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Oral sur l'horreur de la guerre

Publié le 02/01/2025

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« Oral sur l’horreur de la guerre : Introduction Bonjour, je vais vous présenter mon oral dont le thème est l’horreur de la guerre.

J’ai choisi ce thème car j’ai beaucoup apprécié les activités effectuées en classe sur celui-ci, j’ai également trouvé que c’était un sujet important et enrichissant dont j’avais envie de parler.

Ma problématique est la suivante : comment la littérature et l’art dénoncent-t-ils la déshumanisation des soldats lors de la Première Guerre mondiale ? Les deux matières qui m’ont été utiles pour réaliser cet oral sont l’histoire et le français, je vous présenterai par la suite comment ces matières m'ont aidé à l’enrichir. Dans un premier temps, je vais vous présenter comment la littérature dénonce la déshumanisation de la guerre, dans un deuxième temps comment l’art la dénonce et dans un dernier temps je conclurai sur ce que cet EPI m’a apporté. Développement Tout d’abord, j’ai appris en histoire que la première GM se démarque des autres guerres par les progrès des armements tels que les obus, les mitrailleuses, les lance-flammes, les gaz toxiques mais encore les chars et les avions.

Ces améliorations ont fortement contribué à la déshumanisation des soldats comme le prouve le roman “La chambre des officiers” de Marc Dugain publié en 1988 et étudié en cours de français.

En effet, le roman raconte l’histoire d’Adrien, un jeune soldat de la première GM qui se retrouve défiguré par un éclat d’obus lors d’une reconnaissance.

Ce roman dénonce la société face aux blessures physiques de la guerre : le regard des gens change, ils deviennent méfiants et les soldats défigurés sont parfois rejetés, comme s’ils n’étaient plus humains.

Ils sont presque persécutés, par exemple des jeunes adolescents miment de lancer des cailloux sur Adrien en voyant son visage.

De plus, les soldats touchés au visage ont beaucoup de mal à trouver une conjointe ou même un travail, comme si on les rejetait de la société, leur vie quotidienne est plus dure et moins agréable. Ensuite, j’ai vu en cours d’histoire et de français des extraits du film “Les sentiers de la gloire” réalisé par Stanley Kubrick en 1957.

Ce film dénonce également la déshumanisation des soldats, prenons l’exemple du général Paul Mireau : lors d’une offensive pour conquérir “la fourmilière”, la division A s’élance sur le front tandis que la division B refuse d’avancer, ne pouvant sortir de sa tranchée car tous ceux qui ont le courage d’y aller périssent immédiatement.

Suite à cette désobéissance, le général P.M souhaite que chacun des trois commandants exécute un soldat publiquement devant leurs camarades en guise d’exemple afin que plus aucun ne fasse preuve de soi-disant “lâcheté".

Le fait de devoir désigner un homme de sa division relève déjà de la perte d’humanité : ils doivent envoyer un homme innocent à l’abattoir.

J’évoque le terme “abattoir” car les soldats sont animalisés, comparés à.... »

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