Cours de linguistique
Publié le 26/10/2022
Extrait du document
«
Cours méthodo Hamel :
-ne pas prendre wikipédia pour une source d’information première.
C’est
extrêmement utile mais ça ne doit pas être une source qui se justifie elle-même,
genre tu cite wikipédia et ça justifie.
-on peut utiliser tous le raisonnement d’un auteur dans un article il faut
simplement le spécifier et le sourcer pas faire comme si ça venait de nous.
-la clarté et la lisibilité du travail est centrale.
-il faut des sections : sur un mémoire de 80/100pages il faut plusieurs partie,
plusieurs sections.
-c’est vraiment noraml de se casser la tête sur l’ogrnaisation des idées…parfois
on sait qu’on veut dire ça ça ça mais par quoi commencer, est-ce premier ou
second, quelle question préliminaire conduit le chemin de ma réflexion….c’est
normale et parfois on avance pas à cause de ça, c’est une expérience d’humilité.
-à un moment il faudra bricoler remettre en forme, ralonger des sections,
remmetre des idées à une autre partie….
-il est possible de mettre des notes de bas de page pur apporter des petites
précisions mais il ne faut pas que ces notes fassent une page à chaque fois.
-mettre une annexe où on met dedans un peu ce qu’on veut, les restes qu’on ne
peut mettre dans le corps du texte.
Genre un schéma ou autre qu’on ne veut
mettre dans le corps pour couper (voir annexe schéma 2…), une notice
biographique…
-il faut un sommaire :
-une table des matières détaillée
-une petite partie ou tu dis qui est ton encadrant de master
-il faut une intro générale qui présente le projet, la méthodo et qui introduit la
problématique.
-il faut une conclusion et une bibliographie
-il faut garder en tête qu’on cherche à répondre et donner un éclairage sur un
certain problème, quand on se plonge dans un auteur on est parfois tenté de
vouloir rendre toutes les nuances de l’auteur car c’est très profond mais on peut
perdre ce qu’on veut tirer de l’auteur.
-l’argumentation est le moteur.
On ne cherche pas à faire de la doxographie, on
fait de la recherche donc chaque phrase doit avoir un but pour utiliser et
répondre à notre problème.
On ne fait pas juste répondre à la pensée de
l’auteur.
On n’est pas dans l’essai, on fait de la recherche scientifique.
-c’est normal que le plan, la problématique évolue…
-il faut expliquer les difficultés, les réorientations : c’est un gage de sincérité et
d’humilité, il faut savoir dire quand on est dans une impasse.
-c’est bien de partir d’hypothèse puis de les tester avec des lectures…
Cours Varenne :
--Leçon 1(Franck Varenne) —
--Leçon 1(Franck Varenne) —
6heures
Travail à faire sera peut-être de ficher quelques chapitre ou alors un sujet de
dissertation demander à Varenne
Introduction
On s’intéresse dans ce cours au relativisme, pluralisme relatif au langage.
Il
existe plusieurs.
Sorte de constructivisme du langage.
Thèse du relativisme linguistique ou encore thèse de Sapir Whorf : notre vision
du monde et notre pensée est relatif à la langue que l’on parle (structure
grammaticale).
Ce n’est pas juste notre façon d’exprimer le monde mais aussi le
fait de voir le monde et donc de se voir soi même qui est construite par la langue
(une langue parmi d’autre).
Peut-on penser sans langage ? (Déterministe du langage dirait oui, mais les
recherches en neurosciences tendent plutôt à dire non aujourd’hui).
Si on dit oui
on peut penser que les animaux ne pensent pas donc.
Si la langue détermine tous les aspects de la culture alors elle serait à la base de
la culture et donc des communautés humaines spécifiques.
Quand on veut
étudier le social il faut étudier le langage, le langage est la plus forte introjection,
en nous dans le subconscient le « ça » linguistique travaille le sujet.
Les
structuralistes sont en ce sens avant tout des linguistes.
Comportement culturel : comportement qui est observé régulièrement chez un
groupe et au moins absent d’un autre groupe sans que cette absence puisse être
expliqué par l’environnement physique.
Attention car dans les productions allemandes il y a de la différenciation
linguistique qui peut aller jusqu’à la différenciation des peuples puis la
hiérarchisation des peuplesHeidegger.
Il existe une tension constructive entre identité et pluralité.
Quid de l’universalité de la littérature ? S’il n’y’a pas d’invariant culturelle.
Ainsi il y a du sens à resituer les auteurs dans l’histoire et dans leur
environnement.
Préambule : ce qui se dit chez Foucault dans les mots et les
choses dans ce qui a de mouvent dans la pensée occidentale entre
les mots et les choses
IUne première formulation du relativisme linguistique : Humboldt
II- Edward Sapir et la linguistique amérindienne
III- La radicalisation du relativisme avec la production de Benjamin
Whorf
IV- Le relativisme linguistique de Lakoff (pas sûr d’avoir le temps
pour cette partie)
Préambule : Foucault, Les mots et les choses
Les mots et les choses c’est comme une archéologie empirique du savoir.
C’est un structuraliste.
Jusqu’au 16ème siècle il y a une écriture dans le monde que les hommes
n’ont pas engendré.
On déchiffre le langage dans les choses même.
L’épistémè (=Ensemble des connaissances réglées (conception du monde,
sciences, philosophies…) propres à un groupe social, à une époque.).
Il n’y a pas encore au 16 ème de différence entre le discours sur les choses et les
choses comme discours.
Presque divination des choses, on ne voit les choses presque comme si elles
voulaient nous parler.
Puis après renaissance désenchantement de la nature, il n’y a plus
d’homogénéité entre mots et choses.
Le langage n’a plus de substance commune
avec les choses, c’est un artifice pur qui est un signe des choses.
I-
Une première formulation du relativisme linguistique :
Humboldt
C’est un kantien.
a) Situation de la métaphysique de Humboldt
Il se situe lui-même d’abord par rapport à Fichte (Destination de l’homme).
Concept de bildung.
Le non moi n’est pas que le moi des autres.
Il faut se perdre aussi dans sa vie et
choisir en conscience n’être que ce que je suis, je renonce à l’universalité pour
accepter une seule vie (ça c’est un peu Goethe).
Importance de vivre faire l’expérience des choses pour le concept se remplissent
de la chose.
Humboldt Intro à l’œuvre sur le Kavi et autres essais : La faculté de langage est
le travail éternellement répété de l’esprit pour rendre le son articulé capable de
rendre la pensée, continuité matérielle.
Le mot langage n’est donc pas seulement
un symbole.
C’est une présentation sensible et première de l’objet (du fait de la
matière sensible de la vibration sonore).
La langue est l’organe qui donne le
contenu de la pensée.
L’élément sonore constitue une médiation entre le monde et la pensée.
Enjeu du séminaire : comment se conçoit cette médiation constitutive entre
l’objet et l’homme par la phonétique.
Intro kavi : « C’est par un seul et même acte que l’homme tisse autour de lui la
trame de la langue et qu’il se tisse en elle.
Chacune d’écrit autour d’elle un cercle
dont il n’est possible de s’échapper que pour pénétrer au même instant dans un
autre.
Il faudrait donc voir par l’apprentissage d’une langue étrangère la
conquête d’une perspective nouvelle, et le renouvellement de la vision du monde
qui dominait jusque-là.
Car chaque langue contient la trame entière des concepts
et les modes représentatifs qu’a choisi pour s’exprimer une part de l’humanité.
»
le langage est le moyen par lequel l’homme donne forme en même temps à luimême ou plutôt il devient conscient de lui-même en projetant un monde hors de
lui.
« Bildung »formation de soi doublée de la formation du monde pour soi, toute
deux passant par le langage.
Le langage est pour lui l’organe de l’être intérieur.
b) Pensée et langage chez Humboldt
Le langage est médiateur entre la pensée et le monde.
Ce médiateur ne vient
pas après coût car il précède la pensée et le monde : ces deux derniers sont
créés par le langage.
Il s’agit d’examiner le cycle complet qui se déroule depuis le moment où la
langue nait dans l’esprit jusqu’au moment où elle y retourne pour réagie sur lui.
L’activité subjective va d’abord donner forme dans la pensée à un objet car il n’y
a pas une seule façon de réceptionner un objet, activité des sens lié avec
l’activité au sein de l’esprit.
« Et c’est de cette liaison, c’est à dire la liaison synthétique entre l’objet
représenté ou proto représenté avec l’action interne de l’esprit, que s’arrache
la représentation qui ensuite face à l’énergie subjective s’investit en objet et
fait retour à son origine en s’offrant à être perçu sous une forme
renouvelée » .
4étapes de la représentation :
La représentation est plus le fruit d’une activité davantage que d’une réceptivité.
C’est une activité d’abord subjective qui va donner forme à la représentation,
mais pas encore matière.
Ensuite il y a l’activité des sens qui va elle fournir la
matière de la représentation.
La synthèse est singulière, vécue par la profération
du mot.
Puis 4ème étape il y a la contemplation du fruit de cette synthèse et....
»
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