Critique livre Fatima das

« Critique littéraire Je m’appelle Fatima Daas La petite dernière est une autofiction et le premier roman de Fatima Daas, édité par Noir et blanc. Il a été publié le 20 août 2020. Son roman est plutôt bien accueilli par le public. Fatima Daas, a de plus été félicitée par la célèbre écrivaine Virginie Despentes et à également obtenu le prix Les Inrockptibles 2020 dans la catégorie Prix du premier roman. Fatima est une musulmane pratiquante née en France d’origine algérienne. Elle vit avec ses parents et ses deux soeurs dans une banlieue parisienne. C’est une fille non désirée car ils voulaient un garçon et cela joue énormément sur son comportement, c’est un garçon manqué. De plus, elle est lesbienne. Fatima n’assume pas son homo-sexualité, par peur d’être rejetée par sa famille et ses amis. Elle ne se fait pas de cadeau en disant notamment que c’est une pècheresse ou une adolescente perturbée. Elle a du mal à exprimer ses émotions et ses choix, ses croyances et celles de sa famille, l’empêche d’agir comme elle le voudrait. Tout d’abord, j’ai apprécié ce roman. Il se lit avec facilité et j’ai été touché par l’histoire de Fatima ! C’est un récit inspiré de sa vie et son histoire n’est pas très joyeuse. Sa mère est une femme soumise avec peu de caractère, qui passe beaucoup de temps dans sa cuisine, Fatima décrit même cette pièce comme «le royaume de sa mère». Son père lui, est très violent, intolérant, irrespectueux, autoritaire avec elle et ses soeurs mais également avec sa mère. Il ne se souci pas de l’état de santé de Fatima, d’ailleurs, elle dit elle même: “Il fume à l'intérieur de l'appartement, ça ne l'inquiète pas pour mon asthme”. C’est un homme qui n’hésite pas à les battre lorsqu’il est contrarié. Dans ce contexte là, difficile pour Fatima d’être en confiance et je la comprends. Dès son plus jeune âge elle ne trouve pas sa place elle est sans cesse en contradiction avec elle-même et ne s’accepte pas. Un jour elle s’en prend même un homosexuel auquel elle fait un croche-pied et lui profère des insultes homophobes. Pourtant, Fatima lutte contre son homosexualité, elle demande même conseil auprès d’un imam sans avouer qu’il s’agit d’elle, mais en vain. Elle est invitée à prier d’avantage, ce qui la laisse dans sa détresse. Son orientation sexuelle s’affirme au fur et à mesure qu'elle grandit. Je trouve cela triste qu’elle soit contrainte de se donne un.... »