« Le bonheur est une fin en soi » ARISTOTE
Publié le 12/04/2023
Extrait du document
«
Éthique à Nicomaque
(ive siècle av.
J.-C.)
La référence au bonheur comme fin ultime ainsi que la détermination de sa nature ne peuvent se comprendre indépendamment de la finalité des activités humaines.
Aristote•• l'affirme
dès l'ouverture de !'Éthique à Nicomaque.
Toute action, toute
recherche, art ou choix, tendent à une fin qui les justifie.
Mais
chaque fin peut n'être elle-même que le moyen d'une autre, et
l'on serait alors reconduit de fin en fin sans jamais parvenir à
un terme ultime.
Or la régression à l'infini est inconcevable chez
Aristote, et l'on peut se mettre en quête de la fin qui serait au
principe de toutes les formes de l'action humaine et parviendrait à justifier la vie de l'homme.
C'est le « souverain bien»,
seule fin qui se suffise à soi-même, dont il convient de définir la
science dont il relève, et qui tiendrait la même place que celle
de son objet: suprême, architectonique.
La plupart des hommes l'identifient au bonheur, fin en soi pour
chacun et l'humanité en général, le fait de bien réussir dans ses
actions étant....
»
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