silène le fait.... »

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