Cours hlp III – CONSCIENCE ET LIBERTE
Publié le 25/02/2024
Extrait du document
«
III – CONSCIENCE ET LIBERTE
Ma conscience semble ne pas être tout de suite formée
définitivement, elle semble avoir une évolution, une histoire.
Dès lors, comme nous avons conscience de nos actes et de nos
objectifs, nous cherchons sans cesse de réaliser hors de notre
conscience ces buts et ces objectifs.
Schéma
La Conscience, nos buts
(Choisi) ne mènent pas
A la Réalité
(Je ne la choisi
pas)
forcément
Jusqu’où ma liberté peut-elle aller pour imposer, pour réaliser
des objectifs qui ne dépendent que de moi, à une réalité qui
m’entoure et qui par définition ne dépend pas entièrement de
moi tout seul.
FRIEDRICH NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra
Deuxième partie, « De la rédemption »
Face au passé je peux soit ressasser les évènements que j’ai
vécus et ainsi me rendre malade, rendre malade ma conscience
qui se fige, rendre malade ma conscience face à ce qu’elle ne
peut plus changer.
De ce fait, je vis dans le remort et le regret.
En effet, il est extrêmement difficile d’accepter de ne plus
pouvoir changer le passé ou alors face au passé je peux
essayer d’oublier à condition de comprendre l’oubli comme
force vitale.
Nietzsche nous lance ce défi : serons-nous capables d’accepter
tout évènement passé quel qu’il soit (évènement tragique par
exemple) ? Serons-nous capables de libérer notre liberté de
son impuissance ? On n’a pas cette liberté de changer le passé.
Pour Nietzche « comment métamorphoser tout c’était »,
comment en sortir ? Le défi consiste en ceci : notre volonté estelle capable de se libérer du passé et même d’accepter et de
transformer les événements les plus tragiques que l’on
regrette.
On a un indice : pour vivre au quotidien, notre corps,
notre instinct vital est une puissance d’oubli, pour l’action et
pour la décision.
Dès lors, il doit y avoir un oubli, une manière
d’oublier qui ne soit pas une perte, une inattention, une
destruction.
Cet oubli positif, créateur et actif que défend
Nietzsche peut se comprendre en 3 étapes :
- Accepter, pardonner, c’est-à-dire laisser nos forces vitales
passer outre certains détails, pour ne plus désespérer des
étapes passées.
Il s’agit de pardonner à notre liberté de
ne pas pouvoir changer le passé.
- Apprendre du passé, c’est-à-dire le transformer.
Exemple : Fr.
Kahlo, une peintre du XXème siècle vie un
événement tragique.
Elle est clouée au lit parce que tout
sa colonne vertébrale est brisée.
Mais dès lors, cette
peintre va donc choisir de ne pas rester figée dans
l’événement tragique qu’elle à vécue.
Au contraire, elle va
l’accepter et elle va transformer cette blessure en force.
(Tableau de nommé « Racines ») Dans ce tableau des
racines neuves et fécondent renaissent de sa racine
entrain de se transformer.
Conclusion sur Nietzsche : pour Nietzsche même si nous ne
pouvons pas changer le passé toute notre vie est un défi, pour
que nous transformions les événements qui nous arrivent, et
ainsi que peu à peu nous puissions nous libérer et surmonter
même le plus tragique.
Conclusion sur le temps : ainsi ce sujet nous demandait
d’interroger notre rapport existentielle et psychique au temps.
Dès lors, le pire emprisonnement dans le temps, est celui à
travers lequel ma conscience rêve en vain d’y échapper.
Dès
lors, les Grecs ont un Dieu pour exprimer, qu’il ne faut pas fuir
le temps, ni l’échapper.
Il faut au contraire s’en saisir.
Kairos,
c’est le Dieu de l’instant qu’il faut saisir et ne pas manquer.
Dès
lors, il ne faut pas vivre le temps comme une perte, mais nous
devons le vivre comme une chance à saisir à chaque instant.
A-
Devenir libre : l’histoire de ma conscience
Maria Montessori, « l’esprit absorbant de l’enfant »
1er cas
Maria Montessori observe les premier actes, gestes dont ont
conscience les enfants fasse au Monde : le dessin.
En effet si ma conscience à une histoire, une évolution,
c’est donc que certainement ma conscience à un rapport très
particulier au temps.
Il semble que notre conscience n’est pas facilement,
immédiatement maîtresse d’elle-même et maître du Monde qui
l’entoure.
Elle doit avoir une évolution et une histoire.
Il semble
que pour être vraiment libre et réaliser les actes dont nous
avons conscience, il faut affronter les obstacles du Monde qui
nous entoure.
- Hegel
Hegel constate que nous éprouvons du plaisir à voir l’effet d’un
caillou que nous lançons dans l’eau.
Dès lors, que signifie que
nous prenons du plaisir à un geste aussi simple ?
Nous observons à travers ce geste que nos pensées et notre
conscience, n’est pas simplement enfermées dans notre tête.
Notre conscience peut agir et modifier, sur le Monde qui
l’entoure et que pourtant je n’ai pas choisi.
Ainsi, l’enfant qui
répète ses gestes mais aussi celui qui fait un ricoché, sont
entrain de découvrir qu’ils peuvent avoir une incidence, une
influence sur le Monde qui les entoure.
Ils sont entrain de
découvrir qu’ils ont bien une liberté, celle de pouvoir agir dans
le Monde, le pouvoir de réaliser leurs buts.
Si j’ai autant de
plaisir à voir l’effet de mon lancé de caillou, de même si j’ai
autant de plaisir et de soulagement quand j’exprime les
sentiments de ma conscience, c’est parce qu’à ce moment-là
ma conscience s’extériorise et s’objective.
Dès lors, Hegel en conclu que ma conscience, ma pensée mon
moi, n’existe qu’en rapport à l’épreuve du Monde extérieur qui
m’entoure.
Ainsi jusqu’où moi qui ai conscience de mes actes vais-je
pouvoir affirmer ma liberté à l’épreuve du Monde qui m’entoure
et que je n’ai pas choisi.
B- Les obstacles à ma liberté
N’y a-t-il pas de nombreuses limites et obstacles à mes désirs
et à ma volonté de faire ce que je veux ?
Il semble que beaucoup de facteur, d’éléments dans la réalité
qui m’entourent ne dépendent pas de moi.
Celle-ci échappe à
mon pouvoir de choisir librement, il nous faut donc voir si je
suis véritablement maître de ma conscience, de mes buts pour
agir librement.
Ou alors, est-ce que notre volonté de liberté et
notre pouvoir d’agir, n’est que le jouet de forces extérieures à
moi qui m’influencent, me conditionne à chaque instant ? Ainsi
sommes-nous vraiment libre, tel que notre conscience de nos
actes nous en donne l’impression ou alors cette liberté dont
nous avons conscience n’est-elle qu’une illusion qui nous cache
les véritables causes de nos actes qui ne viennent pas de nous
et qui seraient extérieures à nous ?
Quels sont donc ses obstacles à ma liberté ?
- Les lois de la nature / Le déterminisme physique :
apparemment je ne peux pas choisir ni changer les lois de
l’univers auxquelles j’appartiens et aux quelles je suis
entièrement soumis.
Je suis donc apparemment
dépendant de mes besoins, de mon point de vue, de mon
organisation personnelle.
Ma liberté semble n’avoir aucune
prise sur les lois de la nature qui s’imposent à moi de
manière nécessaire.
Il semble que les lois de la nature et les lois physique qui
m’entourent sont absolument nécessaire
Nécessaire : est nécessaire ce qui ne peut pas être
autrement que ce qu’il est.
Tout ce qu’on ne peut pas choisir,
ni changer
Il semble que malgré mon impression d’agir spontanément
nous n’échappons en réalité jamais aux lois de la nature
absolument nécessaire dans lequel nous sommes plongées.
Ainsi nous ne choisissons pas au départ notre corps, nous
sommes au départ dépendant de nos besoins physiologiques,
biologiques, vitaux.
Nous obéissons à la nature à laquelle
nous n’échappons pas, autrement dit les lois de notre corps,
les lois physiques et les lois de la nature (gravité,
respiration…) nous déterminent à chaque instant.
Celle-ci
sont une condition de notre existence.
Si nous avons
l’impression ordinairement, d’agir spontanément, d’agir selon
notre conscience, cela n’est que parce que nous ignorons les
besoins physiques qui travaillent notre corps, nous ignorons
les lois de la nature qui nous construisent nécessairement
sans que nous puissions les changer.
Face au déterminisme physique nous pouvons grâce à la
connaissance de la complexité et la richesse de ses lois
naturelles, les accepter et nous en libérer.
Or il y a un risque
idéologique si on résume un individu à une seule donnée de
un physique et de sa nature.
Ex : Film de A.
Nicoll « Bienvenue à Gatt aca ».
Sciencefiction cauchemardesque où chaque individu se résume à son
ADN programmé dès avant sa naissance.
- La société : il semble que je sois aussi conditionné par la
société qui m’entoure dans laquelle je suis plongée et que
je n’ai apparemment pas choisie.
Je suis sans cesse dès
ma naissance conditionnée par un milieu social, une
éducation… En un mot, la société entière pèse sur mes
choix, façonne mon identité plus que moi-même, dès lors
celle-ci contraint par des facteurs extérieurs de normes,
de valeurs, de richesses, de règles.
Exemple : Film « MOI, Daniel Blake » Ken Koch.
Ce film
raconte l’histoire de Daniel Blake qui perd la capacité de
travailler par suite d’un problème du cœur.
Dès lors, il se
heurte....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- cours HISTOIRE ET VIOLENCE hlp
- RESUME DE COURS: La conscience ?
- Fiche de cours en philo : LA LIBERTE .
- Fiche de cours en philo : LA CONSCIENCE .
- LA CONSCIENCE (cours de philosophie)