Aigle et Colibri
Publié le 28/05/2023
Extrait du document
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L’aigle et le colibri
Au pied d’une immense forêt, au milieu d’étincelantes fleurs,
Attendait un colibri ayant perdu ses couleurs,
Qui disait, en souffrant un surcroît de douleur :
Cette différence fera mon malheur !
Les autres colibris gardant la futaie, bien cruels, ne le laissèrent pas entrer
Et lui demandèrent des brindilles, des branches, des arbres pour y pénétrer.
Au dessus d’eux, planait un majestueux aigle,
Les perruches, les ruches, les buches dansaient autour de lui,
Il savait que pour rentrer, il n’y avait pas de règles,
Alors d’un ton moqueur, il cria au colibri :
Que tu dois être bête! Ta laideur ne nous fera jamais avancer.
Tu as vu ta tête? Pars de cette forêt!
Reste seul, ni les mouettes ni les chouettes ne voudront t’accepter.
Tu es l’aigle du Caucase, répondit le colibri
Mon apparence est ternie
Et je ne peux rien y faire.
Mais de toi, mon âme diffère.
Pour ne pas être exclu du bois, l’oiseau-mouche chercha de quoi se recolorer,
Et par miracle, ses plumes se tintèrent d’une nouvelle couleur primaire.
Quand à la tombée de la nuit, le monde sombrait dans l’obscurité,
La couleur de sa bonté les éclaira d’une manière si spectaculaire,
Que tous les animaux semblèrent vides face à son âme qui rayonnait.
Le reflet n'est que l'ombre de l'apparence,
La véritable lumière se trouve dans l’intelligence.
L’aigle a toujours été regardé, dans le langage populaire, comme le roi des oiseaux à cause de sa
force, de sa férocité, de la rapidité et de l’élévation de son vol, et de la terreur qu’il inspire aux
autres habitants de l’air.
C’est un oiseau solitaire, parce qu’il lui faut une grande étendue de pays
pour se procurer sa nourriture : deux paires d’aigles ne se trouvent jamais dans le même
voisinage.
Il n’attaque l’homme que rarement, et les petits animaux jamais.
S’il ne peut dévorer sa
proie en entier, il n’y revient pas une seconde fois, car il méprise la chair qui sent.
Il niche
seulement sur les rochers les plus élevés et les plus inaccessibles à l’homme ; et Balaam, dans sa
prophétie (Nombres 24.21), lui compare sous ce rapport les Kéniens (voir encore habakuk 2.9 ;
Abdias 4).
Job 39.30ss nous donne l’histoire naturelle de cet oiseau.
Deutéronome 32.11, nous
parle des soins tout particuliers de l’aigle pour apprendre à voler à ses jeunes aiglons.
Exode 19.4,
est une allusion à l’ancienne croyance que l’aigle emporte ses petits sur ses ailes, ou qu’il les aide
à voler en planant au-dessous d’eux pour les soutenir s’ils venaient à tomber.
Job 39.33, est
littéralement vrai de certaines espèces d’aigles qui mangent les corps-morts, à moins qu’ils
n’exhalent une odeur de putréfaction trop forte.
Notre Sauveur fait une espèce d’allusion à ce
passage lorsqu’il dit : « Où sera le corps mort, là s’assembleront les aigles ».
Dans Matthieu 24.28, cette parole semble avoir le sens plus général : partout où la....
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