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Th1 Ch3 DM La peste noire – Exercice Pages 84-85

Publié le 15/12/2024

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« Th1 Ch3 DM La peste noire – Exercice Pages 84-85 A partir de l’étude des documents,, montrez qu’il est possible d’identifier dans les génomes actuels, les traces de la selection naturelle, laissée par l’épidémie de la Peste au Moyen Age. Grâce aux nombreuses études sur le génome, est-il possible de dire que les grandes épidémies ont modelées le génome humain ? Pour répondre à cette problématique, nous allons étudier 4 documents sur la peste noire. Le premier document nous explique que la peste noire est une maladie souvent mortelle, due à une bactérie, Yersinia pestis, qui parasite essentiellement les rats et autres rongeurs.

Ils ont été responsables d’une grande épidémie au Moyen Age.

Ils transmettaient la maladie aux êtres humains par simple piqûre de la puce mais aussi par contact direct ou par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées. Le document est accompagné d’une représentation de son vecteur, la puce Xenopsylla cheopsis. On peut également observer une peinture médiévale représentant des médecins et des personnes atteintes par la peste noire. D’après ce document, on constate que cette épidémie a entraîné la disparition de 30 à 50 % de la population européenne mais que l’Inde a complètement été épargnée.

La raison serait une incompatibilité entre le climat tropical et humide de l’Inde et les conditions de survie et développement de Xenopsylla cheopsis.

En effet on peut supposer qu’en l’absence des conditions nécessaires , la puce ne pouvait proliférer et donc véhiculer la maladie. Le document numéro 2 est un texte étudiant 3 populations : les Roumains, les Roms mais aussi la population du nord de l’Inde. Ce texte est accompagné d’une carte montrant la migration de cette population vers la Roumanie.

En effet, d’après des études scientifiques (analyses génétiques), les Roms sont issus du nord de l’Inde et ont migrés entre le Vième et Xième siècle en Europe. Les Roumains et les Roms vivent actuellement dans un même environnement mais sont très indépendants.

En effet , suite à l’analyse de génomes sur des volontaires , les chercheurs ont pu conclure qu’il n’existe pas d’échange entre ses deux populations donc pas d’échange significatifs d’allèles. Les Roms et les Européens de Roumanie possédaient ainsi des caractéristiques génétiques bien distinctes lorsqu'ils furent exposés à la grande pandémie. On en déduit donc que les Roms, ont sûrement dans leur génome, de l’ADN proche, voire identique à celui de la population du Nord de l’Inde dont ils sont issus. Le document n°3 qui explique les différences génétiques entre les populations de Roms et celles du nord de l’Inde, confirme cette hypothèse. Plus de 190 000 marqueurs génétiques ont été comparés et ont permis de confirmer qu’il y avait une grande proximité génétique entre ces deux populations. En effet, les deux groupes de Roms (roumains de langue roumaine et roumains de langue Rom) partagent toujours le même patrimoine génétique à l'exception d'une vingtaine de gènes. En effet, le gène impliqué dans la pigmentation de la peau est différent ainsi que plusieurs gènes codant pour des protéines de notre système immunitaire : les gènes TLR. Or la peste noire étant une maladie bactérienne, on sait que lorsqu’une personne est infectée ou en contact avec Yersinia pestis, son organisme déclenche une réaction immunitaire.

Ces gènes produisent des récepteurs membranaires, les «TLR», qui se fixent sur les bactéries pathogènes et déclenchent une réaction immunitaire afin de lutter contre la maladie. Le tableau accompagnant le texte, présente la fréquence de mutation de deux allèles de gènes TLR dans les 3 populations : Roms,Roumains et Indiens du nord de l’Inde. On observe que les Roms ont une plus forte fréquence de mutation (50%) de l’allèle rs4833103 comme les Roumains de langue roumaine(30%) , alors que la population du nord de l’Inde ne présente que 2 % de fréquence de mutation.

Il en est de même pour le deuxième allèle étudié même si les pourcentages sont beaucoup plus faibles (5 %, 4 % et 0,7%). Cette fréquence génétique.... »

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