Etrange destin de wangrin
Publié le 03/02/2024
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(ISAMK/D)
INSTITUT SUPERIEUR DES ARTS MORY KANTE DE
DUBREKA
EXPOSE SUR L’ANALYSE DU RECIT
GROUPE III
DEPARTEMENT ARTS DRAMATIQUES
FILIERE INTERPRETATION
LICENCE 2
MEMBRES DU GROUPE :
1-MARIAME SYLLA
2-DJIBA CONDE
PROFESSEUR TITULAIRE : M.DJIBRIL DIAKITE
THEME : L'étrange destin de
Wangrin.
-Introduction.
-Biographie.
-Bibliographie .
I.Résumé et structure de l'œuve.
I.1.Résumé.
I.2.Structure de l'œuvre.
II.Etude de personnages.
II.1.Personnage principal.
II.2.Personnages secondaires.
III.Etude des thèmes.
III.1.Thèmes principaux.
III.2.Thèmes sécondaires.
IV.Etude de l'espace et temps.
IV.I.Espace.
IV.II.Temps.
V.Etude littéraire.
V.I.mode de narration.
V.II.Registre de langue.
V.III.Figure de style.
Introduction
L’étrange destin de Wangrinest une production littéraire de
l’écrivain Hampaté Bâ de 381 pages qui raconte le parcours
professionnel du personnage principal Wangrin dans le circuit
colonial.
C’est d’un style remarquable que Hampaté Bâ nous fait
part d’une histoire amusante d’une part et d’autre part
choquante.
L’œuvre est éditée sous les presses 10/18 «
Domaine Etranger » en 1973.
Se canalisant dans la période
coloniale, cette œuvre montre tous les traites de la ruse d’un
homme de race noire qui voulait à tout prix se faire fortune.
En
effet, on n’assiste pas seulement à un récit mais à des suites
d’aventures.
Notre étude se dirigera alors à la recherche de la
compréhension de cette œuvre.
Hampâté Bâ est né en 1900 ou 1901 à Bandiagara, chef-lieu du
pays Dogon et ancienne capitale de l’Empire toucouleur.
Enfant
de Hampâté Bâ et de Kadidja Pâté Poullo Diallo, il est
descendant d’une famille peule noble.
Peu avant la mort de son
père, il sera adopté par le second époux de sa mère, Tidjani
Amadou Ali Thiam, de l’ethnie toucouleur.
Il fréquente d’abord
l’école coranique de Tierno Bokar, un dignitaire de la confrérie
tidjaniyya, avant d’être réquisitionné d’office pour l’école
française à Bandiagara puis à Djenné.
En 1915, il se sauve pour
rejoindre sa mère à Kati où il reprendra ses études.
En 1921, il
refuse d’entrer à l’École normale de Gorée.
À titre de punition,
le gouverneur l’affecte à Ouagadougou, en qualité d’« écrivain
temporaire à titre essentiellement précaire et révocable ».
En
1942, il est affecté à l’Institut français d'Afrique noire (IFAN) de
Dakar grâce à la bienveillance de son directeur, le professeur
Théodore Monod.
Hampâté Bâ se consacre alors entièrement à
son travail de recherche et d’écriture.
Les dernières années de
sa vie, il les passera à Abidjan en Côte d'Ivoire à classer ses
archives accumulées durant sa vie sur les traditions orales
d’Afrique de l'Ouest.
Biographie
Amadou Hampâté Bâ est un écrivain et ethnologue malien né à
Bandiagara (Mali) en 1900 (ou 1901) et mort le 15 mai 1991 à
Abidjan (Côte d'Ivoire).
Amadou Hampâté Bâ est né en janvier ou février 1900 ou 1901
à Bandiagara, chef-lieu du pays dogon et ancienne capitale de
l'Empire toucouleur du Macina.
Enfant de Hampâté Bâ et de
Kadidja Pâté Poullo Diallo, il est descendant d'une famille peule
noble.
Après la mort de son père, il sera adopté par le second
époux de sa mère, Tidjani Amadou Ali Thiam, de l'ethnie
toucouleur.
Il fréquente d'abord l'école coranique de Tierno
Bokar, un dignitaire de la confrérie tidjaniyya, avant d'être
réquisitionné d'office pour l'école française à Bandiagara puis à
Djenné.
En 1915, il se sauve pour rejoindre sa mère à Kati où il
reprendra ses études.
En 1921, il refuse d'entrer à l'école normale de Gorée.
À titre
de punition, le gouverneur l'affecte à Ouagadougou, en qualité
d'« écrivain temporaire à titre essentiellement précaire et
révocable ».
De 1922 à 1932, il occupe plusieurs postes dans
l'administration coloniale en Haute-Volta (actuel Burkina Faso)
puis jusqu'en 1942 à Bamako.
En 1933, il obtient un congé de
six mois qu'il passe auprès de Tierno Bokar, son maître
spirituel.
En 1942, il est affecté à l'Institut français d'Afrique noire (IFAN)
de Dakar grâce à la bienveillance de son directeur, le
professeur Théodore Monod.
Il y effectue des enquêtes
ethnologiques et recueille les traditions orales.
Il se consacrera
notamment à une recherche de quinze ans qui le mènera à
rédiger l'Empire peul du Macina.
En 1951, il obtient une bourse
de l'UNESCO lui permettant de se rendre à Paris et de
rencontrer les milieux africanistes, notamment Marcel Griaule.
En 1960, à l'indépendance du Mali, il fonde l'Institut des
sciences humaines à Bamako et représente son pays à la
Conférence générale de l'UNESCO.
En 1962, il est élu membre
du Conseil exécutif de l'UNESCO.
En 1966, il participe à
l'élaboration d'un système unifié pour la transcription des
langues africaines.
En 1970 prend fin son mandat à l'UNESCO.
Amadou Hampâté Bâ se consacre alors entièrement à son
travail de recherche et d'écriture.
Les dernières années de sa
vie, il les passera à Abidjan à classer ses archives accumulées
durant sa vie sur les traditions orales d'Afrique de l'Ouest ainsi
qu'à la rédaction des ses mémoires, Amkoullel l'enfant peul et
Oui mon commandant !, qui seront publiés après sa mort le 15
mai 1991.
Livres - Bibliographie
Amadou Hampâté Bâ
Il n'y a pas de petite querelle
Contes traditionnels du Mali ou d'ailleurs, ces " nouveaux
contes de la savane " sont rapportés et développés par Amadou
Hampâté Bâ dans le style plein de vivacité, d'humour et de
poésie qui est le sien.
Qu'il s'agisse de grands récits
d'aventures mêlés de fantastique, de satires morales ou
sociales, de contes humoristiques ou de tranches de vie
savoureuses, on y trouvera non seulement un vif plaisir de
lecture et de dépaysement, mais aussi de nombreux sujets de
réflexion dont l'actualité est de tous les temps.
Certains de ces
contes projettent en effet une lumière particulière sur divers
défauts ou qualités de la nature humaine ; d'autres
stigmatisent certaines tares sociales : tentation du despotisme,
fanatisme religieux, indifférence devant les conflits qui ne nous
concernent pas, etc.
; d'autres enfin, à travers les aventures de
personnages d'exception cachés sous des dehors repoussants,
nous invitent à ne jamais juger d'après les apparences...
Amadou Hampâté Bâ avait coutume de dire qu' " instruire en
amusant a toujours été le grand principe des maîtres africains
de jadis ".
Ce recueil montre, une fois de plus, qu'il est l'héritier
incontestable de cette grande lignée.
Amkoullel, l'enfant Peul
Voici un étonnant livre de Mémoires qui nous révèle la
formation d'un des esprits les plus brillants et les plus profonds
de l'Afrique noire.
Amadou Hampâté Bâ raconte ici sa petite
enfance et son adolescence, du temps où il portait le surnom
d'Amkoullel, et où - dans le Mali du début de ce siècle - il
s'initiait aux traditions ancestrales, fréquentait l'école française
en même temps que la coranique, courait la savane alors que
beaucoup partaient pour une guerre lointaine (la Première
Guerre mondiale), découvrait le colonialisme et s'apprêtait à
devenir l'un des derniers grands dépositaires d'une civilisation
orale en pleine mutation.
A la fois roman d'aventures, tableau
de moeurs et fresque historique, ce livre restitue dans une
langue savoureuse et limpide toutes les richesses, les couleurs
et la vie du grand récit oral africain.
C'est aussi et surtout une
belle leçon d'humour, de tolérance et d'humanité qu'y
trouveront les passionnés de littérature, les chercheurs, ou tout
simplement les amateurs d'aventures vécues.
Oui mon commandant
Amkoullel l'enfant peul, maintenant âgé de vingt-deux ans,
entame dans ce deuxième volume de Mémoires sa carrière de
jeune fonctionnaire de l'administration coloniale en Haute-Volta
(Burkina-Faso).
Après un long voyage au cours duquel il
commence à noter tous les récits oraux dont il deviendra le
dépositaire, le jeune homme un peu naïf du début se marie,
fonde une famille, et devient peu à peu, à travers mille
aventures cocasses, émouvantes ou dramatiques, un homme
sage capable de porter sur le monde qui l'entourait un regard à
la fois perspicace, subtil et rigoureux.
Mais c'est la formidable
énergie de ce récit qui frappe le plus : par-delà son caractère
autobiographique, c'est un vaste tableau, fascinant et vivant,
de l'Afrique coloniale de cette époque qu'il nous offre.
On se
délecte des anecdotes rapportées avec cette verve et cet
humour inimitable dont l'auteur a le secret, on savoure
l'extraordinaire galerie de portraits de chefs coloniaux aux
surnoms évocateurs - les commandants Porte-baobab, Diable
boiteux ou Boule d'épines - croqués avec lucidité et tendresse à
la fois...
et l'on en apprend plus que dans bien des traités.
Au fil
du récit se dessine une évolution spirituelle qui trouve son
accomplissement à la fin de l'ouvrage, en 1933, lorsque
l'auteur, de retour au Mali, reçoit de son maître spirituel Tierno
Bokar les enseignements d'amour et de tolérance qui, dit-il,
vont féconder le reste de sa vie.
L'étrange destin de Wangrin
Amadou Hampaté Bâ, le grand défenseur de la tradition orale
africaine né au Mali en 1901, raconte ici l'histoire d'un homme
qui fut son ami.
Cet homme, voué dès sa jeunesse au dieu
Gongoloma Soké , dieu des contraires et de la ruse, en portait
lui-même les contradictions.
Bravant impunément la chance, il
nous entraîne dans une suite d'aventures cocasses où nous le
voyons, avec pour seules armes son intelligence et sa
connaissance des hommes, se hisser au sommet de la
puissance et de....
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