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Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien - Socrate (v. 470-399 av. J.-C.)

Publié le 06/03/2022

Extrait du document

« Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien 1 Socrate (v.

470-399 av.

J.-C.) Cette sentence est la véritable signature de Socrate.

Elle vient faire écho au « Connais-toi toi-même» dans un nouveau paradoxe : comment se connaître soi-même, si tout ce que l'on sait, c'est qu'on ne sait rien? L'homme est-il condamné à l'ignorance et à l'aveuglement? D'emblée, la question du savoir est au cœur de l'interrogation philosophique. On l'a vu, parce qu'il ne lui semble pas être le plus sage des hommes, Socrate se lance dans une longue enquête auprès de ceux qui sont censés posséder la sagesse et qui sont considérés comme les détenteurs d'un savoir: politiques, artisans, mili­ taires, poètes ...

Notre homme aborde tous les représentants de la société pour tenter de déterminer ce qu'ils savent réellement. L'oracle « a fixé à Socrate une mission: chercher, de tous côtés, l'homme sage et, s'il n'en est pas, dénoncer la fausse sagesse 2 ».

Si Socrate n'a rien écrit, c'est qu'il est avant tout un homme de parole, ou plutôt de dialogue.

Il va au-devant de ses conci­ toyens et leur parle, mais il ne s'oublie pas dans le plaisir de la discussion. En effet, pour mener à bien son investigation sur le savoir des hommes et débusquer la fausse sagesse, Socrate met au point une véritable stratégie, que l'on peut résumer en deux mots : dialectique et maïeutique. Le dialogue que Socrate engage n'est pas _une discussion à bâtons rompus, un échange poli d'opinions, d'impressions sur le cours des choses et le temps qu'il fait.

Il est à proprement parler une >, c'est-à-dire un cheminement obéissant à des règles que chaque partie s'engage à respecter.

Se conformer. »

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