PHILO: Vocabulaire philosophique
Publié le 28/10/2024
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«
absolu
abstraction
absurde
accident
acquis
acte
acte manqué
actualisation
agnosticisme
aliénation
Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle-même ; Qui est sans
limites, ni restrictions.
S’oppose à relatif.
Qui possède en soi sa propre raison d’être, indépendamment de toutes conditions.
• En ce sens, la métaphysique désigne l’être existant par lui-même, c’est-à-dire
Dieu comme cause de soi.
• Selon la métaphysique kantienne, l’absolu désigne la chose en soi car elle est
indépendante de toutes représentations subjectives ;
• L’absolu s’oppose au relatif.
Existant en soi et par soi, l’absolu est en dehors de
toutes relations.
Opération qui consiste à isoler par la pensée un élément d’une représentation.
• L’abstraction permet de détacher un élément d’une partie alors que cet élément
n’est jamais donné seul dans la réalité, la pensée abstraite ne tient pas compte
du concret.
• Chez Kant, l’abstraction fait partie des actes de l’entendement qui produisent les
concepts.
Qui est contraire à la raison, qui s’oppose au bon sens.
• La logique distingue le faux de l’absurde.
Un raisonnement absurde renferme une
contradiction interne, alors qu’un raisonnement faux n’est pas nécessairement
contradictoire.
• Pour l’existentialisme, l’absurde est un concept central.
Il caractérise l’existence
qui échappe à toute tentative de justification et à laquelle il est impossible de
donner un sens ; (Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus)
• La démonstration par l’absurde consiste à prouver de manière indirecte qu’une
proposition est vraie en montrant que sa négation conduit à une contradiction.
Ce qui arrive de façon fortuite, contingente, et qui peut revêtir un caractère
déplaisant.
• La métaphysique désigne par ce terme ce qui existe en une chose de façon
contingente et aléatoire.
• Un accident désigne aussi ce qui peut être modifié, disparaître sans entraîner la
destruction d’un sujet ou d’une chose.
• Le terme désigne enfin ce que fait un être, ou ce qui lui arrive, indépendamment
de son essence.
Ce qui n’est pas donné immédiatement.
• L’acquis s’oppose à ce qui est inné, à ce que l’on possède dès la naissance.
• Les caractères acquis s’ajoutent à la nature d’un être au cours de son existence.
• Ce terme désigne ainsi l’ensemble des connaissances acquises par un individu,
fruit d’une éducation, d’une expérience ou d’un effort personnel.
Exercice ou manifestation d’une faculté.
• Selon Aristote, l’être en acte, par opposition à l’être en puissance, est l’être
pleinement réalisé.
La fleur est ainsi acte du bouton qui est puissance du fruit.
• L’acte pur, ou Dieu, est l’être qui ne comporte rien en puissance.
Acte par lequel un individu substitue involontairement une action imprévue à une
action délibérée ;
* à travers des actes tels que l’oubli ou le lapsus, un individu révèle, selon Freud, la
réalité d’un désir inconscient.
Freud interprète les actes manqués comme un
compromis entre une tendance manifeste et une tendance latente.
Passage de la puissance à l’acte.
*Se dit de ce qui était virtuel et qui devient réel.
Doctrine selon laquelle l’essence du réel demeure cachée et reste pour nous
inconnaissable ;
• L’homme ne pouvant aller au-delà des apparences sensibles, la réalité du monde
reste pour lui inconnaissable.
• L’agnosticisme est à l’origine du positivisme d’Auguste Comte ;
• On désigne également par agnostique celui qui juge la question de Dieu
impossible à élucider.
État de ce qui est asservi, dominé, spolié.
allégorie
altérité
altruisme
âme
amoral
amour de soi
amour-propre
analogie
analyse
analytique
• Le sens premier de ce terme est juridique : il signifie cession d’un bien en
échange d’un autre.
• Avec Marx notamment, le terme prend une connotation politique et économique.
Il
désigne l’état d’un individu, le prolétaire, qui devient l’instrument de la société
industrielle et cesse de s’appartenir pour devenir l’esclave du capital.
• Ce terme est enfin utilisé en psychiatrie pour désigner les troubles mentaux où le
sujet devient étranger à lui-même et au monde qui l’entoure.
Récit ou oeuvre exprimant une idée fondamentale à l’aide d’une série d’images ou
d’éléments narratifs.
• L’allégorie présente toujours un double sens, littéral ou figuré.
Ce dernier peut
être religieux, moral ou philosophique.
• Les philosophes ont souvent utilisé ce procédé pour présenter un problème
métaphysique.
Les éléments narratifs, sont alors des métaphores qui
correspondent terme à terme au développement de l’idée à exprimer.
• Un exemple célèbre d’allégorie est celui de la caverne, dans la République, de
Platon.
Caractère de ce qui est autre.
* L’altérité s’oppose à l’identité.
Dévouement à autrui
• La morale altruiste a pour finalité le bien de nos semblables.
• Le terme a été créé par Auguste Comte pour désigner ce qui s’oppose à
l’égoïsme : le sentiment désintéressé, l’amour d’autrui.
Principe de vie et de pensée distinct du corps.
• Dans la tradition judéo-chrétienne, l’âme est la réalité spirituelle de toute créature
humaine.
• Elle ne peut, selon Aristote, exister sans la matière, dont elle est la forme.
• Définie comme « substance pensante » par Descartes par opposition à
« substance étendue », elle n’a aucun rapport avec les dimensions ou les
propriétés de la matière dont le corps est composé.
Étranger à ce qui est moral.
• Ce terme est employé à tort comme synonyme d’immoral, car l’immoral va
consciemment à l’encontre de la morale, alors que l’amoral n’en a pas même
conscience.
• Les lois de la nature sont amorales parce que nécessaires.
Sentiment légitime et naturel qu’un individu se porte à lui-même.
• L’amour de soi, est selon Rousseau, une passion naturelle et saine liée à
l’instinct de conservation.
• L’amour de soi, n’exclut pas que le bonheur puisse être hors de nous.
Sentiment de dignité et de fierté personnelles.
* Au sens classique, l’amour-propre est un sentiment égoïste, qui subordonne tout à
la réalisation de son bien-être.
Identité de rapport entre des êtres ou des phénomènes.
* Raisonner par analogie consiste à assimiler l’un à l’autre deux phénomènes
apparemment distincts.
Décomposition d’un tout en ses éléments constitutifs.
• L’analyse décompose afin de mieux saisir les relations qui unissent les parties au
tout.
• L’analyse chez les Grecs anciens, consiste à supposer le problème résolu pour
remonter à un principe dont la conséquence nécessaire était la solution
supposée.
Qui procède par analyse ou qui constitue une analyse.
• Analytique s’oppose à synthétique
• Toutes les propositions analytiques sont des jugements a priori même si leurs
concepts sont empiriques.
• L’analytique transcendantale chez Kant, est l’étude des formes a priori de
l’entendement.
anarchie
angoisse
anomie
anthropocentrisme
anthropologie
antinomie
a posteriori
a priori
apathie
aperception
apodictique
Doctrine politique rejetant l’autorité de l’État
* D’un point de vue sociologique, l’anarchie désigne l’état de désordre dans lequel
est plongé une société qui refuse toute autorité et tout pouvoir coercitif pour ne faire
prévaloir que le libre exercice des volontés individuelles.
Sentiment engendré par la vacuité de l’existence.
• Ce terme fut introduit par Kierkegaard, père de la pensée existentielle, pour
qualifier l’état d’inquiétude qui résulte, chez l’humain, de sa liberté et du
pressentiment de la faute possible.
• En psychologie, l’angoisse est un sentiment d’oppression lié à une crainte sans
objet déterminé.
Absence de loi
* Ce terme désigne, en sociologie, une absence de lois fixes ou une absence
d’organisation.
Doctrine qui fait de l’homme le centre de l’univers.
* L’anthropocentrisme subordonne tout ce qui constitue l’univers à l’homme qui est
considéré comme la finalité suprême.
Ensemble des sciences positives qui ont l’homme pour objet.
• L’anthropologie peut être philosophique.
Selon Kant, c’est la connaissance de
l’homme d’un point de vue pragmatique en tant que l’homme est un être de libre
arbitre ;
• L’anthropologie est physique lorsqu’elle étudie l’homme en tant qu’espèce
animale.
• L’anthropologie est culturelle lorsqu’elle compare et étudie les diverses cultures.
Elle englobe alors l’ethnologie et l’ethnographie.
Contradiction entre des lois.
* Kant désigne par « antinomies de la raison pure dans la cosmologie rationnelle »
les contradictions auxquelles aboutit la raison quand elle prétend à l’absolu.
Locution latine signifiant « ce qui est postérieur ».
• Cette locution devient synonyme d’empirique à partir de Leibniz.
Elle se dit de
toute chose affirmée, acquise ou fondée grâce à l’expérience.
• Elle désigne chez Kant tout ce qui est donné par la sensation ou la perception.
Locution latine signifiant « ce qui est antérieur »
• Dans le langage courant, une idée a priori est une idée préconçue, sans
fondement véritable.
• D’un point de vue épistémologique, une hypothèse a priori est une hypothèse qui
n’a pas encore été vérifiée par l’expérience.
• Selon Kant, l’espace et le temps sont le cadre a priori de la sensibilité car ils sont
antérieurs à l’expérience et indépendants d’elle.
Absence d’émotion, au sens proopre.
• Finalité morale de la philosophie stoïcienne, l’apathie désigne un état de l’âme
indifférent à la douleur et qui ne se laisse pas troubler par les passions.
(voir
aussi ataraxie).
• Le terme est aujourd’hui synonyme de passivité affective.
Acte de la conscience qui se saisit elle-même.
• Ce mot a été créé par Leibniz : « Il est bon de....
»
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