Cours de philosophie sur le bonheur
Publié le 25/04/2023
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Le Bonheur p.50-76
en grec Bonheur = eudaimonia ⇒ eu = bien, bon
→ Bonheur = bon destin, bon
⇒ Daimon = puissance divine, destin dieu
→ Eudémonisme = doctrine philosophique qui place le bonheur comme but de l’existence (dif
héonisme = place le plaisir comme but de l’existence)
Le mot français vient du latin augurium = action favorable des dieux → augere = augmenter →
heur (occasion) → bon- soit mal- heur = bonne ou mauvaise fortune (chance)
Alors que pour la philosophie occidentale moderne, le devoir est le e de la morale, le bonheur est le
fondement de la morale antique.
I.
Bonheur et vertu
A.
Platon, République, Livre I
Il établit un lien entre la fonction, l’excellence et le bonheur : un organe excellent accomplit bien sa
fonction → bonheur du corps.
Idem pour la cité où tous les membre doivent jouer leur rôle chacun à
sa place, idem pour l’âme.
Seule une âme excellente peut être heureuse.
Pour être heureuse, elle dois être juste.
La justice =
qualité de l’âme qui accomplit correctement sa fonction.
Justice = vertu idéale selon laquelle on
aura décidé de vivre ou pas.
Qu’est ce que la justice.
Le juste est sage et instruit (injuste = ignorant et méchant) L’injustice est ce
qui sépare les homme, c’est ce qui divise les différente partie de l’âme → rend toute actions féconde
impossible.
Le juste vivra heureux, bien, dans l’harmonie en vivant selon la vertu, la justice.
B.
Aristote, Étique à Nicomaque
Tous les vivants tendent vers un certains accomplissement, vers un certain Bien.
C’est un bien
naturel mais l’être humain se démarque dans ce processus, par une manière spécifiquement humain
d’accéder au bien.
Le Bien spécifiquement humain = le bonheur mais Aristote dif de Platon qui voit
dans le bonheur un modèle unique (= Idée).
Chaque homme vise son propre bonheur, il n’y a pas de
définition unique.
Aristote propose une définition à minima:Le bonheur doit être :
1.
Parfait = fin ultime = on le recherche pour lui-même et non pour quelque chose d’autre.
2.
Auto-suffisant = se suffit à lui même = il ne peut pas être augmenté par un Bien qui lui
manquerait (sinon il ne serait pas parfait).
Le bonheur est une activité de l’âme → dynamique dif d’un état de « béatitude ».
L’homme grec est
un animal social, politique, c’est dans la Cité, dan son accomplissement comme citoyen qu’il peut
atteindre le bonheur = action politique, social qui unit l’individu et la collectivité
comment agir ? Activité de l’âme conforme à la vertu, jeu en l’homme entre différentes vertus :
- prudence : vertu pratique qui vise à agir justement et mettant en œuvre des moyens rationnels.
- sagesse
- courage
- modération : un peut prêt « la médiocrité » = juste milieu = vertus
Le bonheur = perpétuelle « discussion » entre mes actions et mes vertus Les vertus influence mes
actions qui, elle-même, en retour réorientent mes vertus
Mais la vie politique n’est pas le seul moyen de parvenir au bonheur.
Il y a aussi la vie
contemplative consacrée à l’activité intellectuelle.
La pensée rapproche l’homme de Dieu parce que
l’accession au savoir est l’activité la plus plaisante : la plus autarcique → parce qu’on a le moins
besoin d’autrui et des biens matériels.
Ici le bonheur ne se conquiert pas par une action → c’est un
bonheur intérieur consacrée au « loisir » (sklolè) dif affairement de la vie publique.
L’homme sage
est heureux parce qu’il « s’immortalise autant que possible » L’homme n’est plus seulement un être
humain, il participe du divin.
C.
Épicure, Lettre à Ménécée
Il introduit une rupture dans l’idéal grec en posant une définition du bonheur en 3 points étrangers
aux philosophes classiques :
- Vivre replié sur soi
- le plaisir es sens au dessus de tout
- relation directe entre bonheur et plaisir
Le sage ne doit pas s’occuper de politique (comme chez Aristote).
Il doit aussi vivre l’instant car
une vie tournée vers l’avenir est une vie inquiète (peur que l’on m’ôte ce que j’ai ou ésir insatisfait
de quelque chose que je veux obtenir)
On débouche sur un individualisme hédoniste : « le plaisir est le principe de la vie heureuse » →
plaisir = « plaisir du ventre » auquel se ramène tous les plaisir, tous les biens spirituels dif débauche
« je m’épanouis de plaisir corporel en me nourrissant de pain et d’eau ».
L’épicurisme be peut pas
être une philosophie de débauchés puisque le débauché ne connaît pas le bonheur, il est toujours à la
recherche de nouveaux plaisir.
Le bonheur....
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