COMENTAIRECatégorie 1 : Le sourcil comme élément céleste

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Le sourcil comme une partie du ciel Vers : "Sourcil, non pas sourcil, mais un sous-ciel" Figure de style : Antithèse Cette antithèse entre "sourcil" et "sous-ciel" est marquante car elle présente le sourcil comme un élément supérieur, presque sacré.

Il ne s'agit pas simplement d'un arc sombre du visage, mais d'un élément cosmique, une porte d'entrée vers des forces invisibles.

En opposant l'idée de "sourcil" à celle de "sous-ciel", Scève élève cet élément du visage humain à une dimension divine. 2.

Le sourcil comme étoile ou astre Vers : "Où l'on peut voir deux étoiles ardentes" Figure de style : Métaphore Les "étoiles ardentes" représentent les yeux, mais cette métaphore les compare à des corps célestes, et le sourcil est vu comme la clé permettant à ces étoiles de briller avec toute leur intensité.

Cette comparaison fait du sourcil un élément d’une importance cosmique et non simplement physique. Vers : "Sourcil tractif en voûte fléchissant" Figure de style : Métaphore Le sourcil est comparé à une voûte céleste.

Cette image symbolise son pouvoir structurant, agissant sur l’atmosphère du visage et influençant l’humeur de l’individu.

La voûte fléchissante suggère aussi l’effet que le sourcil peut avoir sur l'émotion humaine : il peut modifier l’intensité du regard, influençant ainsi l’atmosphère autour de soi. 3.

Le sourcil comme un guide cosmique Vers : "Lesquelles sont de son arc dépendantes" Figure de style : Métonymie et Métaphore L’arc du sourcil est présenté comme un instrument cosmique, et les yeux sont les "étoiles dépendantes" de ce guide.

Le sourcil devient ainsi un élément structurant, un guide essentiel dans l'orientation des émotions et des pensées, façonnant l'âme du porteur. Vers : "Sourcil qui rend peureux les plus hardis" Figure de style : Antithèse et Oxymore Dans ce vers, l'antithèse et l'oxymore dans "peureux" et "hardis" montrent la transformation radicale des émotions par le sourcil.

Ce petit geste peut inverser totalement l’état d’esprit d’une personne, la rendant subitement peureuse ou, à l'inverse, pleine de courage. Catégorie 2 : Le sourcil comme révélateur d'émotions humaines 4.

Le sourcil transformant l’ambiance Vers : "Sourcil qui fait l'air clair, obscur soudain" Figure de style : Antithèse Le sourcil peut modifier instantanément l'atmosphère autour de lui.

Cette antithèse montre que l'expression du sourcil peut être à la fois claire et sombre, créant une ambiance dynamique, qui se transforme rapidement selon l'émotion de la personne.

Cela témoigne du pouvoir du sourcil sur l'ambiance émotionnelle d'un lieu ou d’une situation. Vers : "Quand il froncit par ire, ou par dédain" Figure de style : Métaphore Le sourcil qui fronce devient une manifestation extérieure de l'ire (colère) et du dédain.

Ce geste devient une métaphore pour l'expression des émotions négatives, transformant un simple mouvement du visage en un message puissant de mécontentement. 5.

Le sourcil comme miroir des émotions Vers : "Quand il froncit par ire, ou par dédain" Figure de style : Métaphore Le froncissement du sourcil est ici une métaphore de l'âme.

Le sourcil devient un miroir des émotions, permettant à l'observateur de percevoir directement les états intérieurs de celui qui le porte, que ce soit la colère ou le mépris. Vers : "Et puis le rend serein, clair et joyeux" Figure de style : Gradation La gradation dans ce vers montre l’évolution de l’humeur du porteur du sourcil.

Le passage d’un état obscur à un état serein et joyeux montre l’impact du sourcil sur le regard et donc sur les émotions.

Ce changement progressif met en lumière la capacité du sourcil à moduler l'état d'esprit de la personne. 6.

Le sourcil apportant la paix ou la guerre Vers : "Sourcil assis au lieu haut pour enseigne" Figure de style : Métaphore et Personnification Le sourcil est ici personnifié comme un enseignant, un guide qui mène à la paix ou à la guerre selon les intentions du cœur.

Il devient une force supérieure qui guide les actions humaines, influençant la nature des relations.... »